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UN RAPPORT ACCABLE L’ENTITÉ SIONISTE : Des centaines de détenus ghazaouis portés disparus 

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Une nouvelle enquête accablante jette la lumière sur un pan peu documenté de la guerre menée contre Ghaza : le sort des Palestiniens capturés depuis octobre 2023 et détenus dans les prisons sionistes.
Alors que Tel-Aviv continue de dissimuler des informations cruciales sur les arrestations massives menées dans l’enclave assiégée, un rapport de l’organisation Médecins pour les Droits de l’Homme (PHRI) révèle que des centaines de détenus originaires de Ghaza seraient portés disparus, et que le nombre réel de morts en détention est sans doute bien supérieur aux chiffres officiels.
La situation met en lumière l’opacité du système de détention sioniste, marqué par la violence et l’absence totale de garanties judiciaires. Les révélations publiées par The Guardian, en collaboration avec 972 Magazine et le site Local Call, décrivent un appareil carcéral où la mort est devenue un événement presque routinier pour les détenus palestiniens. Selon les données sionistes obtenues par The Guardian, au moins 98 Palestiniens sont morts en détention depuis le début de l’offensive sur Ghaza. Toutefois, la PHRI estime que ce chiffre est largement sous-évalué. Les données fournies par les autorités couvrent seulement les huit premiers mois du conflit, une période marquée par un rythme inédit de décès : une mort tout les quatre jours. L’organisation a documenté 35 autres décès survenus après la dernière mise à jour partielle des autorités, confirmés directement auprès des responsables sionistes. « Le total des morts enregistrées ne reflète pas l’ampleur réelle des pertes humaines », affirme Naji Abbas, responsable du département des prisonniers à la PHRI. « Des personnes continuent d’être tuées en détention, sans même que les autorités ne les aient identifiées ou recensées. » Ces disparitions laissent entendre qu’un nombre indéterminé de Palestiniens pourraient avoir péri dans des centres de détention secrets, des bases militaires ou d’autres lieux non reconnus officiellement.
Le point le plus alarmant concerne les centaines de détenus dont on a perdu toute trace. Depuis le début de la guerre, Israël a procédé à des rafles massives, arrêtant civils, travailleurs humanitaires, blessés, déplacés et hommes et femmes capturés lors d’opérations militaires. Aucun document public ne permet de déterminer combien d’entre eux sont encore vivants, où ils se trouvent et quel est leur état de santé. Plusieurs témoignages évoquent des conditions extrêmes : violences physiques, privation de nourriture, manque d’accès aux soins médicaux et détention prolongée sans contact avec les familles. Les organisations palestiniennes dénoncent une politique délibérée visant à terroriser la population de Ghaza et à briser un tissu social déjà meurtri par la guerre et le siège. Le rapport de la PHRI, basé sur des demandes d’accès à l’information, des rapports médico-légaux, des témoignages d’avocats et de proches, décrit un système où les décès résultent principalement de trois facteurs : violence physique, négligence médicale et malnutrition. Les témoignages relatent des passages à tabac lors de l’arrestation, de l’interrogatoire ou en cellule. Les prisons sionistes, déjà critiquées avant la guerre pour le manque de soins médicaux, ont vu la situation empirer avec l’afflux massif de détenus palestiniens. Plusieurs décès sont dus à des blessures non traitées, infections évitables ou crises médicales ignorées, tandis que d’autres résultent de conditions de détention dégradantes, où la privation alimentaire est utilisée comme moyen de pression ou punition collective.

Une majorité de civils parmi les martyrs
Les données sionistes confidentielles révèlent que la majorité des prisonniers originaires de Ghaza morts en détention étaient des civils : travailleurs, étudiants, déplacés ou personnes fuyant les bombardements. Cette réalité contredit les déclarations sionistes qui présentent souvent les détenus comme des combattants. Elle illustre comment l’arsenal juridique sioniste, notamment la « détention administrative », sert de couverture à des arrestations arbitraires, en dehors de tout cadre légal international. Alors que l’attention internationale se concentre sur les bombardements, la famine organisée et la destruction massive de Ghaza, la situation des prisons reste largement invisibilisée. Chaque détenu porté disparu est un drame supplémentaire pour des familles déjà dévastées. Le manque de transparence sioniste empêche toute enquête indépendante, alors même que la Cour internationale de Justice a mis en garde contre le risque de génocide à Ghaza. Le rapport de la PHRI confirme que, depuis octobre 2023, au moins 94 prisonniers palestiniens sont morts en raison de politiques de torture et de privation de soins médicaux. Parmi eux, 46 sont décédés dans les prisons gérées par l’administration pénitentiaire sioniste, et 52 dans la détention militaire, tous originaires de Ghaza. Des cas récents en octobre et novembre 2025 viennent s’ajouter à ce bilan tragique. Les autopsies et témoignages recueillis indiquent des violences graves, des blessures à la tête, des fractures, des hémorragies internes, ainsi que des cas de malnutrition et de privation de traitement vital. Les révélations pourraient relancer les appels à une enquête internationale indépendante sur les conditions de détention des Palestiniens. Plusieurs organisations de défense des droits humains, comme Amnesty International et Human Rights Watch, dénoncent depuis des années ces pratiques. La disparition de centaines de personnes ouvre également la voie à la qualification de crimes contre l’humanité. Alors que les familles réclament vérité et justice, chaque nouvelle donnée arrachée à l’opacité confirme ce que redoutaient les défenseurs des droits humains : ce qui se passe derrière les murs des prisons sionistes pourrait être encore plus sombre que ce qui se déroule au grand jour.
M. Seghilani

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