Dans son allocution prononcée, à l’occasion, à l’Hémicycle de Zighoud Youcef, le président de l’APN a appelé les parlementaires à redoubler d’efforts et à accélérer la cadence pour atteindre les objectifs tracés, de surcroît, explique-t-il, que près de 40 projets de loi sont au programme, dont 8 sont recalés de la dernière session.
Des projets, ajoute-t-il, qui sont candidats à la hausse, et par conséquent, dit-il, il est attendu de tout un chacun, d’être à la hauteur de ce défi pour parvenir aux objectifs souhaités et rattraper, par la même, le retard accusé lors de la dernière session, de plus, enchaine-t-il, que les membres de l’Assemblée ont bénéficié des formations et ont acquis une expérience en matière de contrôle, en sus de la diplomatie parlementaire qui a accompagné la diplomatie officielle contribuant ainsi aux efforts colossaux consentis par l’Algérie sous la conduite du président Tebboune.
Le président de la première chambre du Parlement, a tenu, par ailleurs, à rappeler l’assistance, que l’ouverture de cette nouvelle session parlementaire intervient dans un contexte particulier sur le triple plan, national, régional et international, et constitue un prolongement des deux sessions précédentes où le Parlement a accompagné avec engouement les efforts du renouveau engagés par le pays pour faire de notre société, une société moderne qui , puise dans la technologie et le savoir, sur la base d’un arsenal juridique compatible avec la nouvelle Constitution, et ce, souligne -t-il, en dépit de multiples entraves à laquelle s’est confronté le monde dans son ensemble notamment la crise sanitaire du Covid-19 et les différentes crises et bouleversements qui ne sont pas sans conséquences sur notre pays également.
« L’Algérie aujourd’hui a pu réunir les conditions nécessaires pour le décollage et pour poursuivre son processus de renaissance à travers des institutions constitutionnelles qui exercent leurs fonctions en toute liberté décisionnelle, et en toute souveraineté. Des éléments importants pour pouvoir amorcer le développement souhaité. Des éléments dont sont, également, privés plusieurs pays en raison de l’allégeance, du fardeau des dettes extérieurs ou en raison de la situation interne de ces pays », a déclaré Boughali, tout en invitant l’ensemble des Algériens, à l’occasion de la nouvelle rentrée sociale, à ne ménager aucun effort et à s’impliquer fortement pour concrétiser les projets tracés.
Goudjil : « 75% des engagements du Président réalisés »
De son côté, Salah Goudjil a annoncé que le Sénat allait s’engager dans des initiatives auprès de l’Assemblée nationale pour examiner les voies et moyens qui permettront aux deux institutions de se compléter, de coordonner et de s’entendre car, explique-t-il, ces éléments se reflètent sur l’action du Gouvernement à travers notamment la définition des priorités, et des sujets qui doivent d’être débattus, et ce, en vue de créer un front interne au sein du Parlement en sus des relations avec l’extérieur notamment avec le parlement africain, arabe ou européen qui nécessite des révisions et une coordination diplomatique parlementaire qui devrait également être élargie, assurant, par ailleurs, que le profond de l’Algérie est tout d’abord africain, avec notamment la zone de libre-échange. Salah Goudjil, a estimé, par ailleurs, que le concept du non aligné doit être revu pour s’adapter, dit-il, aux nouvelles données léguées par un monde en perpétuelle mutation. Le président du Senat est revenu également sur le chemin parcouru par l’Algérie depuis 2019, soit depuis la consécration du président actuel à la tête de l’Etat algérien, en citant notamment l’élaboration de la nouvelle constitution, et le renforcement du caractère social de l’Etat algérien, en plus de renforcement du front interne dont l’idée, rappelle-t-il, venait du chef de l’État, et qui nécessite tout le soutien, rappelant, au passage, que 75% des 54 engagements du président Tebboune pris devant le peuple ont été réalisés.
B. O.
