Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a révélé l’ampleur des attaques majeures et graves contre les éléments des services de sécurité dans l’exercice de leurs fonctions et dans le maintien de la sécurité publique.
Lors de sa présentation du texte de loi modifiant et complétant l’ordonnance n° 66-156 du 18 Safar 1386 correspondant au 8 juin 1966, comportant le Code pénal, devant les membres du Conseil de la nation, le ministre de la Justice a déclaré que les autorités judiciaires ont traité 1 998 cas d’agressions commises par des bandes dans des quartiers contre les services de la sécurité nationale au cours de l’année 2022. En 2023, 1 840 cas d’agressions contre les services de sécurité ont été enregistrés, et au cours des deux premiers mois de l’année 2024 en cours, les autorités judiciaires ont traité 220 cas d’agressions. Tabi a affirmé que ces agressions constituent un meurtre prémédité, une amputation d’organes et une prise d’assaut du siège de la sécurité avec des armes blanches.
Face à cette réalité préoccupante, Abderrachid Tabi a proposé de durcir les sanctions contre ceux qui agressent les éléments des services de sécurité dans l’exercice de leurs fonctions. Ces sanctions doivent dissuader les agresseurs et renforcer la protection des forces de l’ordre. Dans ce contexte, le ministre de la Justice a déclaré que le texte de la nouvelle loi présenté devant les sénateurs «comprend l’inclusion d’un article spécifique pour insulte et agression contre la force publique et les sièges des forces de sécurité dans l’exercice de leurs fonctions et augmentant les peines qui leur sont imposées ».
Les amendements proposés par le ministre de la Justice visent à renforcer la sécurité des citoyens et à permettre aux éléments des services de sécurité d’exercer leurs missions de manière plus efficace.
Sarah O.