Des vagues humaines ont envahi les rues de plusieurs capitales et grandes villes à travers le monde, samedi, pour dénoncer avec force l’agression génocidaire et barbare que mène l’entité sioniste contre Ghaza depuis le 7 octobre 2023.
Ces manifestations de solidarité mondiale, organisées sur tous les continents, ont également fustigé l’inaction complice de la communauté internationale, paralysée par le veto des puissances occidentales, notamment des États-Unis, qui bloque toute tentative d’imposer un cessez-le-feu et de tenir l’occupant sioniste responsable de ses crimes. De Berlin, où des milliers de personnes ont défilé dans le froid hivernal, à Londres, où Trafalgar Square a été envahi par des foules brandissant des drapeaux palestiniens, en passant par Stockholm, Aarhus, Copenhague, La Haye et Maastricht, les manifestants ont appelé à un arrêt immédiat des hostilités. Ils ont également réclamé l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne assiégée, où la situation humanitaire est décrite comme apocalyptique. Les pancartes et banderoles portaient des messages forts : « Stop au génocide à Ghaza », « Palestine libre maintenant », « Israël coupable de crimes de guerre ». Dans plusieurs de ces rassemblements, des portraits d’enfants martyrs palestiniens ont été brandis, accompagnés d’appels à la justice pour les milliers de civils massacrés. Dans les capitales de l’Amérique latine, des mobilisations massives ont eu lieu dans des villes comme Buenos Aires, Santiago et Bogota, où des militants ont dénoncé la complicité des grandes puissances dans l’escalade de la violence. Ils ont rappelé l’importance de briser le silence et de faire pression sur les instances internationales pour qu’elles agissent enfin face à ce qu’ils qualifient de « nettoyage ethnique ». Dans le monde arabe, les manifestations ont pris une dimension politique marquée, notamment au Maroc, où des appels explicites ont été lancés pour une rupture immédiate des relations entre Rabat et Tel-Aviv. Les manifestants ont dénoncé une alliance « coloniale » mutuellement bénéfique : tandis qu’Israël poursuit son occupation brutale en Palestine, le royaume marocain cherche à pérenniser son contrôle sur le Sahara occidental. À Amman, Bagdad, Beyrouth et Alger, les rues ont résonné d’appels à renforcer le soutien à la résistance palestinienne et à briser le blocus de Ghaza, notamment en exigeant l’ouverture permanente du passage de Rafah pour permettre l’entrée des aides humanitaires et l’évacuation des blessés. Alors que la solidarité mondiale s’intensifie, le bilan humain de l’offensive sioniste continue de s’alourdir. Selon les dernières données des autorités palestiniennes, plus de 44 664 martyrs, dont une majorité d’enfants et de femmes, ont été recensés depuis le début de l’agression. À cela s’ajoutent plus de 105 976 blessés, dont des milliers sont dans un état critique, en raison du manque de médicaments et d’équipements médicaux dû au blocus total imposé sur la bande de Ghaza. La Rapporteuse spéciale des Nations unies pour la Palestine, Francesca Albanese, a déclaré qu’il était « impératif » d’agir pour stopper ce qu’elle a qualifié de « destruction systématique ». Elle a dénoncé des « crimes de guerre » et des « crimes contre l’humanité » perpétrés par l’entité sioniste, affirmant que la communauté internationale ne peut continuer à détourner le regard. Dans leurs slogans, les manifestants ont également critiqué les doubles standards des puissances occidentales, qui n’hésitent pas à imposer des sanctions ailleurs mais refusent d’appliquer les mêmes mesures à l’entité sioniste, malgré ses violations répétées du droit international. À Ghaza, la population survit sous un déluge de bombes, sans eau, sans électricité et avec des hôpitaux submergés par les blessés. Face à cette tragédie, les peuples du monde entier rappellent que la lutte palestinienne est le symbole universel d’un combat pour la liberté et la justice. De plus en plus de voix s’élèvent pour exiger des actions concrètes : la fin du blocus, des sanctions contre l’entité coloniale et la reconnaissance du droit des Palestiniens à vivre libres et en sécurité.
M. Seghilani
