Une association de malfaiteurs spécialisée dans l’émigration clandestine par voie maritime a été démantelée à Tigzirt au nord de Tizi-Ouzou, par les forces de
police, selon un communiqué diffusé vendredi par la sûreté de wilaya. Cette opération a été réalisée par la Brigade mobile de police judiciaire (BMPJ) de Tigzirt , qui a interpellé « neuf individus âgés entre 26 et 53 ans, organisés en réseau spécialisé dans l’organisation de traversées clandestines pour des candidats à l’émigration moyennant des sommes d’argent », a-t-on précisé. Cette opération a permis la saisie d’une somme de 2,5 millions de DA, deux véhicules touristiques, un camion, ainsi que des téléphones portables, utilisés par ces malfaiteurs pour leurs opérations, selon le même document. Présentés au Parquet de Tigzirt, jeudi, ils ont été mis en détention préventive pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation et de l’organisation de traversées clandestines par voie maritime pour plusieurs individus moyennant avantages financiers, et exposition de leur vie au danger ».
Plus de 60 kg de kif traité saisi à Maghnia
Les services des douanes, en collaboration avec d’autres corps de sécurité, ont procédé à la saisie de plus de 60 kg de kif traité à Maghnia (Tlemcen), indique un communiqué de la Direction générale des douanes (DGD). Dans le cadre des efforts consentis par les services opérationnels des douanes, en coordination avec les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) et de la Sûreté nationale, les agents de la brigade mobile relevant de l’Inspection divisionnaire des douanes de Maghnia, « ont procédé, dans le territoire de compétence de la Direction régionale des douanes de Tlemcen, à la saisie de 60,5 kg de kif traité », a précisé le communiqué. La quantité saisie, poursuit la même source « était soigneusement dissimulée dans un véhicule utilitaire », ajoute la même source. Cette opération dénote « la vigilance des agents des douanes algériennes mobilisés dans l’accomplissement de leurs missions, notamment dans le cadre de la lutte contre le trafic, sous toutes ses formes, dont celui des stupéfiants et des psychotropes en vue de protéger la santé et la sécurité du citoyen », conclut la source.
Tunisie : 11 corps de migrants repêchés par les Garde-côtes
Les corps en décomposition de onze migrants ont été repêchés par les Garde-côtes tunisiens au large du gouvernorat de Mahdia (centre-est), a indiqué, vendredi, un porte-parole de la gendarmerie. « Les onze corps en décomposition ont été repêchés entre jeudi et vendredi. Des échantillons ont été prélevés sur les dépouilles pour effectuer les analyses ADN », a déclaré aux médias le porte-parole des garde-côtes, Houcem Eddine Jebabli.
Il y a deux semaines, une embarcation de fortune partie de Zarzis (sud-est) avec à son bord 18 migrants avait disparu. Huit corps ont été retrouvés lundi par des marins. Parallèlement, les autorités tunisiennes ont démantelé quatre réseaux d’immigration clandestine, actifs sur une nouvelle route migratoire qui passe par la Turquie puis la Serbie, selon M. Jebabli. Du printemps à l’automne, en raison de conditions météorologiques favorables, le rythme des tentatives de départs de migrants de Tunisie et de la Libye voisine vers l’Italie s’accélère, se soldant parfois par des noyades. Près de 200 migrants, en majorité des Tunisiens, ont été interceptés en mer samedi et dimanche alors qu’ils projetaient de rejoindre l’Europe en traversant la Méditerranée, selon le ministère de la Défense tunisien.
Depuis le début de l’année, plus de 22 500 migrants ont été interceptés au large des côtes tunisiennes, dont près de 11 000 sont d’origine d’Afrique sub-saharienne, selon des données officielles.
