Pendant que l’ancienne puissance colonisatrice représentée par son ambassadeur à Alger, se recueille sur la tombe des chouhada algériens, un huluberlu qui se dit algérien et ne sait plus comment faire pour plaire encore et toujours plus à ses maîtres qui haïssent l’Algérie et les Algériens, fait le chemin inverse et s’en prend violemment à nos chouhada. L’énergumène a franchi une ligne rouge impardonnable. Il faut rappeler à ce taré que la dernière volonté de nos chouhada fut : « Si nous venons à mourir, défendez nos mémoires ». Nous avons tous fait la promesse de veiller au respect de cette ultime volonté de ceux qui nous ont libérés et nous ont rendus notre dignité. Des textes réglementaires existent pour défendre la mémoire de nos chouhada. D’abord en les incluant parmi les symboles de la révolution nationale (Art.52 de la loi 99-07). Cette même loi qui prévoit que « Toute atteinte aux symboles de la révolution de libération nationale prévus à l’article 52 de la présente loi est punie conformément au code pénal (Art.66 de la loi 99-07). L’État a même institué « une journée nationale du chahid » qui est commémorée le 18 avril de chaque année. Pour tous les algériens, le sacrifice suprême consenti par nos chouhada est une chose sacrée qui doit être protégée des énergumènes sans foi ni loi qui oseraient la blasphémer. L’Organisation nationale des enfants de Chouhada (ONEC) et son secrétaire général, Khelifa Smati sont interpellés. Le ministre des Moudjahiddine, Laïd Rebiga qui vient d’être reconduit dans le nouveau gouvernement, aussi. Nos avocats, nos procureurs, nos juges, en un mot tous les corps de la justice doivent être informés qu’un sinistre personnage qui est actuellement porté au pinacle en France par des milieux qui nous sont les plus hostiles, vient de piétiner ce que nous avons de plus sacré : la mémoire de nos chouhada. Cet individu à qui la France vient de lui accorder, en un temps record, la nationalité française s’appelle Kamel Daoud. Cet individu porte désormais indûment la nationalité algérienne pour laquelle sont morts un million et demi de martyrs. Affublé d’une distinction littéraire française, il se croit tout permis. Lors d’une conférence donnée à des étudiants à l’étranger, il a ironisé sur le fait que nos rues et autres lieux publics portent le nom de nos chouhada. Il ne sait pas, le malotru que dans tous les pays du monde, y compris en France qu’il vénère, la pratique est la même. Plus grave encore : porté par son élan de ouistiti désirant épater, encore plus, ses maîtres, il s’attaque violemment à notre héros de la bataille d’Alger, Ali la Pointe. Il le traite de bandit évoluant en milieu urbain. De bien pire aussi. Pour ceux qui veulent écouter par eux-mêmes ses propos indignes et inacceptables, voici le lien : https://www.youtube.com/watch?v=4jAQpq8RwU0. Pour les chouhada en général allez à la 9ème minute et 57 secondes. Pour le héros et chahid Ali La Pointe allez à la 24ème minute et 25 secondes. Des propos impardonnables qui tombent sous le coup de l’article 66 que nous avons cité plus haut. Des propos qui ne peuvent pas rester impunis. D’autant que rien dans son exposé ne l’obligeait à s’attaquer aussi violemment au chahid. Il l’a fait pour mieux prouver sa soumission et plaire aux milieux qui nous haïssent. Aucun traitre, avant lui, n’avait osé flétrir la glorieuse image de nos chouhada. Sans le sacrifice suprême des chouhada, cette ordure n’aurait jamais été à l’école. Il faut que notre justice soit rendue. Il faut que l’ONEC et l’État algérien se saisissent de cette forfaiture. D’autre part, Kamel Daoud ne mérite plus de porter la nationalité algérienne reconquise par ces chouhada sur lesquels il crache aujourd’hui. Ce traitre qui est fasciné par les français qu’il trouve « riches et beaux » alors que lui restera laid jusqu’à la fin de sa vie!
Zouhir Mebarki
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