Le Service central de lutte contre la cybercriminalité de la Sûreté nationale a démantelé, lors d’une opération à grande échelle, 32 réseaux criminels organisés spécialisés dans l’escroquerie des citoyens via internet, avec arrestation de 197 cyber-escrocs ayant causé des préjudices financiers estimés à près de 53 milliards de centimes, indique mardi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). « Dans le cadre du renforcement de la sécurité numérique et de la protection des citoyens et de leurs biens contre la cybercriminalité, le Service central de lutte contre la cybercriminalité et ses brigades spécialisées ont mené une opération à grande échelle à travers l’ensemble des wilayas du pays, ciblant des réseaux spécialisés dans l’escroquerie et l’arnaque en ligne », précise la même source. « Les investigations menées, plusieurs jours durant, à la faveur de techniques de recherche et d’investigation numériques, et sous la supervision des procureurs de la République, ont abouti au démantèlement de 32 réseaux criminels organisés spécialisés dans l’escroquerie via internet, dont un réseau international opérant depuis un pays asiatique, ainsi qu’à l’arrestation de cinq de ses membres et de 197 autres impliqués, dont 31 faisant l’objet de mandats d’arrêt pour des crimes d’escroquerie », ajoute le communiqué. Les analyses criminelles des données ont révélé « les méthodes utilisées pour la collecte des informations sur les victimes, reposant sur l’ingénierie sociale, le hameçonnage (phishing), les attaques via des logiciels de vol de données et l’usurpation d’identité d’entreprises publiques et privées, ce qui a causé aux victimes un préjudice financier en monnaie nationale dépassant 52 milliards et 900 millions de centimes, en plus d’autres sommes en devises étrangères ». « Les mis en cause ont été présentés devant les procureurs de la République territorialement compétents », souligne le communiqué de la DGSN. A cet égard, la DGSN appelle l’ensemble des citoyens à « faire preuve de prudence et de vigilance dans leurs transactions postales et bancaires via internet, à vérifier l’origine des messages et des appels et à ne jamais partager leurs informations personnelles ou cliquer sur des liens suspects ».
Vieux remèdes et IA : l’OMS recherche des preuves d’efficacité de la médecine traditionnelle
Le deuxième sommet de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la médecine traditionnelle s’ouvre, mercredi à New Delhi, avec l’ambition de promouvoir scientifiquement certains traitements traditionnels en recourant aux nouvelles technologies, dont l’intelligence artificielle (IA). L’agence onusienne espère notamment rendre ces pratiques, comme l’acupuncture, la médecine ayurvédique – née en Inde – ou les remèdes à bases de plantes – plus compatibles avec les systèmes de santé modernes. La médecine traditionnelle « n’appartient pas au passé », a souligné le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans une vidéo, précisant que sa demande « ne cesse de croître à travers les pays, les communautés et les cultures ». Selon Shyama Kuruvilla, directrice du Centre mondial de médecine traditionnelle de l’OMS à Jamnagar, dans l’Etat du Gujarat, le recours aux remèdes traditionnels est « une réalité à travers la planète », pertinente que « 40 à 90% des habitants de 90% des Etats membres de l’OMS y ont recours ». « La moitié de la population mondiale n’a pas accès aux services de santé de base, la médecine traditionnelle est souvent l’offre de soins la plus proche, voire la seule disponible pour beaucoup », at-elle expliqué lors d’un entretien accordé aux médias. Toutefois, « moins de 1% du financement de la recherche mondiale en matière de santé est actuellement alloué à la médecine traditionnelle », selon l’OMS. L’agence la définit comme la « somme des connaissances, capacités et pratiques basées sur des théories, croyances et expériences propres à différentes cultures, explicables ou non, utilisées pour entretenir la santé, la prévention, le diagnostic ou le traitement » des maladies. L’OMS doit profiter de ce sommet pour lancer ce qu’elle présente comme le plus grand répertoire numérique mondial de recherches sur le sujet, une bibliothèque contenant 1,6 million de références scientifiques. La recherche est à « un moment charnière », selon Mme Kuruvilla, et la technologie, dont l’IA, permet d’appliquer une rigueur scientifique aux remèdes traditionnels. La responsable scientifique de l’OMS, Sylvie Briand, a souligné l’importance du rôle qu’elle pourrait jouer. « Elle peut cribler des millions de composés, nous aider à comprendre la structure complexe des produits à base de plantes et à en extraire les constituants pertinents pour maximiser les bénéfices et réduire les effets indésirables », at-elle expliqué.
