Un père et son fils, qui ont comparu dimanche devant le tribunal criminel près la cour de justice de Tizi-Ouzou, ont été condamnés à la peine capitale dans une affaire d’assassinat, il y a une année environ, d’un jeune, H. Y., 28 ans, de la commune d’Ath Yenni. Les faits de cette affaire remontent au mois de juin 2024, lorsque les services de la Gendarmerie nationale avaient reçu un appel signalant un accident de la circulation sur le chemin communal N 6 à hauteur du village Ath Lahcene, selon l’arrêt de renvoi de l’affaire devant le tribunal criminel. Arrivés sur les lieux, les enquêteurs de la gendarmerie ont découvert un véhicule reversé dans un ravin avec à son bord un homme décédé. Au bord de la route, la découverte de traces de sang et d’un objet tranchant en forme de lance ensanglanté a éveillé les soupçons des gendarmes quant à la cause de la mort de la personne et qui ne serait pas liée à un accident de la circulation. Les enquêteurs ont constaté la présence, non loin de l’endroit de l’accident, d’une maison dotée d’une caméra de surveillance. L’exploitation des vidéos a permis de révéler qu’il s’agissait d’un assassinat maquillé en accident de la circulation. Les auteurs du crime sont un homme, Ch. K. âgé de 55 ans, et son fils, Ch. N. 24 ans, qui avaient bloqué la route à la victime, puis l’avaient frappé avec une lance jusqu’à ce qu’il rende son dernier souffle. Ils ont ensuite placé la dépouille dans le véhicule et poussé ce dernier dans un ravin pour faire croire qu’il s’agissait d’un accident de la route. Le visionnage de ces vidéos lors du procès a dévoilé l’horreur du crime, pour lequel le procureur général a requis la peine capitale contre le père et son fils. Le tribunal criminel a reconnu coupables d’assassinat les deux accusés qui ont été condamnés à la peine capitale.
Saisie de plus de 23.000 comprimés psychotropes à Tébessa
Les éléments de la sûreté de wilaya de Tébessa ont démantelé un réseau criminel spécialisé dans le trafic de substances prohibées et saisi 23.612 comprimés psychotropes au chef-lieu de la wilaya, selon un communiqué publié hier par ce corps constitué. Agissant à la suite d’informations fiables faisant état de la présence d’un individu transportant à bord d’un camion frigorifique une importante quantité de substances psychotropes à des fins de trafic, les éléments de la brigade de recherche et d’intervention sont parvenus à déterminer l’heure et le lieu où le suspect avait l’intention de transporter cette drogue, selon le même document. Les mesures aussitôt prises par les policiers ont permis d’intercepter le véhicule et de le fouiller, après avoir interpellé le suspect, ce qui a abouti à la découverte de cette quantité de substances psychotropes, soigneusement dissimulée dans la structure du camion. A la suite d’une enquête approfondie, neuf (9) autres individus impliqués dans cette affaire ont été identifiés, avant d’être arrêtés à leur tour et conduits au siège de la brigade, selon le même communiqué qui précise que tous les suspects ont été déférés devant le parquet de Tébessa qui les a écroués pour les délits « d’acquisition, de détention et de transport de substances psychotropes pour leur vente dans le cadre d’un groupe criminel organisé ».
Nouveau record pour le bitcoin
Le bitcoin a battu hier son record, dépassant la barre des 109.000 dollars quelques heures avant l’investiture de Donald Trump, qui promet des politiques favorables au secteur et a opportunément lancé ce week-end sa propre monnaie numérique.
La première devise numérique par capitalisation a soudainement progressé aux alentours de 06H30 GMT jusqu’à atteindre un plus haut à 109.241,14 dollars.
Elle s’échange à 107.959,25 dollars vers 10H15 GMT. En quête de crédibilité, le bitcoin évolue désormais à des hauteurs loin d’être imaginées il y a 16 ans lors de sa création, et bien au-delà de sa valeur du 5 novembre dernier, jour de l’élection présidentielle, où il oscillait autour de 69.000 dollars.
