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Séisme politique aux États-Unis : L’incroyable élection de Donald Trump !

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Les États-Unis se sont réveillés avec un véritable séisme politique. Contre toute attente et faisant mentir sondages et projections post électorales le milliardaire Donald Trump sera élu président des États-Unis, avec une confortable avance de grands électeurs, cette particularité du scrutin présidentiel américain.

Une élection qui laisse KO la démocrate Hillary Clinton et qui interroge sur l’état de la première puissance mondiale, qui se veut aussi une démocratie exemplaire. On ne peut que se demander comment le candidat républicain qui a fait campagne avec un discours de grand démagogue, des mensonges et des – outrances à l’égard des noirs américains , des mexicains et des musulmans-dont il voulait interdire l’entrée en territoire américain a pu être élu créant un séisme politique et suscitant une inquiétude mondiale sachant qu’il va présider la première puissance mondiale. On ne peut que s’interroger également sur le motivations réelles d’un électorat qui a fait fi des innombrables dérapages misogynes ou xénophobes d’un candidat qui a été un cauchemar pour le parti républicain et qui a été renié publiquement par les barons du parti après ses sorties scandaleuses et une campagne ou l’insulte et l’invective ont prévalu. Plusieurs explications sont avancées: le rejet du système et de l’establishment dont Clinton et la représentante, sa longue carrière politique émaillée de scandales mais aussi la montée spectaculaire des inégalités jusqu’au malaise des « petits blancs » -qui se sentent menacés par l’évolution démographique- le communautarisme voire une revanche sur l’élection et le double mandat de Barck Obama, premier président noir de l’histoire des États-Unis. Il faut aussi s’interroger sur cette forme particulière de démagogie le populisme qui n’épargne aucune nation qui prétend défendre le peuple contre les élites ou contre les étrangers. Un discours de haine qui séduit en période de crise et de repli sur soi et que le milliardaire Trump, qui se soucie des
« pauvres » américains comme de l’an 40, lui qui ne paye pas d’impôts et qui mène un train de vie luxueux, une insulte aux millions de nécessiteux américains, a prodigué faute de programme politique . 45e président des États-Unis alors que jusque-là, il n’a jamais exercé le moindre mandat politique, Donald Trump est plutôt une icône de l’argent, de la démesure, star de télé-réalité, personnage de cartoon us. Le plus étonnant et que ni les médias, ni ses adversaires politiques, ni même son propre parti ne l’ont vu venir. Tout le monde pensait que la campagne présidentielle était un joujou de plus que s’offrait le milliardaire comme ses épouses la dernière une miss Unvers qu’il traite de haut. Alors pourquoi pas président des États-Unis  pour ultime hobby, pour cet enfant du Queens qui a une revanche à prendre sur la jet set new-yorkaise qui l’a toujours méprisée. Tout au long de sa campagne virulente il évoqué la nostalgie d’une Amérique fantasmée, blanche, sans crise, recroquevillée sur elle-même. Dès son premier discours, en roue libre, le milliardaire insulte les immigrés mexicains clandestins  : «Ils apportent des drogues, ils apportent du crime. Ce sont des violeurs.» Il défend une vision pessimiste de l’Amérique, des positions pro- armes, attise les peurs, le racisme, brandit son climato scepticisme comme un gage de défiance vis-à-vis des élites intellectuelles, de relance économique pour l’Amérique ouvrière, le tout en décomplexant les Américains gros consommateurs d’énergies fossiles. «Les attaques contre notre police et le terrorisme dans nos villes menacent notre mode de vie», martèle-t-il en clôture de la convention républicaine, le 21 juillet à Cleveland (Ohio). Il insulte tout le monde, s’en prend aux «femmes, handicapés, militaires, musulmans» En janvier prochain, il prendra ses quartiers à la Maison Blanche et la ce sera une autre paire de manche . Car s’il a réussi a gagner une élection présidentielle reste a savoir s’il a envie et s’il est en mesure de gouverner. La majorité républicaine au Congrés ne lui facilitera pas la tâche et calmera certainement ses ardeurs. Quiqu’il en soit, son élection a fait un heureux, Vladimir Poutine, premier chef d’État à le féliciter. Mais aussi Marine le Pen qui se voit déjà à l’Elysée. Elle laisse groggy la dynastie Clinton au grand dam du souverain marocain qui a misé des millions de dollars sur celle qui était censée couvrir son occupation coloniale du Sahara occidental.
M. Bendib

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