Le président français, Emmanuel Macron, ne sait plus ce qu’il fait, ni ce qu’il dit. La voix étouffée et les yeux baissées lorsqu’il a évoqué l’Algérie devant les ambassadeurs de France à l’étranger, révèlent un tourment certain. Tourment d’être l’instrument d’un ventriloque qui se tient à l’écart mais que tout le monde identifie aisément. Les Français assistent impuissants au piétinement des principes démocratiques de la 5ème République comme l’autodétermination, chère au général De Gaulle et que Macron refuse au Sahara occidental. Les Français sont inquiets. Ils ne savent pas comment reconquérir leur honneur dans leur pays. La France qui, après avoir connu l’occupation pendant la seconde guerre mondiale, est retombée, depuis mai 1968, sous l’occupation punitive sioniste. Macron le sait plus que quiconque. Il sait qui veut salir la mémoire de l’Abbé pierre. Alors que les médias français font semblant d’oublier que Daniel Cohn-Bendit reconnait, lui-même, sa pédophilie dans son livre « Le grand Bazar ». En toute impunité. Les Français savent que le sionisme a la mainmise sur leurs médias. Ils savent pourquoi Jacques Chirac avait essayé, en vain, de plaider pour « les territoires de l’esprit » dans son discours historique du 2 février 2003. Où est passé la culture française ? Ses artistes ? Ses écrivains ? Ses journalistes ? Ses pièces de théâtre ? Ses films ? Par ailleurs, qui veut la perte du monde rural ? Qui veut affamer les Français ? Et comment rembourser 3000 milliards d’euros de dettes ? C’est tragique pour les Français qui, pour tous ces facteurs, se voient soumis à une domestication dans leur propre pays. Avec des gouvernants incapables de les épargner ce guêpier. Certains comme François Hollande qui, après avoir abandonné le navire, revient pour se racheter ou Dominique de Villepin qui tente de se frayer un passage pour libérer la France. Comment, devant une telle descente aux enfers, donner du crédit aux déclarations d’un locataire de l’Élysée qui n’est pas maître de ses actes ? Qui rétropédale après s’être fait tirer les oreilles pour avoir qualifié de crime contre l’humanité la colonisation en Algérie. Comment ne pas compatir avec le peuple français qui est la première victime de cette déliquescence ? Pendant que les agriculteurs français battent le pavé aux portes de Paris pour se faire entendre, leur Chef de l’État est occupé par le sort d’un agent du sionisme, Boualem Sansal. Ce traitre algérien qui fait face à la justice algérienne. C’est un secret de polichinelle que de dire c’est au CRIF que se prennent les décisions de la France. Il suffit de suivre les diners de cette association sioniste et voir comment s’y presse le gotha parisien, du sommet à la base du pouvoir français. Et les voir repartir avec leur feuille de route tout heureux d’avoir été adoubé. Toute notre solidarité va au peuple français, première victime de cette vengeance de « l’étoile jaune ». À la condamnation des propos stupides d’Emmanuel Macron sur le déshonneur, nous choisissons de soutenir le peuple français. Un peuple parmi lequel il y a les « porteurs de valises ». Mais pas que. Cette différence fondamentale est inscrite dans notre patrimoine mémoriel. Ceci dit, les Algériens ont été les seuls de l’ancien empire colonial français à avoir pris les armes pour libérer leur pays. Nous l’avons payé très cher : un million et demi de martyrs auxquels s’ajoutent les 4 millions cent mille autres martyrs de 1830 à 1954. Cette particularité renseigne sur notre détermination à mourir pour défendre notre patrie. Avis aux agresseurs. Comme est inscrite, dans nos gènes, notre éternelle reconnaissance à ceux qui nous ont aidé dans les moments difficiles. Il est clair que le peuple français est plus à plaindre qu’à blâmer. Depuis la seconde guerre mondiale, il n’a eu que l’épisode de Charles De Gaulle et à un degré moindre, celui de Jacques Chirac, où il s’est senti représenté dignement. Quant à cette France officielle qui se débat, aujourd’hui, dans ses contradictions, les jeux sont faits !
Zouhir Mebarki
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