Mais pour ce marché controversé, le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, surtout avec Elon Musk à ses côtés, est vécu comme une aubaine. Car après avoir qualifié les cryptomonnaies d’escroquerie durant son premier mandat, le futur président a finalement changé son fusil d’épaule pendant sa seconde campagne – en partie financée par le secteur.
Les spéculateurs ont interprété ce lancement « comme un signe que la promesse de Trump de faire des États-Unis la capitale mondiale du bitcoin » et des cryptomonnaies « sera honorée ».
Ils se sont rués dans la foulée sur le bitcoin, « craignant de ne pas profiter de cette vague d’euphorie », souligne Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.
Le futur chef de l’Etat a présenté sa nouvelle devise comme un « memecoin », une cryptomonnaie sans utilité économique ou transactionnelle, surfant sur l’engouement populaire autour d’une personnalité ou d’un phénomène viral sur internet — et souvent identifiée comme un actif purement spéculatif.
Démantèlement d’un réseau de trafiquants de psychotropes à Béchar
Les éléments de la brigade anti-drogue de la Police judiciaire relevant de la sureté de wilaya de Béchar ont démantelé un réseau de narcotrafiquants et ont saisi 2.583 gélules de psychotropes, a-t-on appris hier de la cellule de communication et des relations publiques de la sureté de wilaya. Le démantèlement de ce réseau criminel composé de trois (3) individus est venu à la suite de l’exploitation d’informations faisant état de l’acheminement d’une quantité de psychotropes, dans un bus à destination d’une wilaya du nord du pays, a-t-on précisé. Les investigations, menées en coordination avec le parquet de Béchar, ont permis l’identification et l’arrestation, dans une première phase, de deux (2) suspects et la saisie en leur possession de 1.734 gélules de psychotropes, en plus d’une importante somme en monnaies nationale et en devises étrangères, a expliqué la source. Poursuivant leurs enquêtes, les policiers ont ensuite pu identifier et arrêter leur fournisseur, dont la perquisition du domicile à Béchar a donné lieu à la saisie de 849 autres gélules de psychotropes, en plus d’une importante somme d’argent, fruit de la commercialisation illégale de psychotropes, en plus d’une arme blanche de catégorie 6, a-t-on ajouté. Les trois mis en cause (33 à 38 ans) ont été présentés à la justice et ont été placés en détention provisoire pour les chefs d’inculpation de détention et transport de psychotropes dans le but de leur commercialisation illicite, a conclu la source.
En Chine, l’auteur de l’attaque à la voiture-bélier qui avait fait 35 morts a été exécuté
La Chine a exécuté hier l’auteur d’une attaque à la voiture-bélier qui avait tué 35 personnes à Zhuhai, ville du sud du pays, dans la province chinoise du Guangdong, en novembre, selon la télévision d’Etat CCTV. La Chine a procédé hier à l’exécution de l’auteur d’une attaque à la voiture-bélier ayant tué 35 personnes dans la ville de Zhuhai en novembre 2024, la pire attaque en Chine depuis dix ans, selon un média d’État. Un tribunal de Zhuhai, une commune située dans la province de Canton (sud), a « exécuté Fan Weiqiu conformément à l’ordre d’exécution émis par la Cour populaire suprême », a annoncé la télévision d’État CCTV. Le 11 novembre, l’homme avait délibérément foncé avec son SUV sur des personnes qui faisaient de l’exercice devant un complexe sportif de Zhuhai, tuant 35 personnes et en blessant 43 autres, selon les médias d’État. Le tribunal a condamné fin décembre l’homme de 62 ans à la peine capitale pour un acte réalisé « d’une manière particulièrement cruelle » et pour des raisons « extrêmement abjectes », selon les termes du tribunal alors rapportés par des médias officiels. Fan Weiqiu aurait « décidé d’exprimer sa colère » en raison d' »un mariage brisé, de frustrations personnelles, et de son mécontentement au sujet du partage des biens après le divorce », selon la même source.
