Le Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine-Bachtarzi (Alger) abrite, depuis samedi dernier, un colloque sur le théâtre algérien sous le thème «Trait d’union, critique de l’expérience théâtrale algérienne» avec la participation de dramaturges, de chercheurs, d’universitaires et de critiques.
Ce colloque de trois jours est organisé par le TNA sous le patronage du ministère de la Culture et des Arts, en collaboration avec l’Institut arabe de théâtre de Sharjah (Émirats arabes unis), qui a lancé en 2018 cette initiative (colloques sur les expériences théâtrales arabes). Dans une allocution, lue en son nom par Djamila Zeguai : cadre au ministère, la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a estimé que les expériences théâtrales en Algérie et dans le monde arabe «n’ont pas fait l’objet de suffisamment de recherches, d’études et d’analyse», soulignant, dans ce contexte, l’importance de «la pensée libre» dans le 4ème art. Pour le Secrétaire général de l’Institut arabe de théâtre, Ismaïl Abdallah, ce colloque est «l’occasion de mettre en lumière le grand patrimoine théâtral de l’Algérie, à travers les noms qui l’ont fait et ses expériences théâtrales». L’ouverture de cette rencontre a été ponctuée par des communications sur l’histoire du théâtre algérien, le théâtre et la Révolution algérienne et l’empreinte de la culture ottomane dans la culture algérienne, à la lumière du «théâtre de l’ombre». Au programme de l’après midi, «les questions de l’écriture théâtrale», à travers des débats sur la langue et l’écriture dramatique, ainsi que l’adaptation et la traduction dans le 4e art algérien. Pour dimanche, les organisateurs ont prévu de consacrer les travaux aux expériences de mise en scène dans le théâtre en Algérie. Plusieurs thèmes seront abordés à cette occasion, dont des approches de mise en scène au théâtre, des tendances de la réalisation et la scénographique, en sus de la formation dans le théâtre. Les travaux de la troisième journée seront consacrés au mouvement de la critique dramatique, au théâtre de l’enfant en sus de l’impact des législations, des institutions et des festivals sur le théâtre algérien.