Dans un communiqué publié sur la page facebook de la wilaya d’Adrar, l’établissement hospitalier ‘’Ibn Sina’’ dément que «son service de pédiatrie soit actuellement surchargé et subit une pression due aux admissions liées au virus de la fièvre du Nil occidental ».
La même source a précisé que «les cas enregistrés sont normalement pris en charge par le corps médical en procédant à des analyses de laboratoire des cas suspects au niveau de l’Institut Pasteur d’Alger assurant que toutes les ressources au niveau du département ont été mobilisées ».
L’hôpital a également rassuré que « la situation est maîtrisée sans enregistrer la moindre défaillance. Le suivi de la situation sanitaire est effectué par une équipe médicale spécialisée en pédiatrie ainsi qu’en épidémiologie et en médecine préventive ». La direction de l’établissement a vivement dénoncé ce qu’elle a qualifié comme « les fake-news ayant semé la panique au sein de la population » et sont «considérées comme une atteinte à la tranquillité publique ». Aussi, la direction de l’hôpital Ibn Sina d’Adrar se réserve « le droit de recourir à une action en justice si nécessaire ». L’institution sanitaire a rappelé que la direction de la santé de la wilaya avait précédemment lancé des journées de formations dans le but de «sensibiliser la population sur le virus en présence de chercheurs de l’Institut Pasteur. Le virus du Nil occidental est une maladie qui se transmet principalement par les piqûres de moustiques infectés par le virus. Les symptômes comprennent de la fièvre, des maux de tête, des courbatures, de la fatigue et des nausées. Dans de rares cas, certaines personnes peuvent développer des complications plus graves telles que l’encéphalite ou la méningite, entraînant des symptômes tels que de violents maux de tête, une forte fièvre, une raideur de la nuque, une confusion, des crises d’épilepsie et une paralysie.
Ania N.