C’est sur les 577 sièges de la chambre basse du Parlement français que les électeurs ont été appelés, hier, au second tour pour élire les candidats des trois blocs politiques, issus du premier tour du scrutin législatif, dont ses résultats ont placé, à la première place le parti de l‘extrême droite, le Rassemblement national (RN), dirigé par Marine le Pen, le Nouveau Front Populaire de gauche à la deuxième place, lui succédant, le camp présidentiel, à la troisième place, un camouflet pour le locataire de l’Elysée, qui est à son second mandat et a appelé à des législatives anticipées, par son annonce de la dissolution de l’ex-parlement.
Au terme de la tenue, hier, du second tour, du scrutin législatif, lequel déjà bien avant l’organisation de son premier tour, les sondages annonçaient une percée de l’extrême droite au sein de l’institution parlementaire, et les Français craignant de voir les candidats de la formation politique, RN, héritière du parti de Jean Marie Le Pen, le Front National, en l’occurrence, siéger avec une majorité absolue, ils lui ont fait barrage, en se rendant massivement aux urnes pour glisser un bulletin en faveur du candidat du Nouveau Front Populaire de Gauche ou pour le candidat du camp présidentiel. Le second tour achevé, l’impératif de rechercher la meilleure voie et perspective politiques, outre à court et long terme et notamment en prévision des échéances futures, dont la présidentielle, pour freiner et faire barrage à l’avancée de l’extrême droite en France, semble s’imposer comme une démarche vitale, pour la majorité des français, notamment après la percée du FN, dans les institutions. Laquelle percée qui intervient suite à celle enregistrée au fil des années dans les rangs, de la société française, notamment les plus récentes, avec le nouveau habillage du FN, par le RN, sous le règne de Marine Le Pen, l’héritière du leg politique de son père, Jean Marie le Pen.
Hier, à midi le taux de participation aux élections législatives avait déjà, atteint 26,63%, selon le ministère français de l’intérieur, dépassant peu, celui enregistré au premier tour, qui était de 25,9% à la même heure, alors qu’il est question par ailleurs d’un record pour des élections législatives depuis 1981, qui était, pour rappel, de 28,3%. La mobilisation des électeurs a été forte, hier, avec une participation attendue au même niveau qu’au premier tour de ce scrutin, que les médias locaux et étrangers qualifient d’ «historique » même si le RN et ses soutiens n’ont pas fini par obtenir la majorité absolue des députés, pour former un gouvernement. Cette perspective a été mise en échec, par le retrait, là où le RN a décroché la 1ère place, des autres candidats, du Nouveau Front populaire de gauche et ceux du camp présidentiel, arrivés à la 3e place, au profit de celui, ayant obtenu la seconde place, au terme du premier tour, qu’il soit du NFP ou du camp présidentiel. Soit, ils étaient plus de 200 candidats de la gauche et du centre qui se sont désistés, après les dizaines de triangulaires, issues du premier tour, pour faire échec au RN, transformant du même coup en duels , les listes de candidats dans une course qui était beaucoup plus serré. La veille du second tour, de récents sondages d’opinion indiquaient que l’extrême droite allait remporté 170 à 210 sièges dans la future Assemblée nationale, très loin de la majorité absolue fixée à 289 députés. Quant au « Nouveau Front populaire », lequel a enregistré une percée lors du premier tour, allait, lui décrocher entre 155 à 185 sièges et le camp présidentiel, encore à la troisième place, était « susceptible » d’obtenir entre 95 et 125 sièges, soit un nombre beaucoup moins des sièges qu’il occupait à l’ex-assemblée législative. Les premières estimations des résultats du second tour, ont commencé, à tomber, hier, peu après notre mise sous presse. Il est à rappeler que les législatives anticipées en France, dont le second tour s’est achevé, hier, font suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Emmanuel Macron, au lendemain de l’échec de son camp aux élections du Parlement européen et la percée de l’extrême droite de pays de l’UE, lors de ces élections européennes, tenues le 9 juin dernier.
K. B.
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