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TROIS CANDIDATES ALGÉRIENNES ÉLUES À DES POSTES CLÉS AU SEIN DE L’UNION AFRICAINE : Quand l’Algérie force le respect

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Après une absence qui aura duré une vingtaine d’années, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réussi le pari de réaffirmer le statut de l’Algérie au sein de l’Union africaine (UA).
« L’Algérie doit être un pays fort et respecté, car elle fait partie intégrante du continent africain », n’a cessé de proclamer le chef de l’Etat depuis son investiture à la tête du pays. En dépit des intentions malveillantes des lobbies maroco-sionistes et impérialistes, et de l’ingérence étrangère paternaliste des anciens colonisateurs, la diplomatie algérienne a toujours été fondée sur la reconstruction du continent. Qu’il s’agisse de la création de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, ou de la plaidoirie algérienne pour que l’Afrique obtienne deux sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU et porter le nombre de sièges à cinq, l’Algérie a un rôle majeur et significatif dans la défense de l’Afrique, une profondeur stratégique historique, faisant du pays un acteur incontournable pour la défense du continent. Dans ce contexte, la 43e session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA, qui s’est tenue à Nairobi (Kenya), jeudi et vendredi, est venue récompenser ces acquis algériens, à travers l’élection de trois candidates algériennes, à des postes importants au sein de l’UA. Il s’agit de Samia Bourouba, élue membre de la Commission de l’UA sur le droit international (CUADI), un organe consultatif juridique indépendant qui contribue à la codification et au développement progressif du droit international en Afrique. De Sabrina Gahar, qui représentera l’Algérie en tant que membre du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant (CAEDBE), le premier et seul organe conventionnel des droits de l’enfant au monde habilité à recevoir des plaintes contre les États. Et enfin, Selma Sassi-Safer a été élue membre de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), l’organe chargé de la mise en œuvre de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples. Une représentation algérienne qui témoigne, non seulement de la reconnaissance du rôle de l’Algérie au sein de l’UA, mais constitue également une reconnaissance internationale du rôle éminent de l’Algérie dans la promotion et la protection des droits de l’Homme, des droits de l’enfant et du droit international, notamment en Palestine et au Sahara occidental. Ainsi, au regard des besoins de l’Afrique de bénéficier et s’inspirer d’expériences réussies pour l’activation et l’accélération du processus d’intégration, un pays leader comme l’Algérie, est plus que jamais mobilisé pour tirer le berceau de l’humanité vers le haut.
Hamid Si Ahmed

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