La barbarie sioniste commise contre le peuple palestinien se poursuit au 40e jour depuis le 7 octobre et le début de l’agression israélienne contre la bande de Ghaza.
Alors que les manifestations populaires et la vague de colère à travers le monde s’intensifient, pointant du doigt le terrorisme sioniste contre le peuple palestinien, et face au mutisme occidental complice, plusieurs chefs d’État ont affiché leur exaspération. À l’instar du président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a déclaré hier qu’Israël était un « État terroriste, commettant des crimes de guerre et violant le droit international à Ghaza », Erdogan a également appelé Benjamin Netanyahou à annoncer si Israël possédait ou non des bombes nucléaires. À ce juste titre, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), qui vise la création au Moyen-Orient d’une zone exempte d’armes nucléaires, a été interpellée, en marge des travaux en cours de la 4e Conférence de l’OIAC, sur l’utilisation par l’entité sioniste du phosphore blanc prohibé. De son côté, l’Observateur euro-méditerranéen des droits de l’Homme, a indiqué qu’Israël, en empêchant l’acheminement des fournitures de soins médicaux vers l’hôpital, « a transformé les bâtiments du complexe médical Al-Shifa à Ghaza en centre de détention et de torture ». Pour sa part, la directrice exécutive du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Catherine Russell, a fait état de « plus de 4 600 enfants morts à Ghaza et environ 9 000 autres blessés lors de l’agression israélienne en cours, et la mort de 100 employés de l’UNRWA ». La responsable onusienne a également indiqué qu’« à Ghaza il n’y a désormais aucun endroit sûr pour le un million d’enfants palestiniens », appelant « à la protection des enfants conformément au droit international ».
Plus de 11 360 martyrs et plus de 30 000 blessés palestiniens, jusqu’où ira le génocide ?
Depuis le 7 octobre dernier, la bande de Ghaza est le théâtre de violentes agressions sionistes sans précédent, ayant fait au moins 11 360 martyrs et plus de 30 000 blessés. Toute une population privée d’eau, d’électricité, de nourriture et de médicaments, des bombardements intensifs sur les hôpitaux et des milliers de Palestiniens déplacés de force et dépossédés de leurs terres et biens, malgré les appels de la communauté internationale à un cessez-le-feu. À l’heure où nous mettons sous presse, des milliers de civils sont toujours bloqués à l’hôpital Shifa, encerclé par l’occupation avec des chars, où les médecins ont été contraints d’enterrer les corps de dizaines de martyrs, éparpillés dans les couloirs de l’hôpital, dans une fosse commune. Alors qu’aucun outil de désinfection et d’anesthésie n’est disponible, les blessures sont désinfectées uniquement avec de l’eau et du sel. Outre son agression contre Ghaza, l’armée d’occupation mène quotidiennement des raids et incursions dans des villages et villes de Cisjordanie et à El-Qods, accompagnés d’arrestations et de tirs de balles et de gaz lacrymogènes.
La résistance palestinienne gagne la guerre de l’information
Grâce à la diffusion en boucle d’images et de vidéos dévoilant l’atrocité des crimes de guerre contre les Palestiniens, la Résistance a gagné la bataille médiatique contre la machine de propagande israélienne et ses tentatives de justifier le génocide sioniste, mettant à mal la machine de guerre de l’occupation. Une intense diffusion qui a fait naître une immense solidarité chez l’opinion publique mondiale avec le peuple palestinien. En effet, la crédibilité des médias pro-israéliens, de ces mercenaires, influenceurs de réseaux sociaux et créateurs de faux-profils, ne cesse de connaître un recul conséquent et significatif. Mais réellement, la propagande sioniste a perdu du terrain, bien avant le Déluge Al-Aqsa. Comme ce fut le cas en février dernier, après l’enquête publiée sur l’entreprise sioniste « Team Jorge », pour ses tentatives de manipulation de l’opinion publique et de diffusion de fausses informations, en infiltrant les grands médias ainsi que les institutions internationales. Mais grâce à la formidable mobilisation de l’opinion publique internationale, ces groupes médiatiques occidentaux ont perdu leur aura. Citons à ce titre, le scandale de la chaîne d’info américaine CNN, prise en flagrant délit de mise en scène d’une attaque contre l’entité sioniste, révélée par un youtubeur américain. Notons également que les récits trompeurs de l’occupation, qui a voulu faire croire au monde, que l’hôpital Al-Shifa était en réalité une structure militaire de la Résistance, et que des prisonniers israéliens y étaient détenus, histoire de justifier la tuerie de bébés prématurés. Une information démentie par le correspondant de la radio militaire israélienne, Doron Kadosh,
35e anniversaire de la proclamation de l’Etat de Palestine, le combat continue
L’intensification de l’agression génocidaire de l’occupant sioniste dans les territoires occupés et à Ghaza n’a pas empêché la commémoration hier, depuis Alger, du 35e anniversaire de la proclamation de l’Etat de Palestine. Depuis le 15 août 1988, l’Algérie poursuit sa défense de la cause palestinienne. Notamment par l’appel du président Tebboune à « octroyer à la Palestine le statut d’État membre de l’ONU, de promulguer une résolution en vertu de laquelle il parrainera la solution à deux États, et de cesser les activités d’implantation de colonies dans les territoires palestiniens occupés », lors de la 78e session de l’AG de l’ONU. Ainsi, le combat continue, à la faveur de la résistance armée populaire et de la mobilisation de l’ensemble du peuple palestinien, et le soutien des peuples du monde aux droits légitimes des Palestiniens, de lutter contre l’occupant pour l’indépendance de la Palestine et sa capitale El-QODS. Hier, les Brigades d’Al-Qassam ont déclaré sur la plateforme Telegram, « en réponse aux massacres israéliens contre des civils », avoir « tué 7 soldats et attaqué un transporteur de troupes et un char avec 105 obus Al-Yassin au nord de la ville de Ghaza, En outre, la Résistance a bombardé deux chars et trois véhicules à l’ouest de la ville de Ghaza, en plus d’un char au sud-ouest de la ville et deux chars et un bulldozer au nord-ouest de Ghaza. La Résistance a également annoncé avoir bombardé la base aérienne de Re’im, dans le sud d’Israël, ainsi que le bombardement de la ville de Tel-Aviv, dans le centre d’Israël, avec une salve de missiles.
Hamid Si Ahmed