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SEPT DES 20 NOUVEAUX AMBASSADEURS NOMMÉS CONCERNENT LE CONTINENT : L’Algérie place ses diplomates en Afrique

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Les noms des ambassadeurs, consuls et consuls généraux algériens concernés par le dernier mouvement opéré par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans ce corps diplomatique ont été publiés dans le dernier numéro du Journal Officiel du 23 avril dernier.

Le mouvement a concerné 20 ambassadeurs dont 7 sur le continent africain à savoir en Afrique de Sud, Sénégal, Tchad, Rwanda, Kenya, Congo, et au Cameroun, alors que 3 consuls ont été appelés à d’autres fonctions et deux autres mis en retraite, tous exerçant en France. Huit consuls généraux ont été également touchés par le mouvement dont 4 ont été appelés à d’autres fonctions. Celui de Marseille (France) alors que les autres noms d’ambassadeurs ou consuls opéraient dans différents pays en Europe ou au Moyen Orient. Le mouvement dans le corps diplomatique et consulaire s’inscrit dans le cadre du redéploiement diplomatique de l’Algérie pour redynamiser l’appareil diplomatique du pays pour le mettre au diapason des exigences de l’heure en vue d’une prise en charge efficace des préoccupations de la communauté nationale à l’étranger, ainsi que les intérêts de l’Algérie sur les plans bilatéral, régional et international.
Le nombre important de diplomates touchés par le mouvement en Afrique pourrait s’expliquer par la nouvelle dynamique que connaît l’Algérie sur le continent et sur tous les plans qui nécessite une assistance diplomatique sans faille. En effet, l’Algérie s’est engagée dans de nombreux dossiers cruciaux en Afrique, au sein de l’Union africaine en tant qu’ensemble, ou en bilatéral : ressouder les rangs des pays du continent noir pour une meilleure représentation au sein des Nations unies, renforcer le partenariat bilatéral avec les pays africains, s’assurer un rôle de leader en économie comme en politique, en plus de son engagement sans relâche dans la recherche de solutions globales et pacifiques au conflits existants sur le sol africain à l’instar de la crise libyenne, le conflit malien, la question du Sahara occidental ou encore la problématique du Sahel infecté par des terroristes de tous bords et autres trafiquants transfrontaliers qui menacent la sécurité nationale et de la région toute entière. Intervenant en marge d’une réunion animée mardi au troisième jour du 25e Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics « Batimatec 2023 », qui s’est tenu à Alger , le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a affirmé que le marché algérien est en passe de devenir un véritable pôle stratégique et un pôle d’exportation vers le continent africain et bien d’autres pays. Hors de l’Afrique, le pays défend bec et angle ses intérêts, consolide la coopération bilatérale avec les pays étrangers, renforce sa présence et son rôle pivot à l’international profitant de la conjoncture actuelle née notamment de la crise ukrainienne et la crise énergétique qui en découle, et ambitionne de rejoindre les BRICS et bien d’autres objectifs comme le développement de l’Afrique à travers l’engagement d’un fonds d’un milliard de dollars. Toute cette dynamique nécessite un accompagnement diplomatique à la hauteur des attentes et des ambitions du pays sur le double plan régional et international pour faire de l’Algérie un pays respecté et écouté.
B. O.

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