Le salon national d’arts plastiques, qu’abrite la maison de la culture Moufdi Zakaria à Ouargla, dans le cadre des festivités commémoratives de la guerre de libération du 1er novembre, est « devenu un rendez-vous d’échange et de partage d’expériences et de savoir-faire dans ce genre artistique », ont indiqué mercredi des participants au terme de cette manifestation culturelle annuelle.
Une trentaine d’artistes venus de 16 wilayas du pays exposer 75 œuvres artistiques, dont la peinture à l’huile, la calligraphie arabe et islamique, l’enluminure, la miniature et la sculpture, représentant diverses écoles, disciplines et tendances artistiques, ont pris part à cette 7ème édition organisée après une version virtuelle l’an dernier, en raison du confinement imposé par la pandémie du Covid-19, a déclaré le directeur de la maison de culture, Saîd Ouahbi Madani, en marge de cérémonie de clôture du salon. Ce rendez-vous culturel de trois jours (1-3 novembre) a pour objectif d’offrir un espace de rencontre et de communication aux artistes et encourager les nouvelles générations en leur permettant d’exprimer leurs talents dans cet art, a-t-il souligné. Ce salon constitue « une occasion propice de formation et d’apprentissage pour l’ensemble des artistes, qu’ils soient professionnels ou jeunes amateurs », en contribuant à la valorisation de l’art plastique et la promotion du goût artistique du public, a affirmé Brahim Merdoukh, artiste peintre (Ghardaïa). Abdelwaheb Selka, artiste peintre-sculpteur (Oran) a exprimé, lui, sa satisfaction quant à la participation « remarquable » de jeunes talents. « C’est vraiment encouragent, il y’a un joli travail, je pense que ces jeunes vont contribuer à la promotion de cet art en Algérie », a déclaré M. Selka qui est présent pour la seconde fois au salon d’Ouargla, en exposant quatre tableaux mettant en valeur la diversité et la richesse du patrimoine culturel algérien, ainsi que deux sculptures en bois. De son côté, Fatima Bouazza (Ouargla), qui a participé avec un tableau dénommé « Essadim » (la nébuleuse), n’a pas caché sa volonté d’améliorer ses connaissance en art plastique, en soulignant que cette exposition constitue une opportunité pour l’échange d’expériences entre les artistes plasticiens locaux et d’autres chevronnés venus d’autres régions. Cette édition a été marquée par l’organisation d’un concours du meilleur tableau sur la journée du 1er novembre 1954, dont la première place est revenue à Nour El-Houda Araallah (In-Salah), alors que Nassef Snoussi (Ouargla) a remporté le premier prix du concours de dessin d’enfants sur le même évènement historique, selon les organisateurs.