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Série de réunions de haut niveau présidées par Ahmed Attaf

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Chargé par le président Abdelmadjid Tebboune, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, est, depuis dimanche, à New York, où il a présidé, hier, la réunion ministérielle du Conseil de sécurité consacrée à « la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne ». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres devait prononcer une allocution lors de cette réunion qui marque l’ouverture, au Conseil de sécurité de l’ONU, du débat trimestriel sur la question. Comme l’a annoncé Ahmed Attaf dans une interview accordée à Al 24, l’accord de cessez-le-feu entre la Résistance palestinienne, à travers Hamas, et l’entité sioniste, entré en vigueur dimanche 19 janvier, devait être au centre de cette réunion. À cette occasion, l’Algérie devrait réitérer son appel à la pleine mise en œuvre de l’accord et souligner la nécessité d’aller vers un cessez-le-feu permanent. Elle devrait également, apprend-on, insister sur l’importance de lever toutes les restrictions et les entraves à l’acheminement de l’aide humanitaire à la population palestinienne de la bande de Ghaza, et exiger un retrait complet des forces d’occupation sionistes des territoires palestiniens. Pour l’Algérie, qui a accueilli avec une « grande satisfaction » l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, il est nécessaire de concrétiser cet accord dans tous ses termes et ses dimensions, notamment celles relatives à l’activation d’un cessez-le-feu inclusif et permanent et la levée de toutes les restrictions imposées aux efforts d’aide humanitaire destinée au peuple palestinien, ainsi qu’au retrait des forces d’occupation israéliennes de ses territoires.
Un communiqué du ministère des Affaires étrangères a expliqué que » cette démarche qui a mobilisé les efforts et les initiatives de l’Algérie depuis son adhésion au Conseil de sécurité, constitue une réponse, bien que partielle, aux aspirations du peuple palestinien, et nécessite toutefois d’être complétée par d’autres démarches pour la reconstruction et l’unification des territoires palestiniens mais aussi l’ouverture de perspectives concrètes pour l’établissement d’un État palestinien indépendant et souverain comme solution juste, durable et définitive au conflit arabo-israélien, et condition sine qua non pour rétablir la sécurité et la stabilité dans l’ensemble de la région du Moyen-Orient ». Outre la réunion ministérielle du Conseil de sécurité consacrée à « la situation au Moyen Orient, y compris la question palestinienne », Ahmed Attaf va également présider une série de réunions et d’activités dans le cadre de la présidence algérienne tournante du Conseil de sécurité des Nations unies pour le mois de janvier en cours. Il s’agit de réunions de haut niveau programmées au Conseil de sécurité à l’initiative de l’Algérie, en vue de mettre en lumière les questions les plus pressantes du monde arabe et du continent africain, notamment les développements de la question palestinienne, la lutte contre le terrorisme en Afrique et la coopération entre les Nations unies et la Ligue arabe. À la veille de l’organisation de ces activités de haut niveau, Ahmed Attaf « a présidé une réunion de coordination au siège de la Mission permanente de l’Algérie auprès des Nations unies, en présence du Représentant permanent de l’Algérie, l’ambassadeur Amar Bendjama, et des membres de la Mission diplomatique algérienne à New York », a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Selon la même source, au cours de son séjour à New York, « le ministre d’État aura des entretiens avec les responsables onusiens, notamment le secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, et rencontrera nombre de ses homologues des pays frères et amis invités à participer aux travaux des réunions susmentionnées ».
M. R.

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