L’Arctique a vécu l’année la plus chaude jamais enregistrée
L’Arctique a vécu son année la plus chaude jamais enregistrée, selon un rapport de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) paru mardi, qui dresse un tableau alarmant de cette région particulièrement soumise aux effets du réchauffement climatique. Entre octobre 2024 et septembre 2025, les températures ont été supérieures de 1,6 C à la moyenne enregistrée entre 1991 et 2020, selon le rapport annuel sur l’Arctique, qui s’appuie sur des données remontant à 1900. Tom Ballinger, co-auteur de l’étude, de l’Université d’Alaska a déclaré à des médias qu’il était « alarmant » de voir un tel réchauffement sur une période aussi courte, qualifiant la tendance d' »apparemment sans précédent à l’époque récente et peut-être depuis des milliers d’années ». L’année analysée par la NOAA comprend l’automne le plus chaud, le deuxième hiver le plus chaud et le troisième été le plus chaud en Arctique depuis 1900. Cette région, qui englobe le pôle Nord, est touchée par un phénomène appelé « amplification », qui fait qu’elle se réchauffe plus vite que les latitudes moyennes. Ce mécanisme est dû à de nombreux facteurs, comme la perte de la couverture neigeuse et de la banquise. En mars 2025 a été enregistré un recul inédit de la banquise de l’Arctique, avec le pic d’étendue le plus bas mesuré depuis le début de la surveillance par satellite.
Saisie d’armes artisanales et d’équipements sensibles à Ouargla
Les services de la Gendarmerie nationale de la wilaya d’Ouargla ont procédé à la saisie d’armes artisanales et d’équipements sensibles dans une ferme à Sidi Khouiled, avec l’arrestation d’un individu, indique mardi un communiqué des mêmes services. « Dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes sur le territoire de compétence du groupement territorial de la Gendarmerie nationale d’Ouargla, et sur la base d’informations parvenues à la brigade territoriale de Sidi Khouiled faisant état de la présence d’armes et d’équipements sensibles dans une ferme comprenant deux habitations, et après accomplissement de l’ensemble des procédures légales relatives à la perquisition, une patrouille a été constituée et une opération de descente menée », lit-on dans le communiqué. L’opération a permis « la saisie d’un pistolet automatique avec son chargeur, de deux pistolets artisanaux, d’un fusil de chasse, d’un drone avec l’ensemble de ses accessoires, des talkies walkies, de cartouches et d’une quantité de poudre ». Les mêmes services ont également procédé à « la saisie de capsules de cartouches, 2.547 caméras de différents types, ainsi que de 2.160 boîtes d’encens de fabrication étrangère ». Le propriétaire de l’une des habitations a été arrêté, tandis que le second suspect demeure en fuite. La brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Sidi Khouiled « a ouvert une enquête sur cette affaire » et « le mis en cause sera présenté devant les juridictions compétentes après parachèvement des procédures légales ».
Le salon national dédié à la diversification économique et à la souveraineté alimentaire en janvier à Batna
La wilaya de Batna accueillera, du 11 au 13 janvier prochains, le premier salon national de la diversification de l’économie et de la souveraineté alimentaire, a annoncé, jeudi, le directeur des services agricoles (DSA), Ahmed Sebki. Le même responsable a précisé, en marge de la remise, au siège de la wilaya, de 8 actes de concession à des agriculteurs activant dans plusieurs communes, en présence du wali, Riadh Benahmed, que le salon sera organisé à Timgad en coordination avec la chambre de l’agriculture, et verra la participation de tous les acteurs du secteur, dont l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), la Fédération nationale des avculteurs (FNAV), des représentants des différentes filières agricoles ainsi que des investisseurs. Il est également prévu, selon M. Sebki, l’organisation, en marge du salon, d’expositions mettant en valeur différents produits agricoles, ainsi que des conférences et des ateliers encadrés par des spécialistes universitaires. Selon le DSA, la manifestation vise à »soutenir le développement durable et à encourager l’entrepreneuriat dans le domaine agricole en valorisant et en diversifiant les ressources du secteur, le tout en créant un espace réunissant producteurs, investisseurs et universitaires au service de l’agriculture et de l’économie nationale ». La même source a indiqué que des préparatifs sont intensément menés pour assurer le succès de ce salon national qui coïncidera avec la célébration du Nouvel An amazigh.















































