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UN COLLECTIF DE PARLEMENTAIRES, DE MEMBRES DE LA FAMILLE REVOLUTIONNAIRE ET DE LA SOCIETE CIVILE REPOND AUX ABOIEMENTS : « Sansal, un traître à la Nation ! »

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Ni le Parlement européen, ni français et ni encore le ramassis de l’extrême droite, en campagne anti-algérienne, n’ont le droit de s’ingérer dans une affaire où l’Algérie, souveraine, dispose de tous les attributs pour en décider de la suite à donner au « cas Boualem Sansal ».

L’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal, survenue le 16 novembre dernier à l’aéroport d’Alger, continue à faire baver, outre-mer, toutes les langues bifides réputées hostiles à l’Algérie. À l’heure actuelle, en effet, on n’en compte plus le nombre de personnalités issues des milieux de l’extrême droite qui ont sauté sur l’occasion pour s’en prendre, d’un rare violence, à l’Algérie, ses dirigeants, ses institutions, son peuple et son histoire. Comme toute cette charge de haine émanant de la France n’est pas déjà de trop, des députés français tentent de ramener le débat sur affaire interne à l’Algérie sur la scène européenne. En effet, on a vu comment Marion Maréchal, cette rejetonne des Le Pen, a balancé toute sa haine sur les autorités algériennes pour avoir arrêté, sur son propre territoire et conformément à ses propres lois, un citoyen algérien jugé coupable d’une atteinte à l’intégrité territoriale et qui est donc passible d’une peine capitale. 

Face à cette escalade de violence verbale émanant de l’autre rive de la Méditerranée, des Parlementaires algériens, des membres de la famille révolutionnaire et de la société civile sont montés au créneau pour répondre à cette campagne anti-algérienne. Ainsi, dans un communiqué rendu public hier, ce collectif écrit : « Nous, représentants du Parlement algérien dans ses deux chambres, en présence de la famille révolutionnaire, culturelle et sportive, et de la société civile en général et avec toutes ses composantes, déclarons notre soutien plein et absolu aux décisions de l’Etat souverain », pouvait-on y lire dans le texte. La même source a précisé que son soutien concerne surtout toute décision de l’Algérie se rapportant à la défense de sa sécurité nationale et de la stabilité du pays. 

En outre, ajoute le même document, « l’Algérie, arrosée par le sang de ses martyrs durant le long chemin de la lutte pour le recouvrement de son indépendance et sa souveraineté, ne permettra aucune forme d’ingérence dans ses affaires intérieures de la part d’une quelconque partie, qu’il s’agisse d’États, d’organismes ou de parlements. » Et aux élus du peuple et des composantes de la société civile algérienne de rappeler, de toutes leur force,  que l’Algérie, ayant déjà fait preuve d’une détermination sans faille pour protéger son indépendance et préserver les droits de son peuple, saura de défendre face à ses ennemis.

Farid Guellil

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