La Syrie, à feu et à sang depuis quatre ans, subit aussi les conséquences des frappes de la coalition internationale. Les bombardements menés notamment par les avions américains en Syrie ont fait 2 079 morts depuis le déclenchement de l’offensive aérienne, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), jeudi 23 avril.
Les raids ont notamment visé des positions de l’organisation Etat islamique (EI) dans les provinces de Homs, de Hama, d’Alep, de Raqa, d’Hassaké et de Deir-ez-Zor. Au cours de ces attaques, «1 922 combattants de l’EI, en majorité des étrangers, ont péri depuis le 23 septembre 2014 sur les positions et les sièges de l’EI ainsi que des terminaux pétroliers» à travers la Syrie, indique l’OSDH.
De plus, 90 combattants du Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaîda et rivale de l’EI, sont morts dans des frappes, notamment dans le nord du pays, et un rebelle islamiste a été tué dans un raid alors qu’il était prisonnier de l’EI. Le bilan fait également état de 66 civils syriens dont 10 enfants, précise l’OSDH. Les frappes de la coalition avaient notamment aidé les forces kurdes à chasser l’EI de la ville de Kobané, à la frontière turque, à la fin de janvier. En quatre ans, les violences en Syrie ont fait plus de 220 000 morts et contraint 11,2 millions de personnes à quitter leur foyer.