Après Tlemcen, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelali Hassani Chérif, s’est rendu, hier à Oran, où il a supervisé l’ouverture des travaux de la rencontre régionale des élus du parti des wilayas de l’Ouest du pays organisée par le Secrétariat national sous le slogan « l’élu entre défis, réalité et paris de l’avenir ».
Dans son allocution, Abdelali Hassani Chérif, a rappelé d’emblée que les instances élues notamment pour les APC souffrent notamment du manque de financement car elles s’appuient uniquement sur les budgets de l’État. Elles souffrent également, ajoute le successeur d’Abderrezak Makri du blocage politique pour certaine cause, selon lui, par le dysfonctionnement de l’actuelle loi sur les partis. L’intervenant appelle, dans ce cadre, à revoir cette loi et à revaloriser l’exercice politique car, explique-t-il, les partis politiques à travers leurs élus jouent un rôle capital dans la gestion des affaires de la cité. Un rôle, dit-il, que ne pourraient jouer les différentes associations, la société civile dans son ensemble et les élus indépendants qui ne peuvent d’ailleurs se substituer aux partis politiques, rappelant par la même que les partis et les élus jouent un rôle de contrôle et de suivi de l’action et la politique générale du gouvernement et soumettent des propositions en temps opportun.
Le chef du MSP a mis en valeur le rôle des élus qui devraient travailler pour l’intérêt du pays et son développement et non pas pour des intérêts restreints, tout en relevant le besoin à des formations pour comprendre et avoir des attitudes et le réflexe de la bonne gouvernance. Vendredi, à partir de Tlemcen, dans l’Oranie, Abdelali Hassani Chérif a affirmé, à l’occasion de la rencontre des cadres et structures du parti, que le MSP, a une dimension nationale qui, selon lui, œuvre pour l’intérêt de la Nation et à sa renaissance et développement et se veut un modèle d’action politique démocratique, fondé sur une vision qui sert l’Algérie et puisant directement des principes de la déclaration du 1er Novembre 1954.
« Nous nous sommes réunis aujourd’hui pour discuter des moyens de faire avancer et de développer ce mouvement parce que nous avons lancé un projet majeur, qui consiste à parvenir à un accord politique, tel qu’établi par ceux qui se sont réunis lors de la déclaration du 1er novembre, et à tendre la main et à accepter afin de servir notre pays », a-t-il déclaré, assurant que le « Mouvement défend toutes les questions liées aux préoccupations des citoyens et n’hésite pas à coopérer avec tous ceux qui défendent les intérêts de la nation. ».
Le chef de file de ce parti de la mouvance islamiste a réitéré, par ailleurs, son soutien à la cause palestinienne. Une question centrale et prioritaire inclue dans le travail, les projets, et les objectifs du parti pour servir la cause palestinienne, a-t-il ajouté, appelant les plus hautes autorités du pays à utiliser tous les moyens de pression diplomatique et politique sur les puissances occidentales pour mettre fin à l’agression israélienne contre Ghaza.
B.O.
