Le tribunal de Tipaza a annoncé le report au 17 avril de l’année en cours de la poursuite du procès de l’exdéputée et présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP), Naima Salhi condamnée en novembre dernier à six mois de prison ferme, assortie d’une amende de 50 000 DA, par le tribunal de Chéraga à Alger pour diffamation et incitation à la haine. Poursuivie dans deux affaires, dont une concerne des propos diffamatoires et dénonciation calomnieuse à l’encontre de Mourad Amiri, un cadre en informatique au ministère de l’Intérieur, Naima Salhi, polémiste hors norme, s’est vue infliger une peine de 6 mois de prison ferme. Mourad Amiri, ancien fonctionnaire au ministère de l’Intérieur, a intenté une action judicaire contre l’ex-député pour propos diffamatoires et dénonciation calomnieuse contre lui. Elle est poursuivie pour le chef d’inculpation d’« incitation à la haine ». Mercredi 2 novembre 2022, au tribunal de Chéraga, et en pleine audience, Naima Salhi a dérapé de nouveau après la plaidoirie des avocats de la partie civile réclamant la requalification des faits, considérant, que les actes pour lesquels Naima Salhi est poursuivie relèvent plutôt de la criminelle et non pas d’un délit. La mise en cause a qualifié ces avocats de la partie civile de « Zouaves ». Ces mêmes avocats ont tout de suite déposé plainte, contre l’ancienne députée de la wilaya de Boumerdès. Il est à noter, que ce même tribunal avait requis une peine de 2 ans de prison ferme et 100.000 dinars d’amende, en octobre dernier, contre l’ex-députée pour ses propos haineux contre la Kabylie. Elle a été poursuivie pour atteinte à la sécurité nationale et diffusion de publications qui portent atteinte à l’unité nationale et la mise en danger de la vie d’autrui, dans un procès intenté par des avocats de la wilaya de Tizi-Ouzou.
B. O.
