Le service régional de lutte contre le trafic illicite de drogue, à Tlemcen, a mis fin le weekend dernier à l’activité d’un réseau criminel organisé versé dans le trafic de drogue et arrêté deux de ses membres, avec la saisie de plus d’un (1) quintal de kif traité, indique lundi un communiqué des services de la Sûreté nationale. L’opération intervient suite « aux investigations lancées par les enquêteurs du service concernant un groupe criminel qui projetait de faire passer une cargaison importante de drogue en provenance du Maroc, qui ont permis d’intercepter deux suspects à bord d’un véhicule touristique à Ain Safra (Nâama), et de saisir 109 kg de drogues minutieusement dissimulés dans la voiture », précise le communiqué. Les deux mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal d’Ain Safra, pour « contrebande, blanchiment d’argent, et trafic de drogue dans le cadre d’une bande criminelle organisée », conclut le communiqué.
Deux tentatives de migration clandestine déjouées dans la wilaya de Boumerdes
Les services de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Boumerdes ont déjoué deux tentatives de migration clandestine via les plages de la commune de Cap Djinet, a indiqué, lundi, un communiqué de ces services. L’opération a eu lieu suite à des informations reçues par les éléments de la section régionale de la Gendarmerie nationale de Bordj Menaïel, groupement de Boumerdes, signalant un groupe criminel spécialisé dans l’organisation de traversées clandestines, souligne le communiqué. Les unités de la section régionale de la Gendarmerie nationale de Bordj Menaïel « ont réussi à déjouer deux tentatives de migration clandestine, via les plages de la commune de Cap Djinet, à destination de l’Europe », précise le document. « L’opération s’est soldée par la saisie de deux barques, d’un moteur de 150 chevaux, d’un montant important de revenus criminels, avec l’arrestation de 13 individus qui activaient dans ce réseau criminel (4 organisateurs, deux guides et 7 collecteurs d’argent …), alors que le principal instigateur se trouve en Espagne en état de fuite », a-t-on ajouté. Les mis en cause seront présentés devant les juridictions compétentes après finalisation de l’enquête.
Un réseau criminel de trafic de stupéfiants démantelé à Oran
Les services de la Sûreté d’Oran ont démantelé un réseau criminel spécialisé dans le trafic de psychotropes et de stupéfiants, composé de six individus, et saisi plus de 9.000 comprimés de psychotropes hallucinogènes, a-t-on appris lundi auprès de ce corps constitué. L’opération est intervenue suite à des informations obtenues par l’équipe de recherche et d’investigation, selon lesquelles les membres du réseau commercialisent et stockent les stupéfiants, utilisant leurs logements comme lieu de stockage et les écoulant dans les quartiers, a indiqué la cellule de communication et des relations publiques de la direction de la Sûreté de wilaya. Après la surveillance des activités de ce réseau et accomplissement de l’ensemble des procédures légales, les suspects ont été arrêtés et 9.090 comprimés de psychotropes de type ecstasy, en plus de 50 grammes de poudre de la même substance et 300 grammes de kif traité ont été saisis, a-t-on précisé. Une somme d’argent provenant des produits du trafic s’élevant à 1 million de dinars, quatre véhicules et un motocycle servant au transport et à la distribution des stupéfiants ont été également récupérés, a-t-on ajouté. Une procédure judiciaire a été engagée contre les membres du réseau, aux termes de laquelle ils ont été traduits devant la justice pour constitution d’un réseau criminel spécialisé dans la détention, le commerce, le stockage et le transport de psychotropes dans le but de les écouler au sein d’un réseau criminel organisé, selon la même source.
Sept morts et 223 blessés sur les routes en 24 heures
Sept (07) personnes sont décédées et 223 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus ces dernières 24 heures à travers plusieurs wilayas du pays, indique lundi un bilan la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Ouargla où trois personnes sont décédées et une autre a été blessée, suite à une collision entre deux motocyclettes au lieu-dit Hassi Miloud, dans la commune de Ouargla. En outre, les secours de la Protection civile ont prodigué des soins de première urgence à neuf personnes incommodées par le monoxyde de carbone émanant de chauffe-bains de leurs habitations dans les wilayas d’Alger et Tizi-Ouzou. D’un autre côté, le dispositif de lutte contre les incendies de forêts et de récoltes a permis l’extinction de 31 incendies du couvert végétal à travers plusieurs wilayas.
