Le directeur de l’Établissement national de contrôle technique (ENACTA), Abdallah Laghrieb, a annoncé, hier, qu’un nouveau système de contrôle technique d’automobile sera opérationnel, à partir de l’an 2017.
Selon lui, ce nouveau système consiste à informatiser le contrôle technique de véhicules afin d’améliorer la qualité du contrôle et réduire l’intervention humaine dans ces opérations. En effet, ce dispositif moderne sera opérationnel, dès le début de l’an 2017, ceci au moment où des dépassements ont été enregistrés au niveau de plusieurs agences de contrôle technique d’automobile. En outre ce système permettra aux automobilistes d’éviter les longues queues qu’on leur impose à chaque séance de contrôle technique. Outre à ceci, ce système éliminera toute pratique illégale au niveau de certaines agences de contrôle technique d’automobile, et par conséquent, assurer un contrôle technique fiable. En fait, les mauvais contrôles techniques des véhicules constituent un des facteurs provocateurs aux accidents de la circulation, ces derniers ne cessent d’augmenter chaque année, engendrant des dégâts matériels et humains considérables. En effet, la lutte contre le terrorisme routier exige la modernisation des dispositifs nécessaires, à l’instar du contrôle technique de l’automobile.
Concernant la hausse de 30%, prévue en 2017, au niveau des prix du contrôle technique Laghrieb a indiqué que cette révision à la hausse était inéluctable vu que ces tarifs n’ont pas connu de changement depuis près d’une quinzaine d’années. Laghrieb a aussi fait savoir que 340 agences de contrôle sont en activité au niveau national. Par ailleurs, 33 agences ont fait l’objet de fermeture provisoire dont la durée maximale est de six mois, alors que 87 ont reçu des avertissements et 58 autres ont fait l’objet de mise en demeure. Pour le personnel contrôleur, l’Enacta a établi 61 avertissements, 37 retraits provisoires d’agrément et 5 retraits définitifs d’agréments. Dans ce contexte, la mise en place du système informatique du contrôle technique de l’automobile représente un saut qualitatif dans la sécurisation de la circulation routière susceptible de réduire le nombre des accidents de la circulation. En outre, le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemââ Talai a fait savoir que le parc automobile algérien compte plus de 8 millions de véhicules, ceci constitue une charge supplémentaire aux agences du contrôle technique. En revanche, ce nouveau système facilitera le processus du contrôle technique des différents véhicules, notamment durant la fin d’année.
Salim Lariche
