Accueil L'EXPRESS Saisie de plus de 6 900 comprimés de psychotropes à El-Meghaïer

Saisie de plus de 6 900 comprimés de psychotropes à El-Meghaïer

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Une quantité de 6.910 comprimés psychotropes a été saisie et deux bandes criminelles composées de cinq (5) individus ont été démantelées par les services de la Police judiciaire (PJ) relevant de la sûreté de daïra de Djamaâ (wilaya d’El-Meghaïer), a-t-on appris mardi auprès de la cellule de communication et des relations publiques de ce corps constitué. Menée dans le cadre de la lutte contre les crimes de commercialisation illicite des drogues et psychotropes, les services de la police judiciaire, agissant sur informations faisant état de transport et de trafic de quantités de produits hallucinogènes à bord de véhicules commerciaux à destination des wilayas dans le Nord du pays, ont mis la main sur cette quantité de psychotropes et neutralisé les suspects, a expliqué la même source. La première opération a permis, suite à une souricière minutieusement dressée, d’intercepter un véhicule à bord duquel se trouvaient trois (3) individus et une quantité de 1.960 capsules de produits hallucinogènes, alors que la seconde opération a donné lieu à l’arrestation de deux (2) suspects et la saisie de 4.950 capsules de psychotropes à bord d’un autre véhicule commercial, a-t-on ajouté de même source. Les suspects seront présentés devant les instances judiciaires compétentes pour les charges liées aux crimes de « trafic de produits pharmaceutiques à bord de moyen de transport à haut risque » et « atteinte à l’économie nationale et à la santé publique », selon la même source policière.

Covid-19 : la pandémie est «loin d’être finie»
La pandémie de Covid-19 est « loin d’être finie », a annoncé mardi le directeur de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en marge de la publication par l’OMS des résultats de la dernière réunion du Comité d’urgence sur le Covid-19, qui s’est tenue vendredi dernier. « Alors que le virus fait une percée, nous devons le repousser », a déclaré le Dr Tedros, ajoutant lors d’une conférence de presse à Genève, que la pandémie de Covid-19 « est loin d’être finie. » « Alors que les hospitalisations et la transmission du Covid-19 augmentent, les gouvernements doivent déployer des mesures testées et éprouvées comme le port du masque, une ventilation améliorée et des protocoles de dépistage et de traitement », a-t-il poursuivi. Le chef de l’OMS s’est exprimé en marge de la publication par l’OMS des résultats de la dernière réunion du Comité d’urgence sur le Covid-19, qui s’est tenue vendredi dernier. L’agence onusienne a ainsi annoncé le maintien de la pandémie de Covid-19 au rang « d’urgence de santé publique de portée internationale », le plus haut degré d’alerte de l’organisation, suite à une décision unanime du Comité. Le Comité pointe la baisse des dépistages et du séquençage génomique, qui rendent « de plus en plus difficile » l’évaluation de l’impact des variants de Covid-19, et soulignent « l’inadéquation de la surveillance actuelle » de la pandémie.

Deux morts et deux blessés dans un accident de la circulation à Sétif
Deux (2) personnes sont décédées et deux (2) autres ont été blessées dans un accident de la circulation survenu durant la nuit de lundi sur la route nationale (RN) 28, à proximité de la commune d’El Maâdher (Sud de Sétif), a-t-on appris mardi auprès des services de la Protection civile. L’équipe d’intervention de l’unité d’Ain Oulmane est intervenue vers 23h36 suite à une collision grave entre un véhicule touristique et un petit camion de transport de marchandises immatriculé dans la wilaya de Chlef, a précisé le chargé de l’information et de la communication de la direction locale de la Protection civile, le capitaine Ahmed Laâmamra. Les dépouilles des victimes, âgées de 30 et 42 ans, ont été acheminées vers la morgue de l’établissement hospitalier Mohamed Boudiaf relevant de la localité d’Ain Oulmane, a indiqué la même source, ajoutant que les blessés, touchés à divers degrés et âgés de 27 et 52 ans, ont été évacués vers le service des urgences médicales du même établissement de santé. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité territorialement compétents pour déterminer les circonstances exactes de cet accident.

