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SERVICE DE CONTRE-ESPIONNAGE MAROCAIN : Un vent de mutinerie souffle sur la DGED

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Des officiers des services marocains ont adressé une lettre ouverte à M6 dans laquelle ils se sont plaints des errements de leur tutelle à la DGED, nid de délinquants, de corrompus et de dévergondés, confiée depuis 2005 à l’ancien camarade de classe de M6.
Un vent de fronde souffle sur la Direction générale des études et de la documentation (DGED), les services secrets marocains, confiés depuis 2005 à l’ancien camarade de classe de M6, Mohamed Yassine El Mansouri en remplacement de Ahmed El Harchi admis à la retraite. Il faut préciser dans ce cadre que le nouveau patron de la DGED fait l’objet de mandat d’arrêt international émis par la justice belge pour son implication dans l’affaire des députés corrompus du parlement européen et par la justice espagnole pour sa mise en cause dans l’affaire du logiciel espion Pegasus. Dans une lettre ouverte adressée au roi du Maroc, chef d’état-major, chef suprême des forces armées royales, de jeunes officiers de ce service d’espionnage et de contre-espionnage, ont fait part de ce qu’ils ont qualifié de sentiment d‘injustice et de démobilisation qui anime les agents qui sont soumis aux ordres scélérats de leurs officiers supérieurs qui ont outre-passé la réglementation et l’échelle de la hiérarchie. Dans leur lettre, ils affirment que depuis la nomination de Mohamed Chami, un civil au poste de chef de cabinet, la situation s’est tendue dans les différents services de la DGED. Ils affirment que ce dernier s’est arrogé tous les droits et toutes les attributions en prenant le contrôle du secrétariat général devenu le véritable centre de décision de la DGED. « Ce service devenu tentaculaire est aujourd’hui entre les mains d’un individu sans compétence, Mehdi El Hijaoui, cité dans plusieurs affaires de drogue et à moralité douteuse et révoqué du temps du général Abdelhak El kadiri », affirment les rédacteurs de la lettre ouverte. Les « mutins » affirment que cette situation a conduit au blocage de plusieurs directions opérationnelles et professionnelles du contre-espionnage à l’instar de la « home station chargée des enquêtes et de filatures » ou encore du service de l’action de contre-espionnage basé à Dendoune siège de l’unité d’élite militaire appelée « Unité atlas » dont la direction a été confiée au très controversée Colonel major Chorfi qui s’est illustré par des actes de prévarication et de corruption en recevant des rétributions pour des postes sensibles notamment les affectations à l’étranger. « Ses actes ont conduit à une mutinerie dont vous n’avez pas été onformé et qui a conduit même à une tentative de suicide d’un jeune officier rappelé arbitrairement du Gabon », indique la lettre Plus grave encore, ils citent le cas du colonel major Lahcen Amzil qui a pris le contrôle des activités du bureau de sécurité ne laissant à la direction de la DGED qu’une gestion partielle du dossier du Sahara occidental notamment à l’Onu pour accompagner la diplomatie lors des assemblées générales de cette institution ou de son Conseil de sécurité. Parmi les méfaits de cet individu, les rédacteurs du document dont nous détenons une copie, citent le cas de la mise sous écoute de la ligne de téléphone de l’ancien président français Nicolas Sarkozy dans ce qu’il a été convenu d‘appeler l’affaire du logiciel espion Pegasus « Les mutins » citent dans leur lettre ouverte le cas du colonel major Rami qui a créé plusieurs incidents dont le plus connu avec une princesse jordanienne dont le mari avait été kidnappé dans un pays africain ou encore ses ébats avec une prostituée au Malawi. « Cette dernière avait déposé contre lui une plainte pour agression sexuelle probablement à l’instigation des services secrets algériens et n’était l’intervention des agents du Mossad cette affaire aurait porté préjudice à al diplomatie marocaine », note le document qui rappellera que promu général cet individu s’est distingué par des gestes d’insubordination à l’égard de sa tutelle qu’il obligera de lui créer le poste de coordinateur avec les FAR, un poste qui n’existe pas dans l’organigramme de l’armée marocaine. Cette lettre prouve que le feu couve au Maroc puisque la fronde qui agite le front social s’est aujourd’hui étendue pour toucher la sphère des services névralgiques qui assurent à la famille royale et au makhzen leur puissance. La guerre qui secoue actuellement le commandement de la DGED pourrait s‘exacerber davantage dans les prochains jours puisque la bataille pour la succession du roi qu’on dit prêt à abdiquer pour introniser prochainement son fils, fait rage dans l’entourage de la famille royale, dans le makhzen et dans le cercle très fermé du palais royal où sévit le super conseiller André Azoulay qui est en train de manipuler pour faire du Maroc un territoire sous tutelle israélienne.
Slimane B.

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