La détermination et la solidarité de la résistance palestinienne ont profondément influé sur le cours des négociations en cours avec l’occupation sioniste.
C’est ce qu’a déclaré Hani Al-Dali analyste spécialisé dans les affaires de la résistance. Selon lui, le refus ferme des cartes de l’occupation sioniste par la résistance a forcé Tel-Aviv à revoir sa copie.
Al-Dali souligne que la ténacité des combattants palestiniens sur le terrain, symbolisée par des opérations spectaculaires comme celle du résistant qui a réussi à placer un engin explosif à l’intérieur même d’un char sioniste, a mis l’establishment militaire sioniste sous une pression intense. Cette image puissante a envoyé un signal clair à la direction politique et à la société sionistes : malgré la supériorité technologique, l’armée d’occupation sioniste est incapable d’imposer ses objectifs à Ghaza, minée par l’usure et l’effondrement du moral de ses soldats. Cette dynamique sur le champ de bataille, explique Al-Dali, a eu un impact direct sur la table des négociations. Sous la pression de certains médiateurs, l’occupation sioniste a dû admettre la nécessité d’amender ses propositions de retrait. Le même analyste rappelle que la position palestinienne, consolidée par l’unité du front de résistance, reste ferme : aucun dossier concernant les prisonniers ne sera discuté tant que trois conditions ne seront pas remplies. D’abord, un retrait complet de toutes les forces de l’occupation sioniste de la bande de Ghaza. Ensuite, l’entrée de l’aide humanitaire selon le protocole convenu en janvier dernier. Enfin, des garanties concrètes pour mettre fin à l’agression et poursuivre les négociations sans reprise des hostilités au-delà d’une période de soixante jours. Al-Dali insiste sur le fait que le Hamas a clairement exprimé son refus de toute carte impliquant un maintien partiel de l’occupation ou le déplacement forcé des habitants de Rafah vers le nord de Ghaza ou vers l’extérieur.
Le double jeu de l’occupation sioniste mis au jour
Dans le même contexte, Al-Dali souligne que les fuites des cartes de l’occupation sioniste ont profondément gêné Tel-Aviv et Washington, en exposant au grand jour le manque de sérieux de Netanyahou concernant un retrait réel. Ces révélations prouvent que le Premier ministre sioniste cherche avant tout à récupérer la carte des prisonniers sans offrir de concessions politiques véritables.
Pour la résistance, la seule référence valable reste la carte du 17 janvier. Toute tentative de contourner ce cadre en proposant de nouvelles cartes sans retrait total et arrêt durable de l’agression est considérée comme nulle et non avenue.
M. Seghilani
