La tenue, jeudi, de la rencontre annuelle du Conseil d’affaires algéro-britannique (ABBC), a été l’occasion pour Londres de manifester son souhait de voir l’Algérie participer au prochain Sommet Royaume-Uni-Afrique, prévu en 2024. Organisée à la Chambre des Lords, sous le patronage de la Baronne Symons, une amie de l’Algérie et présidente de la Chambre de commerce arabo-britannique, cette rencontre a permis, entre autre, d’évaluer la situation des relations bilatérales algéro-britanniques, ce qui permettra aux deux pays de relancer les bases d’un avenir commun prospère. Marquée par l’enthousiasme des participants à cette réunion annuelle, cette cérémonie symbolique, selon la présidente d’ABBC, Mme Olga Maitland, reflète « la présence britannique en Algérie, notamment par la promotion de la langue anglaise dans le système éducatif algérien ». « L’Algérie est un grand État moderne qui a pris son envol, se développe dans tous les domaines et qui offre des opportunités infinies », a confié celle qui a lancé en 2005 « l’Algérie British Business Council ». Pour sa part, la Baronne Symons s’est félicité du « partenariat remarquable et de la relation d’amitié florissante qui se sont établis entre l’Algérie et le Royaume-Uni », tout en étant persuadé que « ce partenariat multiforme prendra plus d’ampleur et touchera tous les secteurs de pointe sans aucune exception, dont l’intelligence artificielle, la nanotechnologie et le numérique ». Selon l’ex- ministre d’État au Moyen-Orient (2001 à 2005), « les décisions des dirigeants des deux pays ont permis d’établir un dialogue stratégique ». Appelant les autorités algériennes à « tirer profit de la mesure édictée par le gouvernement britannique de lever les barrières douanières sur les produits algériens », a souhaité une participation active de l’Algérie au prochain Sommet Royaume-Uni-Afrique, prévu en 2024 « en raison de son poids et de son rôle sur le continent ». Un appui du gouvernement britannique réitéré, notamment, par Lord Tariq Ahmad of Wimbledon, en qualité de ministre d’État chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Pour la partie algérienne, c’est l’ambassadeur d’Algérie à Londres, Nourredine Yazid, qui a fait part de « la détermination du gouvernement algérien à construire une économie forte, dynamique, résiliente et diversifiée, et à garantir toutes les facilités pour attirer et promouvoir les investissements britanniques en Algérie ».
Hamid Si Ahmed