Il s’appelle El Mouhoub Mouhoud, professeur agrégé des facultés de sciences économiques, il est spécialiste reconnu de la mondialisation et de ses effets sur l’économie. Il venait à être élu président de Paris-Dauphine, par les conseils de cet établissement de l’Enseignement supérieur français. Né le 13 juin 1960 en Algérie, El Mouhoub Mouhoud arriva en France à l’âge de 10 ans dans la région parisienne où il avait suivi un parcours scolaire exemplaire jusqu’à l’obtention de l’agrégation d’économie. Il devient professeur des Universités à l’âge de 33 ans. Il est docteur en sciences economiques de l’Université Paris 1 Sorbonne (1991), titulaire du diplôme d’habilitation à diriger des recherches (Université Paris I Sorbonne) et agrégé des facultés de sciences économiques (1994). Le professeur, ainsi promu nouveau président de Dauphine – PSL, entend placer son mandat notamment dans une double perspective de long terme et de court terme.
L’acteur Mohamed Djouhri n’est plus
L’acteur algérien Mohamed Djouhri est décédé vendredi à l’âge de 70 ans, selon ses proches. Né à Alger en 1950, Mohamed Djouhri a fait une première apparition sur grand écran en tant que figurant en 1966 dans « La bataille d’Alger » du réalisateur italien Gilo Pontecorvo. Il a joué dans des dizaines de films à l’instar de « Hors la loi » de Rachid Bouchareb, « L’adieu à la nuit » du Français André Téchiné, « Zabana ! » de Saïd Ould Khlifa, ou encore « En attendant les hirondelles » de Karim Moussaoui. Il a également souvent joué dans des films du réalisateur Ammar Si Fodil qui lui avait confié des rôles dans « El Achiq », « jours de cendre » et « Le sang des loups ».
Google : polémique sur le limogeage d’une chercheuse noire
Le géant américain de la High-tech Google a licencié une de ses employées, la chercheuse Timnit Gebru alors qu’elle travaillait sur des questions d’éthique inhérentes à l’intelligence artificielle.
Mais, l’affaire n’est pas passée sans encombre qu’elle a provoqué une levée de boucliers parmi les salariés de Google.
Ainsi, plus de 1.200 employés de Google et plus de 1.500 universitaires et membres de la société civile ont demandé, ce vendredi, des explications à l’entreprise High-tech à propos du licenciement de la chercheuse noire. Mercredi d’avant, Timnit Gebru a tweeté que ses supérieurs hiérarchiques avaient accepté une démission qu’elle affirme n’avoir pas soumise, après qu’elle se fut plainte auprès d’un groupe interne du fait que la firme californienne « réduise au silence les voix marginalisées ». Selon Mme Gebru, Google lui a reproché certains « aspects » du courriel envoyé à ce groupe interne, qui seraient « en contradiction avec ce qu’on attend d’un manager chez Google ». Selon la radio publique américaine NPR, elle avait aussi confié à ce groupe avoir reçu l’ordre de retirer un article scientifique sur l’éventuelle utilisation d’une intelligence artificielle pour imiter des propos haineux ou biaisés.
Justifiant la demande de rétractation dans un courriel rendu public, le chef du département intelligence artificielle de Google, Jeff Dean, a expliqué que l’article n’avait pas atteint les niveaux d’exigence en vue d’une publication.
Spoutnik V : début d’une campagne massive de vaccination en Russie
Une vaccination de masse a été lancée hier en Russie qui a enregistré près de 30 000 nouvelles contaminations recensées samedi. Ainsi, Moscou a commencé à distribuer le vaccin Spoutnik V contre la Covid-19 sur 70 cliniques, comme première étape d’une campagne de vaccination de masse contre le virus, selon les autorités sanitaires de Moscou. Selon le groupe de spécialistes qui travaillent sur le coronavirus, Spoutnik V sera d’abord inoculé sur les médecins et autres travailleurs médicaux, des enseignants et des travailleurs sociaux afin de cibler les populations les plus exposées à la Covid-19.
Tizi-Ouzou : une nonagénaire meurt brûlée dans l’incendie d’une maison
Une femme est morte brûlée dans l’incendie d’une maison à Aïn Zaouïa, à 40 km au sud de Tizi-Ouzou, selon la protection civile locale. La victime âgée de 92 ans est morte vendredi après-midi piégée par les flammes dans une maison au village Ighendoussen dans la commune d’Ain Zaouïa (daïra de Draa El Mizan), précise le texte. Son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital de Draa El Mizan par les éléments de l’unité de la Protection civile de Draa El Mizan, a-t-on signalé. Lors de leur intervention, les agents de secours de la PC ont également sauvé et évacué vers l’hôpital de Boghni, un homme âgé de 56 ans et deux femmes âgées de 53 et 30 ans, qui étaient incommodés par la fumée et en état de choc, a-t-on ajouté. Les murs et les plafonds de l’habitation qui a brûlé ont été noircis par les flammes et des effets vestimentaires, de la literie et des appareils électroménagers ont brûlé dans le feu, dont l’origine n’a pas encore été déterminée, selon le communiqué.
Un témoin à charge contre Sarko arrêté par Interpol
L’homme d’affaires franco-libanais, un ancien témoin à charge contre l’ex-président français Nicolas Sarkozy, a été arrêté à Beyroutes à la suite d’une notice émise par Interpol, rapportent vendredi des médias, citant une source judiciaire.
« Les forces nationales de sécurité libanaises ont placé Ziad Takieddine en détention, sur la base d’un mandat d’arrêt d’Interpol adressé au ministère public car il est recherché par les autorités françaises concernant son implication dans une affaire de corruption et de financement de la campagne » de M. Sarkozy, a précisé cette source. En 2016, il a affirmé au site d’informations français Mediapart avoir personnellement remis, en 2006 et en 2007, cinq millions d’euros en liquide provenant de Libye et visant à financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
Le 11 novembre, il a retiré ses accusations contre M. Sarkozy dans un entretien à l’hebdomadaire Paris Match et à la chaîne BFMTV. M. Takieddine, 70 ans, qui s’est enfui à Beyrouth, a passé deux semaines en prison au Liban — du 26 octobre au 10 novembre — dans le cadre d’un litige avec son ancien avocat, Hani Mourad, avant d’être libéré sous contrôle judiciaire. Cette plainte, selon des médias, évoque « menaces, chantages, diffamation, escroquerie, abus de confiance » et non-paiement d’honoraires.