Les services de Sûreté de la wilaya d’Alger ont procédé au démantèlement d’une bande de quartier, à l’arrestation de sept (7) individus suspects et à la saisie d’armes prohibées, a indiqué dimanche un communiqué de ce corps de sécurité. « Les services de Sûreté de la wilaya d’Alger, représentés par la première Division de la Police judiciaire, ont arrêté sept (7) suspects, dont des repris de justice, activant au sein d’une bande de quartier dans les cités Mohamed Belouizdad (ex-Belcourt), Nessira Nounou et Larbi Tebessi, outre la saisie d’armes blanches de différents types », précise le communiqué. Les faits « remontent à des signalements reçus via le numéro vert 1548, en coordination avec le centre de commandement et de contrôle, faisant état d’une rixe à l’arme blanche entre plusieurs individus dans les quartiers Mohamed Belouizdad, Nessira Nounou et Larbi Tebessi à Alger, en sus d’une vidéo documentant l’incident par nos services compétents », ajoute la même source. Suite à quoi, « les éléments de la brigade se sont immédiatement rendus sur les lieux, où sept (7) suspects ont été arrêtés et cinq (5) armes blanches de différents types et tailles ont été saisies, ainsi qu’un flacon d’une solution sédative et une quantité de drogue ». Après l’achèvement des procédures pénales, les suspects ont été déférés devant le parquet territorialement compétent, conclut le communiqué.
Un réseau criminel spécialisé dans le trafic de drogues et de psychotropes démantelé à Oran
Les services de police d’Oran ont démantelé un réseau criminel composé de sept individus spécialisés dans le trafic de drogues et de psychotropes, ont indiqué, dimanche, les mêmes services. L’opération a été menée suite à des informations reçues par la brigade de lutte contre le trafic illicite de drogues et de psychotropes, relevant du service de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya d’Oran, faisant état de la présence d’individus impliqués dans le trafic de stupéfiants et de psychotropes en milieu urbain, a précisé la cellule de communication et des relations publiques de la Sûreté de wilaya. Après une surveillance étroite des déplacements et des activités criminelles des suspects, leur identification et la localisation de leur repaire, ainsi que l’accomplissement de toutes les procédures légales, un plan d’intervention rigoureux a permis l’arrestation de sept individus récidivistes, , a-t-on fait savoir de même source. Lors de l’opération, les policiers ont saisi 34 grammes de résine de cannabis, 66 comprimés psychotropes de type Pregabaline 300 mg, 4 téléphones portables, ainsi qu’une somme d’argent provenant du trafic. Les suspects arrêtés ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal d’Es-Senia pour trafic de drogues et de substances psychotropes, indique-t-on de même source.
5 morts et 338 blessés sur les routes ces dernières 24 heures
Cinq (5) personnes ont trouvé la mort et 338 autres ont été blessées dans des accidents de la route, survenus ces dernières 24 heures dans plusieurs wilayas, indique lundi un bilan de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Bejaia, avec 2 morts et deux blessés, suite au dérapage d’un véhicule léger suivi d’une chute dans un ravin dans la daïra de Darguina, précise la même source. Durant la même période, le dispositif de la Protection civile pour la surveillance des plages autorisées à la baignade a effectué un total de 872 interventions pour le sauvetage de 636 personnes d’une mort certaine, alors que 202 autres ont été prises en charge sur les lieux et 31 évacuées vers les structures sanitaires locales, note le communiqué, déplorant toutefois un cas de décès par noyade en mer (un homme de 27 ans) dans une plage interdite à la baignade à Boumerdes. Le bilan de la Protection civile fait état également deux autres cas de décès par noyade dans un bassin d’eau dans la wilaya de Souk Ahras, précisant qu’il s’agit de deux adolescents (14 ans). La Protection civile note aussi que les opérations d’extinction de 3 incendies dans les wilayas de Blida, Tizi Ouzou et Bejaia sont toujours en cours, précisant que les unités de la Protection civile d’autres wilayas ont été appelées en renfort, appuyées par des moyens aériens de lutte contre les incendies. En outre, le dispositif de lutte contre les incendies de forêts et de récoltes à procédé, durant les dernières 24 heures, à l’extinction de 25 incendies, à travers plusieurs wilayas du pays.
