Le bureau de Conseil de la Nation, à sa tête son président par intérim, Salah Goudjil, a exprimé, hier, sa satisfaction après « le discours de franchise et de clarté » de chef de l’État, qui permettra à l’Algérie d’entrer dans « une étape importante de son histoire », a annoncé un communiqué de la chambre haute de Parlement. Le Sénat a précisé que cette étape permettra le retour de la parole au peuple, car elle est la source de toute autorité, puis de redonner de la légitimité aux institutions. Pour le Conseil de la Nation, le discours du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a répertorié les points de départ et les bases réalisés au cours de l’année écoulée, malgré l’impact de la pandémie de Covid-19. Le bureau du Conseil de la Nation a déclaré que le discours de chef du l’État a porté de nombreuses indications et orientations nationales pour établir les jalons de la nouvelle République. Le discours du chef de l’État à la Nation a également montré une fois de plus la sincérité de la relation entre le président et le peuple, à un moment charnière qui nécessite évaluation et correction, a ajouté le même communiqué. Pour rappel, dans son discours à la Nation, jeudi soir, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a annoncé plusieurs décisions importantes, faisant état d’autres à venir, dans le cadre du changement radical revendiqué par le Hirak « authentique béni », dont la dissolution de l’Assemblée populaire nationale (APN) – chambre basse de Parlement – et l’organisation d’élections législatives anticipées. « J’ai décidé de dissoudre l’APN dans sa composante actuelle. Nous allons passer, de suite, à des élections où l’argent, sale ou pas, n’aura point de place, des élections qui ouvriront leurs portes aux jeunes » pour que cette catégorie « ait son poids politique » à même de lui permettre d’accéder aux institutions élues, a déclaré le président Tebboune. « L’État œuvrera à aider ces jeunes, notamment pour mener leurs campagnes électorales dont nous prendrons en charge une grande partie », a-t-il ajouté. De cette manière, poursuit le président Tebboune, « nous aurons opéré un changement en injectant du sang neuf dans les organes de l’État et le parlement qui sera le porte-voix du peuple ».
Hamid Mecheri