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Un journaliste marocain brûle en direct son passeport

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Journaliste indépendant en situation d’exil en France, un farouche opposant de notoriété publique contre le régime du roi Mohamed VI et sa politique expansionniste au Sahara occidental, Mohamed Radi Ellili, a fait parler de lui dans une vidéo publiée vendredi passé sur sa chaîne YouTube. Après avoir fait le procès du Makhzen, à travers l’officialisation des relations Maroc-Israël, ainsi que ses violences contre le peuple sahraoui qui aspire légitimement à l’indépendance, le journaliste, remonté contre l’entêtement des autorités royales, a décidé de renoncer définitivement à sa nationalité marocaine. Mieux encore, il lui préfère son statut d’exilé en France, lui qui dispose d’un passeport du pays d’accueil. Et de quelle manière !!! « C’est ça votre passeport (marocain) ? », a-t-il montré d’une main le sésame. De l’autre main, il tient un briquet et commence à brûler le document de voyage délivré par les autorités marocaines.
Cette vidéo est mise sous l’intitulé aussi évocateur que provocateur pour le Makhzen, Mohamed Radi Ellili tranche définitivement sur sa nationalité. « Nationalité marocaine, bye bye ! », pouvait-on y lire. L’opposant marocain n’en a pas fini, puisqu’il a exhibé le passeport rouge qu’il dit avoir obtenu auprès des autorités françaises contre ses fonds propres. Par ce geste, le journaliste rebelle veut définitivement couper ses « liens » avec les autorités de son pays en signe d’indignation contre aussi bien leur normalisation avec l’État sioniste que leur occupation illégale du territoire sahraoui.

Fin heureuse pour un sexagénaire de M’Chedallah, à Bouira
Un sexagénaire porté disparu depuis deux jours à M’Chedallah (Est de Bouira) a été retrouvé sain et sauf à Saharidj, selon sa famille citée par l’APS. « Nous l’avons retrouvé sain et sauf à Saharidj, après près de deux jours de recherches grâce à la mobilisation des citoyens, des services de la Protection civile et de la Gendarmerie nationale », a affirmé à l’APS Ali, un membre de la famille du disparu. L’homme, âgé de 61 ans et atteint d’Alzheimer, est sorti de son domicile mercredi et, depuis, il n’a donné aucun signe de vie. Une vaste opération de recherche a alors été lancée pour le retrouver. Plusieurs citoyens des villages environnants ont participé à cette opération qui a vu aussi la participation des unités de la Protection civile de Bordj Bou-Arréridj, ainsi qu’une unité cynotechnique d’Alger. Après l’avoir retrouvé, le sexagénaire a été emmené à l’hôpital de M’Chedallah pour un examen médical avant de retrouver sa famille.

Joe Biden se fera vacciner demain
Le président élu des États-Unis, Joe Biden, 78 ans, se fera vacciner demain contre la Covid-19, a annoncé, vendredi, sa porte-parole. « Ce lundi, le président élu Joe Biden et (son épouse) la Dr. Jill Biden recevront une première dose du vaccin Pfizer dans l’État du Delaware », a déclaré Jen Psaki, en précisant que l’événement se ferait « en public » afin de faire passer le message que le vaccin est « sûr ». La future vice-présidente, Kamala Harris, sera, elle, vaccinée la semaine suivante, alors que l’Europe voit plusieurs de ses dirigeants placés en quarantaine avant Noël. Le vice-président américain Mike Pence, chargé de coordonner ces derniers mois la lutte contre la pandémie depuis la Maison Blanche, s’est, lui, vu administrer, vendredi, le vaccin de Pfizer/BioNTech, une injection retransmise en direct à la télévision au moment où les États-Unis s’apprêtent à autoriser un deuxième vaccin. La présidente des démocrates au Congrès américain s’est également fait vacciner vendredi. « Aujourd’hui, avec confiance dans la science (…), j’ai reçu le vaccin contre la Covid-19 », a tweeté Nancy Pelosi, 80 ans.

