Les enquêteurs du service de la sécurité alimentaire au sein du service central opérationnel de lutte contre le crime organisé de la Gendarmerie nationale (GN) sont parvenus à mettre un terme à l’activité d’un atelier et d’un réseau criminel produisant et commercialisant un complément alimentaire sous l’appellation de « Khaltet El Soltane » contenant des substances nocives pour la santé du consommateur, avec l’arrestation de 3 individus suspects, indique, lundi, un communiqué des mêmes services. « Dans le cadre de la lutte contre les atteintes à la sécurité alimentaire et à la protection du consommateur, les enquêteurs du service de la sécurité alimentaire pertinent du service central opérationnel de lutte contre le crime organisé de la GN, ont mis fin à l’activité d’un atelier ainsi que celle d’un réseau criminel produit et commercialisant un complément alimentaire sous l’appellation de « Khaltet El Soltane », commercialisé via les réseaux sociaux », précise le communiqué. Les analyses de laboratoire ont prouvé que « ce mélange est composé de miel naturel, de fruits secs et d’herbes naturelles, auquel sont ajoutées des substances pharmaceutiques délivrées uniquement sur ordonnance médicale, d’origine inconnue et représentant un danger pour la santé du consommateur », explique-t-on dans le communiqué. L’affaire fait suite à des informations parvenus aux enquêteurs du service de la sécurité alimentaire de la GN, selon lesquels « un artisan de la ville de Maghnia à Tlemcen produisait un complément alimentaire qui a connu un succès chez les consommateurs, notamment via les réseaux sociaux.
Une tentative de contrebande de plus de 23 kg de kif traité déjouée à Sétif
Les éléments de la brigade mobile de l’Inspection divisionnaire des Douanes de Bordj Bou Arréridj, relevant de la direction régionale des Douanes de Sétif, ont déjoué, en coordination avec des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) et de la Gendarmerie nationale, une tentative de contrebande de 23,720 kg de kif traité et ont arrêté le mis en cause, a indiqué mardi un communiqué de ce corps constitué. Le communiqué précise que l’opération a été réalisé à la suite » d’une action de terrain conjointe menée par les éléments des douanes, de l’ANP et de la Gendarmerie nationale à travers le territoire de compétence de la direction régionale des douanes de Sétif, donnant lieu, après une fouille minutieuse, à la saisie de cette quantité de drogue qui était dissimulée dans des cavités de la partie avant d’un véhicule utilitaire « . La marchandise prohibée, ainsi que le moyen de transport utilisé ont été saisis et la personne arrêtée a été présentée devant la justice, a ajouté le communiqué. L’opération s’inscrit » dans le cadre des efforts conjoints des différents corps de sécurité, en application de la stratégie nationale visant à dissuader et à lutter contre le trafic de drogues et de substances psychotropes, afin de préserver la santé et la sécurité publiques « , selon le communiqué. Pour rappel, la compétence territoriale de la direction régionale des douanes de Sétif couvre les wilayas de Bordj Bou Arréridj, de M’sila, de Béjaïa et de Jijel.
Insécurité alimentaire en Afghanistan : 17 millions de personnes à risque cet hiver, selon l’ONU
Le nombre de personnes confrontées à l’insécurité alimentaire cet hiver en Afghanistan est en augmentation avec plus de 17 millions de personnes concernées, a annoncé mardi le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies. « La situation s’aggrave et nous devons agir sans tarder, car l’Afghanistan entre dans la période hivernale, où les besoins sont les plus criants », a alerté Jean-Martin Bauer, directeur de l’analyse de la sécurité alimentaire et de la nutrition au PAM, lors d’un point de presse à Genève. « Plus de 17 millions de personnes en Afghanistan sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, soit 3 millions de plus que l’an dernier », a-t-il alerté, notant une détérioration de la situation en ce qui concerne les enfants, précisant que « 4 millions d’enfants souffrent de malnutrition aiguë ». La situation est, selon M. Bauer, attribuable à « une conjonction de facteurs : la sécheresse qui affecte les cultures et l’élevage, les récents séismes qui ont plongé de nombreuses familles dans la précarité et les coupes dans l’aide internationale ». En outre, a souligné M. Bauer, le retour au pays de plus de 2,5 millions de personnes au début de l’année « met à rude épreuve des ressources et des infrastructures déjà très limitées, et contribue à la vulnérabilité actuelle ». Le PAM s’attend d’ailleurs à ce qu’un nombre presque équivalent de personnes regagne le pays en 2026. L’Organisation ne dispose actuellement que de 12% des fonds nécessaires pour ses programmes dans ce pays. « Il est urgent que chacun se mobilise afin d’éviter les conséquences les plus dramatiques pour le pays », a-t-il insisté, affirmant que le PAM avait besoin de 570 millions de dollars au cours des six prochains mois pour fournir une aide essentielle à environ 6 millions de personnes.
