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TENSION EN MER ROUGE L’Algérie, voix de la paix au Conseil de sécurité

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« Les États côtiers sont les premiers responsables de la sécurité maritime en mer Rouge », a déclaré le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, Amar Bendjama. I l intervenait au cours d’un briefing sur les récents développements en mer Rouge. Amar Bendjema a averti que « tout effort collectif qui ne compterait pas sur la participation active de ces États est voué à l’échec ». Il a évoqué la création du Conseil des États du Golfe et d’Afrique sur la côte de la mer Rouge et le golfe d’Aden comme un « cadre au service de la sécurité et des intérêts économiques dans cette région maritime stratégique ». L’Algérie a ainsi marqué son entrée au Conseil de sécurité en tant que membre non permanent pour la période 2024-2025. Par la voix de son représentant permanent auprès de l’ONU, l’Algérie a mis en garde contre l' »émergence d’un conflit régional aux conséquences incontrôlables » en mer Rouge et en appelant à « éviter de prendre toute mesure susceptible d’aggraver la tension au Yémen et de saper les grands efforts déployés par l’envoyé spécial de l’ONU dans la région ». Amar Bendjama a souligné l’engagement de l’Algérie en faveur du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Il a estimé que ces développements en mer Rouge « ont des conséquences majeures sur la sécurité économique et maritime de la région », ajoutant que « la mer Rouge constitue un corridor essentiel pour le commerce mondial et est responsable d’environ 15% des activités maritimes mondiales, et protège la navigation maritime dans la région ». Il a appelé, à cet effet, à « remédier aux causes profondes des entraves à la liberté maritime afin d’aboutir à une réponse globale ». Pour rappel, en solidarité avec la population palestinienne de Ghaza, soumise à une agression génocidaire à travers les bombardements, les pilonnages et le blocus mis en œuvre par l’entité sioniste, soutenue par les ÉtatsUnis et leurs alliés de l’OTAN, les navires qui viennent des ports israéliens ou qui s’y dirigent, sont interdits de navigation en mer Rouge par les forces armées yéménites. Les États-Unis et la Grande Bretagne au lieu de remédier aux causes profondes de cette situation, en imposant à leur allié sioniste de cesser l’agression et de lever le blocus contre la population palestinienne de Ghaza, maintiennent leur soutien aux crimes commis par l’entité sioniste et, au contraire, menacent le Yémen. Les forces armées yéménites ont insisté sur le fait que seuls les navires desservant les ports de l’entité sioniste sont concernés par l’interdiction de naviguer sur cette voie maritime qui est empruntée, par contre, en toute sécurité, par les grandes économies du monde et des pays émergents qui continuent leurs activités commerciales en mer Rouge. Dès que l’agression et le blocus sionistes contre la population palestinienne prendront fin, les forces armées yéménites lèveront cette interdiction. Les chiffres donnés par les experts confirment l’impact désastreux de la guerre à Ghaza sur l’économie de l’entité sioniste, aggravé par les conséquences du blocus imposé en mer Rouge aux navires qui la desservent. C’est cette économie en perdition, durement frappée par l’action du Yémen, que les pays atlantistes veulent sauver. Les États-Unis et les pays atlantistes pensent également pouvoir perpétuer leur domination sur les voies maritimes commerciales au mépris des droits souverains des États côtiers concernés. Le site Al Mayadeen a rapporté que des manifestations massives rassemblant des millions de personnes en soutien au peuple palestinien et à sa résistance ont eu lieu hier au Yémen, notamment à Sanaâ où la marche a pris fin avec un communiqué condamnant les assassinats perpétrés par l’ennemi sioniste contre les dirigeants de la résistance. La même source indique que le communiqué a également affirmé «la pleine préparation et la disponibilité des manifestants à combattre et à engager aux côtés des forces armées yéménites une bataille directe avec l’ennemi américain». M’hamed Rebah

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