Craignant une cyberattaque, l’Otan en mode qui-vive
L’Otan a annoncé, hier, vérifier ses systèmes informatiques après une cyberattaque massive contre des agences gouvernementales américaines dont Washington accuse Moscou d’être responsable. « À ce stade, nous n’avons découvert aucune preuve que la sécurité d’aucun réseau de l’Otan ait été compromise », a indiqué un responsable de l’Otan. « Nos experts continuent d’évaluer la situation, pour identifier et réduire tout risque éventuel pour nos réseaux », a-t-il ajouté. Microsoft a indiqué, jeudi soir, avoir informé plus de 40 clients touchés par le logiciel utilisé par les pirates, précisant que la plupart se trouvent aux États-Unis. Parmi les autres pays concernés figurent des membres de l’Otan comme la Belgique où se trouve le siège de l’Alliance, le Canada ou le Royaume-Uni. Les hackers ont réussi à compromettre le logiciel Orion de la firme américaine SolarWinds, utilisé pour la gestion et la supervision de réseaux informatiques de grandes entreprises ou d’administrations. Le responsable de l’Otan a indiqué que l’organisation utilisait le logiciel de SolarWinds dans certains de ses systèmes informatiques. « L’Otan dispose aussi d’une équipe d’intervention informatique rapide qui peut être mobilisée à tout moment et notre centre opérationnel pour le cyberespace fonctionne normalement », a souligné le responsable cité par des médias. Les États-Unis ont accusé, vendredi, la Russie d’être très probablement derrière la gigantesque cyberattaque. La Russie a nié toute implication.

France : les sans-papiers en colère
Ils sont estimés entre 300 000 et 600 000 cas à résider de façon irrégulière sur le sol français. Ils vivent des années durant sans qu’ils y soient néanmoins régularisés. Le pays d’accueil leur doit pourtant beaucoup, en ces temps de pandémie notamment, eux qui ‘faisaient tout le travail », selon leurs témoignages, hier, en pleine manifestations en France. En effet, des sans-papiers ont profité de ce vendredi, Journée internationale des migrants, pour manifester partout en France, pour réclamer à nouveau la régularisation des clandestins, fragilisés par la crise sanitaire. Après celles de mai, juin et octobre qui avaient réuni des milliers de personnes, cette quatrième journée de mobilisation a eu lieu dans une cinquantaine de villes dont Bordeaux, Marseille ou Strasbourg. À Paris, plus d’un millier de sans-papiers, essentiellement originaires d’Afrique, ont manifesté dans le calme, et encadrés par un très important dispositif policier. « Sans-papiers en danger », « L’effort national, c’est nous », scandaient-ils à gorge déployée. En mémoire des migrants morts en exil, les manifestants ont déployé des banderoles éclairées par des flambeaux allumés. « On est là pour tous les sans-papiers de France. Pendant le Covid, c’est nous qui faisons tout le travail, qui avons nettoyé les hôpitaux, pendant que ceux qui ont le chômage partiel sont bien au chaud à la maison. Le gouvernement nous a oubliés », a déploré Siby Ahamada, membre du collectif des sans-papiers de Montreuil. Voilà donc, et encore un, un casse-tête pour le gouvernement français qui devra assumer ses responsabilités.

Turquie : l’explosion d’un appareil à oxygène cause la mort de 8 malades
Un incendie s’est déclaré, hier, dans l’hôpital universitaire SANKO de la ville de Gaziantep, au sud-est de la Turquie, suite à une panne du système d’oxygène de l’unité des soins intensifs pour les malades du Covid-19. L’incident était si dramatique qu’il a causé mort de huit malades hospitalisés sur place. Sept patients étaient décédés sur les lieux-mêmes, alors que la huitième victime a succombé à ses graves brûlures au cours de son transfert vers un autre hôpital. L’incendie a causé également des blessures à 14 autres malades, qui se soignaient dans cette unité. Ils ont été transférés dans différentes cliniques.

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