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Un nouveau plan de ciruclation quasiment immpossibnle à Constantine : la ville des ponts au bord de l’asphyxie

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Avec la fermeture du pont de Sidi Rached pour des travaux de confortement, depuis le 1er avril courant, la circulation automobile à Constantine est devenue infernale, en raison certes du nombre élevé de véhicules qui circulent par rapport aux décennies précédentes, mais également à cause du comportement de certains énergumènes qui ne respectent aucunement le code de la route.

Tous les jours, plus particulièrement durant les heures de pointe, aussi bien le matin qu’en fin de journée, les bouchons se multiplient à certains endroits de la ville. Si au centre-ville, il n’y a rien à redire, tant les embouteillages sont quasi permanents, en raison du nombre élevé de véhicules qui transitent par ces voies, pratiquement à toutes heures de la journée, ce n’est pas le cas de certains points situés pourtant hors de l’axe principal du tissu urbain. En effet, on aura tendance à croire qu’au vu de l’existence de voies de circulation larges et à double sens, telles que les périphériques depuis quelque temps, la circulation automobile serait nettement plus fluide et surtout allégerait celle qui se trouve au cœur de la ville. Mais ce n’est pas du tout le cas, du moins depuis quelque temps où, de plus en plus de bouchons se forment à certains endroits, qui ne connaissaient pas ce genre de situation il y a quelques années. Les automobilistes que nous avons rencontrés n’arrivent pas à comprendre cette soudaine situation, car chacun y va de son avis, plus ou moins convaincant. Certains mettront cela sur le compte de tous ces nouveaux véhicules acquis par le bais du prêt bancaire et qui sont arrivés tous ensemble dans le parc automobile à Constantine déjà saturé. Alors que pour d’autres d’automobilistes, ce serait surtout le comportement inadmissible de beaucoup de chauffeurs qui ne respectent pas le code de la route. Pour D. Jamal, policier affecté à la circulation, c’est bel et bien le comportement de certains automobilistes qui serait la première cause conduisant à la formation de bouchons. «Nous avons beau nous démener comme des diables, pour faire avancer la circulation, mais certains individus se conduisent avec une grande irresponsabilité, surtout en ce qui concerne le respect de la priorité. Même lorsque l’on est à plusieurs, ils nous donnent du fil à retordre, car ils veulent tous passer en premier au détriment des lois qui régissent le code de la route. Nous sommes parfois contraints de verbaliser ces hors-la-loi qui créent le désordre avec très souvent, une certaine indifférence», affirmera-t-il. Les stationnements sauvages, notamment sur les deux côtés d’une route assez étroite, ou sur des voies rétrécies en raison de travaux, des bus qui marquent leurs arrêts n’importe comment et qui mettent du temps à repartir, les altercations entre automobilistes en pleine circulation, les feux tricolores qui ne fonctionnent pas, sont aussi autant d’éléments qui s’ajoutent aux difficultés rencontrées au niveau de la circulation. Finalement, il ne faudrait qu’à s’en prendre à l’attitude irréfléchie et effrontée de certains automobilistes, pour régler le problème des embouteillages à Constantine, mais ce serait aller un peu trop vite en besogne, car, selon les urbanistes, beaucoup de choses restent encore à faire, en ce qui concerne les moyens de désengorgement de la ville, en passant par un nouveau plan de circulation et que les conducteurs, en particulier, habitant à proximité du passage du tramway peuvent l’emprunter pour au moins désengorger un tant soit peu la circulation automobile qui est ces derniers jours à son paroxysme.

Mâalem Abdelyakine

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