La grâce présidentielle décidée par Abdelmadjid Tebboune au profit des détenus arrêtés dans le cadre du mouvement populaire du 22 Février relance le cas du général-major à la retraite Ali Ghediri, sous les verrous depuis le 13 juin 2019.
Son dossier étant réexaminé le 7 février dernier par la chambre d’accusation près la Cour d’Alger, c’est aujourd’hui que l’ancien candidat à la Présidentielle avortée d’avril 2019 devrait connaître son sort. Jusque-là, la Cour suprême s’est prononcée en faveur du réexamen de son affaire après avoir accepté le pourvoi en cassation introduit par la défense de l’accusé. Avant même d’ailleurs cette grâce présidentielle, la question de sa libération a fait l’actualité judiciaire. Ses avocats aussi bien ses proches en tout cas caressent l’espoir de le voir retrouver la liberté. Accusé d’ « intelligence avec l’étranger » et de participer en temps de paix « à une entreprise de démoralisation de l’Armée pour nuire à la Défense nationale », avant que la Cour suprême ne soit saisie de son cas, Ali Ghediri pourrait bénéficier de la grâce présidentielle, à l’instar du journaliste Khaled Drareni ou encore l’activiste politique Rachid Nekkaz, pour ne citer qu’eux, qui ont été élargis.
F. Guellil