Plus de 200 personnalités du monde du cinéma au Festival Fi-Sahara
La comédienne basque espagnole Itziar Ituño, devenue célèbre dans le monde entier grâce à son rôle dans « La Casa de Papel », où elle joue l’inspectrice de police Raquel Murillo, a annoncé sa participation à la prochaine édition du Festival du film Fi-Sahara, en soutien à la cause du peuple sahraoui, en lutte pour sa liberté et son indépendance. Le festival Fi-Sahara a débuté mardi dernier et se tiendra jusqu’au demain, sous le slogan « Mettons fin au colonialisme au Sahara occidental ». Dans son discours lors de la cérémonie de présentation, Abdullah Arabi, le représentant du Front Polisario en Espagne, a souligné que le festival Fi-Sahara est un « outil pour dénoncer l’injustice subie par le peuple sahraoui et pour exiger une solution rapide et juste visant la décolonisation par le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », comme l’exige l’ONU. Environ 200 personnalités du monde du cinéma d’une vingtaine de pays, dont la Norvège, les États-Unis, la France, le Mexique, la Colombie, l’Italie, l’Argentine, les Pays-Bas et le Burkina Faso, participent à l’événement. Parmi eux : l’acteur Carlos Bardem qui, avec son frère Javier, soutient depuis plus de dix ans la cause sahraouie.
4 500 personnels de la santé décimés par la Covid-19 au Brésil
Pas moins de 4 500 membres du personnel soignant sont décédés au Brésil après avoir contracté le nouveau coronavirus alors qu’ils s’efforçaient de sauver des vies durant la pandémie, selon un rapport publié jeudi par une confédération internationale des employés des services publics. Ces décès ont été enregistrés entre mars 2020 et décembre 2021. Parmi les victimes figurent
1 184 infirmières et infirmiers (huit sur dix sont des femmes), précise le rapport de l’Internationale des services publics (ISP). Celle-ci regroupe plus de 700 syndicats représentant 30 millions de travailleurs dans le monde, selon son site officiel. Reposant sur des données officielles, le rapport de l’ISP a été fait pour analyser les politiques publiques face à un événement d’une telle ampleur au Brésil et dans d’autres pays. Avec 687 026 décès dus à la Covid-19 à ce jour, le Brésil a le deuxième bilan le plus lourd au monde derrière les États-Unis, selon les chiffres publiés par le ministère brésilien de la Santé.
Des milliers d’Australiens appelés à l’évacuation contre les inondations
Les autorités australiennes ont demandé hier à plusieurs milliers de citoyens d’évacuer leurs domiciles dans le sud-est du pays pour échapper aux inondations qui menacent les localités de trois États différents. Vendredi matin, la montée rapide des eaux a submergé Maribyrnong, en banlieue de Melbourne, dans l’État de Victoria, qui a été le plus touché. Le gouvernement de cet État, le deuxième plus peuplé d’Australie, se prépare à rouvrir un centre de quarantaine du Covid-19 pour abriter les personnes dont les maisons étaient inhabitables, a déclaré vendredi matin le dirigeant de l’État, Daniel Andrews. « C’était une inondation très, très importante et c’est loin d’être terminé », a-t-il déclaré à la radio ABC. « Le vrai défi est que les eaux continuent de monter et que de plus en plus de maisons sont inondées, de plus en plus de localités sont isolées », a-t-il souligné.Le nord de la Tasmanie, un État insulaire situé au sud du Victoria, se préparait également vendredi à des inondations majeures. Des ordres d’évacuation massive ont été émis et les fortespluies ont forcé la fermeture de quelque 120 routes. « Les inondations mettent des vies en danger », a déclaré le service d’urgence de l’État de Tasmanie dans un communiqué.
Les Etats-Unis paient un lourd tribut à cause de l’accès facile aux rarmes
Un tireur a tué cinq personnes dont un policier qui n’était pas en service, hier à Raleigh, dans le sud-est des États-Unis, a annoncé la maire de cette ville. Plusieurs personnes ont également été blessées, et le tireur est toujours en fuite mais « encerclé », ont rapporté lors d’une conférence de presse, les autorités de cette municipalité de Caroline du Nord. « À environ 20H00 (00h00 GMT vendredi, ndlr), la police de Raleigh a indiqué avoir encerclé un suspect dans une résidence de la zone », a dit la maire Mary-Ann Baldwin, déplorant « un jour triste et tragique ». Parmi les blessés, dont les autorités n’ont pas donné le nombre, figure un policier cynophile dont le pronostic vital n’est pas engagé, selon Mme Baldwin. Les États-Unis paient un très lourd tribut à la dissémination des armes à feu sur leur territoire et à la facilité avec laquelle les Américains y ont accès. Environ
49 000 personnes sont mortes par balle en 2021, contre 45 000 en 2020, qui était déjà une année record. Cela représente plus de 130 décès par jour, dont plus de la moitié sont des suicides.