Vagues de chaleur : pas de système de noms en vue à l’ONU
Les vagues de chaleur ne seront pas baptisées par l’ONU comme peuvent l’être cyclones et ouragans malgré leurs effets néfastes, a déclaré mardi une porte-parole alors que l’Europe se prépare à une seconde montée des températures en moins d’un mois. « Pour le moment, nous n’avons pas de système de noms, et ce n’est pas envisagé dans un futur proche », explique Clare Nullis, porte-parole de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) lors d’une conférence de presse. Il y a trois semaines, la ville espagnole de Séville, où le mercure a atteint les 40 C en juin, devenait la première au monde à dévoiler un système pilote permettant de classer et de nommer les vagues de chaleur. Un tel système présente des avantages de santé publique, permettant de déclencher rapidement des mesures d’urgence en cas d’alerte canicule. Il contribue aussi à une prise de conscience du grand public à propos de l’influence du changement climatique sur ces vagues de chaleur, dont la fréquence et l’intensité vont continuer à augmenter sous l’effet du réchauffement de la planète. « Nous nommons les cyclones tropicaux (…) : ce sont des grands systèmes, qui affectent plusieurs pays. Les vagues de chaleur sont plus localisées », détaille la porte-parole. Depuis 1953, les ouragans – le nom donné aux tempêtes tropicales dans l’océan Atlantique – sont nommés suivant les listes du National Hurricane Center (Etats-Unis), qui sont actualisées par l’OMM.

Conflits: près de 24 000 violations graves contre des enfants en 2021
Près de 24.000 violations graves vérifiées à l’encontre des enfants, ont été constatées en 2021, soit une moyenne de quelque 65 violations par jour, a indiqué l’ONU, dans son rapport annuel sur les enfants et les conflits armés (CAAC), publié lundi. Le rapport met en évidence 23.982 violations graves vérifiées commises contre des enfants dans l’ensemble. Pour 15% de ces violations, les auteurs n’ont pas pu être identifiés. Au moins 5.242 filles et 13.663 garçons ont été victimes de violations graves dans 21 pays et une région. Au moins 1.600 de ces enfants ont été victimes de violations multiples. Le meurtre et la mutilation d’enfants ont été les violations « graves » les plus vérifiées, suivis par le recrutement et l’utilisation d’enfants et le refus d’accès humanitaire, selon le document qui détaille l’impact dévastateur que diverses formes de conflits ont eu sur les enfants du monde entier l’année dernière. Selon l’ONU, 8.070 enfants ont été tués ou mutilés, de plus en plus souvent par des restes explosifs de guerre, des engins explosifs improvisés et des mines, qui ont touché quelque 2.257 enfants, tandis que 6.310 enfants ont continué à être recrutés et utilisés dans les conflits, et 3.945 incidents de refus d’accès humanitaire ont été vérifiés. Les enfants ont été le plus affectés notamment en Afghanistan, en République démocratique du Congo (RDC), aux Territoires palestiniens occupés, en Somalie, en Syrie et au Yémen. Les conflits transfrontaliers et les violences intercommunautaires ont également eu un impact sur la protection des enfants, notamment dans les régions du bassin du lac Tchad et du Sahel occidental. « Ceux (enfants) qui ont survécu seront affectés à vie par de profondes cicatrices physiques et émotionnelles », a déclaré la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Virginia Gamba, appelant à ne pas laisser ces chiffres « décourager nos efforts ». Par ailleurs, deux formes de violation ont connu une forte augmentation en 2021. A savoir, les enlèvements et les violences sexuelles, notamment les viols, qui ont tous deux augmenté de 20%, s’ajoutant aux attaques contre les écoles et les hôpitaux, aggravées par la pandémie de Covid-19.

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