Le feuilleton de la valse des entraineurs se poursuit dans le championnat algérien qui vient d’acter le départ d’un 12ème coach. Allusion faite à Abdelkader Amrani qui a officiellement annoncé sa séparation avec le CSC.
«Ma démission, je l’avais annoncée après notre défaite à domicile contre l’ASAM. Néanmoins, sur insistance de l’entreprise propriétaire du club, j’ai accepté de diriger le stage bloqué qu’elle a programmé à Annaba pour préparer le match suivant sur le terrain de la JSMS. Mais à l’issue de cette rencontre, j’ai informé les dirigeants que je n’allais pas revenir, et que ma décision était irrévocable, raison pour laquelle je suis d’ailleurs rentré chez moi à Tlemcen», dira d’emblée le désormais ex-driver des Sanafirs qui avait conduit ces derniers vers le titre de champion il y a trois saisons.
Mais pourquoi ce départ alors qu’Amrani était revenu au club, lors de l’été dernier, avec de grosses ambitions ? Selon l’intéressé, le comportement de certains supporters à son égard est impardonnable.
«Tout a commencé après le match contre le MCA. À notre retour à Constantine, la tension était tangible. On s’entraînait même sous escorte, et les supporters ne nous ont pas, moi en particulier, ménagé par les insultes. Personnellement, je n’accepte pas ce comportement», a-t-il encore dit au micro de la Radio nationale.
Avant d’ajouter : «À mon retour au club lors de l’intersaison, la direction du club m’a fait savoir qu’elle a opté pour une politique d’austérité en revoyant à la baisse la masse salariale de l’équipe. Moi-même, j’ai accepté de réduire mon salaire, car le projet qu’on m’avait proposé était très intéressant, à savoir, construire un centre de formation. L’objectif était alors très clair : assurer le maintien en Ligue 1 cette saison».
À présent que le divorce entre Amrani et le CSC est consommé, les spéculations vont bon train au sujet de l’avenir du coach. Ce dernier, annoncé proche du CS Sfax (Tunisie), a apporté un démenti catégorique à cette information, regrettant qu’elle ait été relayée par certaine presse, au point de lui avoir porté préjudice à Constantine.
«Ce n’est pas de mes principes de négocier avec un autre club alors que je suis en poste au sein d’une autre formation, contrairement à ce qui a été rapporté par certains. Cela dit, concernant le CS Sfax, je peux vous affirmer que je n’ai aucun contact avec ce club», a-t-il précisé.
H. S.