La police costaricienne annonce la saisie de plus d’une tonne de cocaïne
La police costaricienne a saisi plus d’une tonne de cocaïne dans un véhicule et arrêté deux personnes dans le sud du pays, a annoncé dimanche le ministre de la Sécurité, Mario Zamora, rapportent, hier, les médias locaux. Dans le quartier de Piedras Blancas, à Osa, les forces de l’ordre ont intercepté à un poste de contrôle un véhicule « transportant 1.299 colis de cocaïne, vraisemblablement d’un kilogramme chacun », a précisé le ministre. « Deux personnes » qui portaient un fusil AR-15 « ont été arrêtées », a-t-il ajouté. Ces arrestations s’inscrivent dans le cadre d’opérations policières menées dans le sud du pays, selon le ministre. Le Costa Rica est confronté à « une recrudescence des opérations des cartels colombiens et mexicains de narcotrafiquants » indique la même source. Ils en ont fait une plaque tournante logistique et de transit des drogues vers d’autres pays, principalement les Etats-Unis, premier consommateur mondial de cocaïne.
Les USA suspendent le vaccin anti-chikungunya
Les autorités sanitaires américaines ont suspendu l’autorisation du vaccin anti-chikungunya développé par le laboratoire franco-autrichien Valneva, appuyant leur décision sur de nouveaux cas d’effets secondaires, a annoncé lundi le groupe. « Cette suspension entre en vigueur immédiatement et implique une interruption de l’envoi et de la vente d’Ixchiq », nom commercial du vaccin, « aux Etats-Unis », a détaillé Valneva dans un communiqué. Ce traitement avait été suspendu au printemps pour les plus âgés dans l’Union européenne avant d’être réautorisé.
L’Antarctique de plus en plus impacté par le tourisme
Déjà affecté par le réchauffement climatique, l’Antarctique est également de plus en plus impacté par les effets du tourisme et de la recherche scientifique, révèle une étude publiée mercredi dans Nature Sustainability. Dans les zones d’activités humaines, la concentration de particules fines contenant des métaux lourds est dix fois plus élevée qu’il y a 40 ans, alerte cette étude. Au cours des deux dernières décennies, le nombre de touristes dans la région est passé de 20.000 à environ 120.000, selon l’Association internationale des opérateurs touristiques de l’Antarctique. « L’augmentation de la présence humaine en Antarctique suscite des préoccupations concernant les polluants issus de la combustion des véhicules, notamment les particules contenant du chrome, du nickel, du cuivre, du zinc et du plomb », indique l’étude. Les navires qui transportent les touristes utilisent des combustibles fossiles à l’origine des particules fines. Celles-ci sont responsables de l’accélération de la fonte de la neige, affirme Raul Cordero, scientifique de l’Université de Groningen (Pays-Bas) et co-auteur de l’étude. « La neige fond plus rapidement en Antarctique en raison de la présence de particules polluantes dans des zones fréquentées par les touristes », a-t-il expliqué lors d’un entretien avec des médias depuis Santiago. « Un seul touriste peut contribuer à accélérer la fonte d’environ 100 tonnes de neige », assure-t-il. Une équipe de chercheurs venant de pays comme le Chili, l’Allemagne et les Pays-Bas ont parcouru pendant quatre ans environ 2.000 kilomètres en Antarctique afin de mesurer la présence de cette contamination. Les métaux lourds ont également augmenté en raison des expéditions scientifiques, dont les séjours prolongés peuvent avoir un impact jusqu’à 10 fois supérieur à celui d’un touriste, souligne l’expert. L’étude reconnait des « progrès » dans la protection de l’Antarctique, comme l’interdiction du fioul lourd, un dérivé du pétrole, et l’utilisation de navires combinant électricité et combustibles fossiles. Cependant, « pour réduire l’empreinte des activités humaines énergivores en Antarctique, il sera nécessaire d’accélérer la transition énergétique et de limiter l’usage des combustibles fossiles, en particulier à proximité des zones sensibles », affirme l’étude. L’Antarctique perd rapidement sa masse en raison du réchauffement climatique. Selon l’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace (NASA), le continent blanc perd 135 milliards de tonnes de neige et de glace par an depuis 2002.