En dépit des mesures prises récemment par le ministère de l’Agriculture pour éponger les dettes de la Société des courses hippiques et du pari mutuel Algérie (SCHPM), afin de permettre la reprise des courses après une grève illimitée, observée par les propriétaires de chevaux, la gabegie continue. Le directeur général de la SCHPM, Mohamed Retiti, n’est pas en mesure de traduire, dans les faits, toutes ces mesures prises par la tutelle, lors d’une réunion avec les propriétaires de chevaux. Pis, les mêmes problèmes minent toujours cette société. Coupure d’eau pour facture impayée de l’ordre de 75 millions de centimes. Idem pour la publication «Le Cheval», dont les dettes s’élèvent à 60 millions de centimes, et que le prestataire (Simpral) a décidé d’arrêter d’imprimer. Sans oublier les dotations des courses que la Société doit payer aux propriétaires de chevaux. À la SCHPM, le carnaval continue.
Mourad Wahid