Au lieu de célébrer la nouvelle année, des milliers de personnes à travers le monde, ont choisi de se mobiliser en soutien au peuple palestinien, appelant à mettre fin à la guerre génocidaire menée par l’occupant sioniste.
Ces actions reflètent un soutien indéfectible aux droits légitimes des Palestiniens de vivre libres, d’établir un État souverain et d’avoir El-Qods comme capitale. En Suède, à Stockholm, des centaines de manifestants ont annulé les festivités du Nouvel An pour participer à une marche solidaire organisée par plusieurs ONG. Rassemblés sur la place Sergels Torg malgré le froid glacial, ils ont défilé jusqu’au Parlement suédois en brandissant des pancartes avec des messages tels que « Palestine libre » et « Stop au génocide ». Un communiqué lu au nom des manifestants a dénoncé le soutien de la Suède et des États-Unis à Israël, accusant ces pays de complicité dans les crimes de guerre. En Turquie, des rassemblements massifs ont eu lieu à Istanbul, où des manifestants ont dénoncé les crimes de l’occupation et exigé un arrêt immédiat des bombardements sur Ghaza. Arborant des drapeaux palestiniens, ils ont scandé des slogans appelant à la liberté pour la Palestine et à la fin de l’occupation. Depuis le 7 octobre 2023, les attaques israéliennes ont causé la mort de plus de 154 000 Palestiniens, en grande majorité des enfants et des femmes, et des milliers d’autres restent portés disparus sous les décombres. Le blocus a aggravé la catastrophe humanitaire, provoquant des famines, une pénurie de médicaments et la mort de nombreux enfants et personnes âgées. Ces mobilisations mondiales mettent en lumière l’urgence d’une réponse internationale. Les manifestants ont appelé à l’application des résolutions internationales, à la fin des massacres et à la reconnaissance des droits du peuple palestinien. Ils ont également rappelé l’importance des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre des responsables israéliens pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, soulignant l’impératif de mettre fin à l’impunité.
M. Seghilani