Environ 2,8 milliards de personnes ne peuvent pas se permettre un régime alimentaire sain
Environ 2,8 milliards de personnes dans le monde ne peuvent pas se permettre un régime alimentaire sain, alors que nombre de gens souffrent de la faim, indique l’ONU, à l’approche de la Journée mondiale de l’alimentation. « Les régimes alimentaires malsains sont la principale cause de toutes les formes de malnutrition (sous-nutrition, carences en micronutriments et obésité), qui existent aujourd’hui dans la plupart des pays, toutes classes socio-économiques confondues », souligne l’ONU à l’occasion de cette Journée, célébrée le 16 octobre de chaque année. « Les personnes les plus vulnérables sont souvent contraintes de se rabattre sur des aliments de base ou des aliments moins chers qui peuvent être mauvais pour la santé, tandis que d’autres souffrent de l’indisponibilité d’aliments frais ou variés, ne disposent pas des informations nécessaires pour choisir un régime alimentaire sain, ou optent simplement pour la commodité », précisent les Nations Unies. La faim et la malnutrition sont encore exacerbées par des crises prolongées qui résultent d’une combinaison de conflits, de phénomènes météorologiques extrêmes et de chocs économiques. Selon l’ONU, jusqu’à 733 millions de personnes sont confrontées à la faim en raison de conflits, de chocs climatiques répétés et de ralentissements économiques. Cette situation touche plus durement les pauvres et les personnes vulnérables, dont beaucoup sont des ménages agricoles, ce qui reflète l’aggravation des inégalités entre les pays et à l’intérieur de ceux-ci.
Nobel d’économie : un trio récompensé pour des recherches sur les inégalités mondiales
Le prix Nobel d’économie, qui clôt la saison 2024, a récompensé lundi l’Américano-turc Daron Acemoglu et les Britanno-américains Simon Johnson et James A. Robinson pour leur recherche sur les différences de prospérité entre les nations. Les chercheurs, tous les trois basés aux Etats-Unis, ont été distingués « pour leurs études sur les institutions et la façon dont elles affectent la prospérité », a exposé le jury dans ses attendus. « Réduire les énormes différences de revenus entre les pays est l’un des plus grands défis de notre époque. Les lauréats ont montré l’importance des institutions pour y parvenir », a déclaré Jakob Svensson, président du comité du prix en sciences économiques, cité dans un communiqué. « Les lauréats de cette année ont été les pionniers de nouvelles approches, à la fois empiriques et théoriques, qui ont fait progresser de manière significative notre compréhension des inégalités mondiales », a précisé M. Svensson devant la presse. En examinant les différents systèmes politiques et économiques introduits par les colonisateurs européens, les trois économistes ont pu mettre en évidence un lien entre les institutions et la prospérité, indique le comité dans son communiqué. M. Acemoglu, 57 ans, est professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), tout comme M. Johnson, 61 ans. M. Robinson, 64 ans, est professeur à l’université de Chicago. « C’est un véritable choc et une nouvelle extraordinaire. Je vous remercie », a réagi M. Acemoglu, interrogé par le comité Nobel. Seul à ne pas avoir été prévu dans le testament d’Alfred Nobel, le prix d’économie a été créé par la Banque centrale suédoise « à la mémoire » de l’inventeur. Les lauréats reçoivent un chèque de 11 millions de couronnes (920.000 euros), à partager en cas de multiples gagnants.
Mpox : l’OMS approuve un vaccin pour les adolescents
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé un vaccin contre la maladie de Mpox de la société biotechnologique danoise pour les adolescents. « Le 8 octobre, l’OMS a accordé la pré-qualification de l’extension de l’âge du vaccin Mpox de la société biotechnologique danoise Bavarian Nordic pour les personnes âgées de 12 à 17 ans », a souligné l’OMS dans son dernier rapport de situation publié lundi. Bavarian a reçu l’approbation de l’Agence européenne des médicaments pour son vaccin Mpox destiné aux adolescents il y a moins d’un mois. L’OMS avait déjà pré-qualifié le vaccin pour les personnes âgées de 18 ans et plus. Le vaccin est autorisé pour l’immunisation active contre la variole simienne et maladies connexes chez les adultes. Au total, 16 pays du continent africain ont signalé des cas de variole au cours des six dernières semaines. Durant cette période (26 août – 6 octobre 2024), l’Afrique subsaharienne a recensé 2.243 cas dont 1.322 en République démocratique du Congo (RDC). Au total, le contient fait état de 7.535 de cas confirmés déclarés dont 32 décès. Dans le même temps, l’OMS fait état de 36.787 cas suspects déclarés dont 998 morts. Le pays le plus touché en 2024 reste la RDC (6169 cas confirmés, 25 décès), suivie du Burundi (987 cas confirmés dont 756 au cours des 6 dernières semaines, et aucun décès) et du Nigeria (94 cas confirmés, aucun décès). Dans le monde, l’OMS fait état de 106.310 cas confirmés déclarés dans 123 pays dont 234 décès. En août, l’OMS a déclaré que le Mpox constituait une urgence de santé publique mondiale pour la deuxième fois en deux ans, après qu’un nouveau type de virus se soit propagé de la RDC à ses voisins.