Perturbations dans l’alimentation en eau potable dans trois communes de Aïnt Defla
Des perturbations dans l’alimentation en eau potable (AEP) sont enregistrées à partir de mardi, dans trois (3) communes de la wilaya d’Aïn-Defla, en raison de pannes techniques, a indiqué un communiqué de l’Algérienne des eaux (ADE). Selon la même source, la 1ère perturbation concerne les communes de Hammam Righa et d’Aïn Beniane. Elle est due à une panne technique ayant affecté une pompe au niveau de la station de pompage de la commune de Hammam Righa, ce qui a nécessité son arrêt temporaire. Des équipes techniques ont été dépêchées pour réparer la panne en vue de la remise en service de cette installation de production et la reprise du programme habituel de distribution, a ajouté le communiqué. La commune de Miliana est également touchée par une perturbation dans l’AEP, en raison d’une baisse du niveau des eaux du forage d’Oued Errihane dans la localité, ce qui a nécessité son arrêt temporaire. Selon la même source, les équipes techniques ont entamé le remplacement de la pompe par une autre adaptée au niveau actuel de la nappe, afin de remettre le forage en service dans les plus brefs délais.
42 morts et 1415 blessés sur les routes en une semaine
Quarante-deux (42) personnes sont décédées et 1415 autres ont été blessées dans 1209 accidents de la route survenus entre le 7 et le 13 décembre en cours, dans plusieurs wilayas, indique, mardi, un bilan de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Boumerdes avec 3 morts et 39 blessés dans 39 accidents de la circulation, précise la même source. Le bilan de la Protection civile fait état également de la mort de 4 personnes par intoxication au monoxyde de carbone à l’intérieur de leurs domiciles indépendants, dans les wilayas d’Oum El Bouaghi, Tiaret et Blida, indique le communiqué, pertinent que 32 interventions ont été effectuées à travers plusieurs wilayas pour la prise en charge de 72 personnes incommodées par le même gaz. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile ont procédé à l’extinction de 561 incendies, notamment urbains et industriels, dont les plus importants ont été enregistrés dans les wilayas d’Alger (95), Oran (33) et Blida (23).
Démantèlement à Sétif d’une bande de quartier constituée de 9 individus
Les éléments de la sûreté de la daïra d’El Eulma (Sétif) ont démantelé une bande de quartier constituée de 9 individus âgés entre 20 et 40 ans, s’adonnant au trafic de drogues et de psychotropes et à la menace de citoyens par armes blanches, à-on avisé lundi auprès de ce corps de sécurité. Le responsable du bureau de communication à la sûreté de wilaya, le commissaire de police Mohamed Ferahta, a précisé que cette opération de lutte contre la criminalité a permis la saisie de 39 unités de psychotropes, des armes blanches de diverses formes et tailles (14 couteaux et 13 poignards), un choc électrique, une arme blanche de fabrication artisanale, des bâtons et 8 lames tranchantes. Exploitant des informations relatives aux activités d’individus activant au sein d’une bande de quartier qui écoule des drogues et menace les citoyens par armes blanches, un groupe d’interventions exploitant des caméras de surveillance, a été chargé après leur identification d’arrêter successivement les neuf suspects, selon la même source. Au terme de l’enquête, un dossier pénal a été établi à l’encontre des mis en cause pour « constitution d’une bande de quartier, le recrutement en son sein et son financement, bagarre, atteinte à l’ordre public et à la quiétude générale, possession et stockage de psychotropes classés par la législation nationale ainsi que de drogues en vue de la vente, possession d’armes blanches de catégorie 6 sans motif légal, possession d’arme feu à fabrication artisanale autorisation », en vertu de laquelle ils ont été présentés devant le parquet compétent près le tribunal d’El Eulma.















































