La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a présidé, mardi à Alger, l’ouverture officielle de la 2e édition du Salon national des étudiants des arts et du patrimoine, et ce, dans le cadre de la commémoration du 68e anniversaire de la Journée de l’étudiant, célébrée le 19 mai de chaque.
Placée sous le thème « L’entrepreneuriat et son rôle dans la relance de l’économie culturelle », la cérémonie d’ouverture du Salon à Riadh El-Fath, dont les activités se dérouleront trois jours durant, a vu la présence du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, ainsi que des responsables d’établissements de formation relevant du secteur de la Culture et des Arts. Dans son allocution d’ouverture, Mme Mouloudji a affirmé que ce Salon constituait « un rendez-vous annuel durant lequel nous célébrons chaque année les réalisations des étudiants, et nous soutenons leurs idées et leurs visions », ajoutant que cet évènement « s’inscrit dans le cadre de l’intérêt particulier » qu’accorde le secteur de la Culture et des Arts à la formation artistique, ajoutant qu’il s’agissait également d' »une opportunité pour les étudiants des arts et du patrimoine des différentes écoles et instituts supérieurs des arts et du patrimoine, ainsi que des établissements de formation régionaux, d’échanger leurs créations et leurs expertises en matière de création, de musique et de théâtre » à travers leurs différentes présentations au Salon. Ce Salon reflète « la volonté du secteur de concrétiser les orientations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a appelé à l’appui de l’entrepreneuriat et de la numérisation », et ce, à travers « l’ouverture sur l’entrepreneuriat pour soutenir et orienter les étudiants du secteur vers la création de Start-up et de micro-entreprises, dans le but de relancer l’économie nationale », a jouté la ministre. Dans le même contexte, Mme Mouloudji s’est félicitée de l’adoption des textes de loi fixant l’organisation et le fonctionnement des instituts supérieurs relevant de son secteur, qui vient de se doter de l’Institut national supérieur du cinéma créé en application des orientations du Président de la République, pour « réunir les conditions idoines au lancement d’une industrie cinématographique efficiente ». Elle a également salué les dernières initiatives des établissements de formation sous tutelle, notamment « la volonté d’ouvrir la formation du troisième cycle », outre « les efforts majeurs » consentis pour la révision et l’unification des programmes de formation, au niveau des écoles régionales de musique et des arts plastiques. De son côté, le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a affirmé que ce Salon constituait « une opportunité pour renforcer la culture entre les deux secteurs », à travers l’appui à la formation dans les instituts et écoles des arts et du patrimoine, rappelant le soutien de son secteur aux jeunes innovants « en vue d’encourager et de promouvoir l’esprit entrepreneurial chez les étudiants ». Pour ce faire, des initiatives et des incitations s’imposent, à l’instar de la création d’incubateurs d’entreprises au niveau des instituts et des écoles des arts, outre la mise en place de « formules de financement » au profit des étudiants porteurs de projets d’entrepreneuriat dans le domaine de la culture et des arts. Le ministre a, dans ce contexte, évoqué l’introduction de « 24 nouvelles activités » relatives au secteur de la Culture et des Arts dans la nomenclature des activités de l’auto-entrepreneur. En marge du Salon, la ministre de la Culture et des Arts a signé une convention de coopération avec le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, qui a pour but de « promouvoir l’esprit entrepreneurial et l’innovation chez les étudiants et d’accompagner les porteurs de projets dans ce domaine pour contribuer à relancer l’économie culturelle ». Cette convention prévoit « la création d’un incubateur d’entreprises au sein de l’Ecole supérieure des beaux-arts dans un premier temps, avant sa généralisation à travers différents instituts et écoles sous la tutelle du ministère de la Culture et des Arts », en plus de « centres de soutien à l’entrepreneuriat visant à former les étudiants et les accompagner dans la réalisation de leurs projets dans ce domaine ». Organisé par le ministère de la Culture et des Arts, le Salon comprend des expositions des beaux-arts, des activités musicales et théâtrales, ainsi qu’une journée d’étude sur l’activation de l’entrepreneuriat dans les établissements de formation relevant du secteur. Cette manifestation connait la participation de plusieurs instituts supérieurs et établissements de formation en musique, beaux-arts, théâtre, cinéma et patrimoine relevant du secteur de la Culture et des Arts.