La prise en charge des familles démunies durant le mois sacré se fera par le remplacement du couffin de Ramadhan par un chèque fixé à 6000 Da qui sera versé sur les comptes des personnes nécessiteuses.
Il faut savoir que le coup de starter pour le lancement de l’opération d’octroi de cette aide financière sera donné avril prochain par le versement sur les comptes CCP, après la fin des opérations des recenssement en cours, par les services concernés, dont le ministère de la Solidarité.
De ce fait, la date du versement de cette aide financière est annoncée, pour le mois d’avril prochain, en vue de permettre outre de veiller à ce que le chèque de 6000 Da parvienne aux familles démunies et les personnes en difficulté, avant le mois de Ramadhan. Le versement de cette aide financière directement aux bénéficiaires via CCP est une mesure, qui a été prise, juin dernier, par les responsables, en vue de mettre fin à l’opération du couffin du Ramadhan, qui dans la majorité des cas, a été décriée, par les concernés et l’opinion en général, car portant atteinte à la dignité humaine. Cette nouvelle procédure viendra ainsi, dans le cadre du respect de la dignité des personnes et des familles dans les besoins en la matière, ne sont pas moindres, et qui étaient contrariants, pas plus loin que l’année passée d’attendre dans les longues files et souvent dans des conditions lamentables, pour pouvoir obtenir un couffin, outre que cette opération a eu à enregitrer des détournements. Le versement direct de l’aide financière de 6000 DA, rentre dans le but également d’éviter de faire revivre, aux démunis, l’humiliation qui leur a été infligée, l’an dernier, notamment à travers l’acheminement des denrées alimentaires aux points de distribution dans des bennes. Le ciblage de l’aide financière en question, interviendra, sur la base du listing des personnes et familles necessiteuses, que dégagera le recensement en cours des plus démunis.
Le financement de ces nouvelles mesures sera à la charge de l’APC, qui sera soutenue par la wilaya en cas d’incapacité de la commune.
Mohamed Amrouni