Des militants syriens ont confirmé que les services de renseignement turcs avaient transféré des groupes « terroristes » et des éléments de Daech de nationalités étrangères, des terres syriennes non encore sous contrôle des autorités de l’État syrien, vers la Libye au cours des derniers mois.
Un rythme de transfert des terroristes en défaite, qui s’est accéléré, selon des experts des questions de sécurités, depuis l’entrée en force de la Turquie, en Libye, par l’envoi de ses troupes et moyens militaires, en soutien au Gouvernement de Fayez el-Seradj. L’Observatoire syrien des droits de l’homme a déclaré, hier, que « les services de renseignements turcs avaient transféré plus de 2 500 terroristes de nationalité tunisienne en Libye » , parmi les milliers d’autres tunisiens dépêchés, en Syrie, dans le sillage de la guerre d’acteurs étrangers, dont la Turquie, les États-Unis, la France et autres, contre la République syrienne, bien avant que ce plan soit mis à rude épreuve, par l’institution militaire syrienne et le peuple syrien, avec les soutiens de Damas, et de la Russie. Il est à rappeler qu’après le début de l’opération militaire mondiale contre la Syrie, des milliers de terroristes, dont des tunisiens, ont été envoyés, de la Tunisie vers la Syrie, via des réseaux de transfert de terroristes, pour lequel l’opinion tunisienne et des experts avaient pointé du doigt la responsabilité du mouvement d’Ennahda de Ghenouchi. Des rapports et des experts des questions sécuritaires, ont eu à alerter, depuis déjà des mois, du chemin inverse qu’empruntent les terroristes, quittant la Syrie : un départ que la Turquie craint de les voir s’installer, sur les terres turcs, d’où leur transfert vers d’autres points de tensions et de conflit, dont principalement la Libye.
Karima B.
