Une section de 18 stagiaires, option traitement des eaux, issue de l’institut national de la formation et l’enseignement professionnel, d’Aïn-Témouchent, a visité la station de prétraitement de la basse Tafna (35km au nord-ouest d’Aïn- Témouchent).
Elle s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec le mouvement associatif, la maison de l’environnement et la direction de wilaya, chargée de la formation professionnelle. En somme selon le président de l’association défense des intérêts des utilisateurs d’eau et protection de l’environnement, il s’agit de 10 modules arrêtées en commun accord avec la priorité donnée aux matières enseignées aux stagiaires et pour lesquelles un besoin pressant se fait sentir en matière de vulgarisation des techniques enseignées et de mise à niveau des connaissances des apprenants.
À ce titre, la prise d’eau de Tafna constitue, selon les organisateurs et le maitre de l’ouvrage, en l’occurrence la Seor, un atelier de recherches et d’expérimentation efficace pour les stagiaires. Pour rappelle, le projet de la dite station a été mis en route en 1985 et sa réalisation a été confié à la société espagnole Dragados. Il est conçu pour pomper l’eau de surface de l’oued de Tafna à l’aide de 07 pompes de 600l/s.
Ce niveau a été visité ce dimanche 20 mars 2016 par les stagiaires qui ont pris connaissance des différentes étapes de prétraitement des eaux pompées. Au début les stagiaires avaient suivi des explications du fonctionnement de la station au niveau de la salle de contrôle qui dispose un tableau synoptique. De là, il est aisé de suivre, surveiller et contrôler la marche des installations à distance. C’est ce que l’on appelle la télégestion. Trois types de pompage y figurent. Le premier vers des sortes de canaux munis de grilles pour éliminer les déchets solides pouvant endommager les pompes, le second vers les ouvrages dits dessableurs qui retiennent une bonne partie du sable par décantation et le troisième par injection de sulfate d’alumine nécessaire pour la floculation de la matière en suspension et la constitution des floques à éliminer par la suite. Les questions ne tarissaient pas, car on a l’impression que les apprenants avaient besoin d’un complément d’information en plus de ce qu’ils ont appris en classes. Le professeur de la matière traitement des eaux était satisfait des explications et c’était aussi une occasion pour raffermir ses connaissances et les confronter avec celles du terrain. En somme disait M. Touati, l’ingénieur responsable de la station de prétraitement, il s’agit de 250 mille mètres cubes d’eau qui se traitent par jour à ce niveau de pompage. Pour rappel l’eau traitée est destinée aux populations des wilayas d’Oran et d’Aïn-Témouchent. Pour plus d’information on a appris, par ailleurs, que la dite station est certifiée selon les normes usuelles mondialement usitées. En dernier lieu, l’orateur a conseillé les stagiaires de faire des recherches et les ouvrages sont disponibles en anglais, la langue du savoir et des techniques dans le monde.
Boualem Belhadri