Accueil À LA UNE Stratégie économique : L’apport des entreprises publiques appelé à être renforcé

Stratégie économique : L’apport des entreprises publiques appelé à être renforcé

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Les entreprises publiques, plus particulièrement les plus importantes d’entre elles, sont appelées à contribuer au renforcement des capacités de production, de diversification de l’économie nationale et de création d’emplois.
Elles ont programmé des investissements dans ce sens. Les travaux de la 197e session du Conseil des participations de l’Etat (CPE) présidés ce jeudi au Palais du Gouvernement, par le Premier ministre par intérim, Sifi Ghrieb, ont été l’occasion de souligner l’importance de la concrétisation de ces investissements. La réunion a été consacrée aux perspectives de développement de l’activité de nombre d’entreprises publiques opérant dans les domaines de l’industrie électrique, des télécommunications, de l’industrie pharmaceutique et de l’industrie du verre, indique un communiqué des services du Premier ministre. Parmi ces entreprises, le Groupe « Algérie Télécom » et ses filiales se sont distingués par leur participation à l’IATF 2025, organisée à Alger du 4 au 10 septembre 2025, ce qui leur a permis de consolider leur statut de référence nationale dans le secteur et de s’ouvrir aux marchés internationaux, en s’appuyant sur la qualité et la diversité de leurs services ainsi que sur une stratégie axée sur la transformation numérique durable et compétitive. Dans la même filière, l’opérateur de téléphonie mobile « Djezzy » était également présent à l’IATF 2025 en tant que partenaire stratégique du développement économique et numérique en Algérie et en Afrique. Djezzy affirme avoir déjà accompli des réalisations significatives en matière de connectivité, couvrant 95 % de la population à travers l’Algérie et déployant avec succès des services 3G et 4G dans les 58 wilayas. Son but, en tant qu’entreprise publique économique, est de devenir un acteur technologique majeur en Algérie. On sait qu’une des missions attribuées au secteur public économique est de contribuer avant tout aux objectifs fixés par le gouvernement en matière de développement dans tous les domaines et, en priorité, de répondre à l’urgence qui est la création d’emplois et de revenus, ainsi qu’à l’impératif de la diversification de l’économie pour la libérer de la dépendance des recettes des ventes d’hydrocarbures sur le marché international. La dynamique ambitieuse à l’international est également une des préoccupations majeure des entreprises publiques économiques. C’est ce qui a justifié leur forte présence à l’IATF 2025, dans l’objectif de renforcer leur présence sur les marchés du continent, perçu comme un espace naturel de coopération économique et industrielle. En décembre dernier, en tant que ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb avait entamé une série de rencontres avec les responsables des groupes industriels publics en vue d’évaluer leurs performances, celles de leurs filiales et entreprises affiliées, afin de garantir leur efficacité et de remédier aux dysfonctionnements et obstacles qu’ils rencontrent.
À cet effet, il avait tenu des réunions de travail au siège du ministère avec les responsables du Groupe des industries locales (Divindus), du Groupe des industries électroniques, électroménagères et électriques (Elec El Djazair), de la Société nationale de sidérurgie (SNS), ainsi que du Groupe Algerian Chemical Specialties (ACS) et leurs filiales respectives. Une feuille de route avait été élaborée et des instructions concrètes avaient été données visant à améliorer les performances, l’efficacité et les résultats de ces groupes industriels et de leurs filiales, conformément aux orientations du président Abdelmadjid Tebboune, pour dynamiser le secteur industriel. Le ministre avait mis en avant l’importance d’élaborer un guide stratégique national pour l’industrie, portant sur les intrants, les extrants, les compétences nationales dans les métiers de l’industrie, les déchets industriels et les parcs de technologie industrielle, afin de servir de référence pour la prise de décisions au niveau des groupes publics, le développement de l’ingénierie inverse dans le domaine industriel, l’orientation des investisseurs et des startups, ainsi que pour les différents centres de recherche.
M’hamed Rebah

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