Accueil ACTUALITÉ SAHARA OCCIDENTAL- NÉGOCIATIONS : Seconde table ronde à Genève le 20 mars 

SAHARA OCCIDENTAL- NÉGOCIATIONS : Seconde table ronde à Genève le 20 mars 

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Alors que  Mohamed VI est en France pour pousser Paris –qui préside le Conseil de sécurité  pour le mois de mars- à agir pour torpiller les négociations directes Maroc –Polisario ,  L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Köhler, va tenir une seconde table  ronde le 20 mars à Genève, a annoncé le porte- parole de l’ONU.

Cette table ronde est annoncée  au terme de consultations bilatérales à Berlin entre l’émissaire onusien Horst Köhler et une délégation du Polisario . Auparavant, Köhler avait rencontré a Paris une délégation marocaine conduite par Nacer  Bourita,    LE MAE Marocain, selon des sites marocains proches du palais royal. les deux parties  au conflit , le Maroc et le F.Polisario,  avaient assisté,  en décembre 2018,  à Genève, à une reprise du  dialogue    jugé « encourageant » par tous, comme par le Conseil de sécurité. La première rencontre quadripartite – Maroc, Front Polisario, Algérie et Mauritanie – a été « très positive » et « l’environnement était bon», avait  commenté l’ambassadeur sud-africain, Jerry Matthews Matjila,  après une session à huis clos de la plus haute Instance de l’ONU au cours de laquelle l’émissaire onusien a rendu compte de ses travaux. Nouveau membre non permanent depuis le 1er janvier, l’Afrique du Sud soutient le  référendum d’autodétermination du peuple sahraoui . La France appuie, de son côté, la position du Maroc qui refuse tout référendum et toute autre solution pour le Sahara occidental qu’une « autonomie sous souveraineté marocaine ». Elle agit pour entrainer avec elle l’Allemagne qui présidera le conseil de sécurité en Avril et proposera fin mars de « nouvelles initiatives » conjointement avec Berlin. Tout récemment, la ministre française de la Défense, Florence Parly, a déclaré a Munich que le conflit du Sahara occidental sera réglé  » en 2020.  La presse marocaine semble s’émouvoir et craindre un lâchage du Maroc par Paris . Ce qui n’en est rien  selon des sources diplomatiques dans la capitale française où l’on signale que le Maroc cherche à tirer profit de la conjoncture régionale pour faire pression sur les Sahraouis sans s’engager dans le processus de paix comme le recommande les résolutions des Nations-unies. Pour un responsable sahraoui, il y a un manque   d’intérêt et un manque de volonté d’aller de l’avant » du Maroc. « Nous souhaitons voir des progrès rapides avec cette nouvelle dynamique » créée par l’unité du Conseil de sécurité et « l’excellent travail jusqu’à présent » de Horst Köhler dans « un processus qui n’est pas facile. » L’émissaire de l’ONU « très prudent dans son approche, ne veut perdre personne en route », a  expliqué l’ambassadeur allemand à l’ONU, Christoph Heusgen, à propos de l’ancien président allemand. « Ce qu’il nous faut maintenant, c’est réaliser des progrès » et Horst Köhler dispose d’un large soutien au Conseil de sécurité pour des « mesures de confiance : déminage, réunion des familles dispersées… », a ajouté le diplomate allemand.
Les discussions, début décembre à Genève, étaient les premières depuis six ans. La seconde table ronde, Genève 2 , permettra-t-elle une avancée réelle ? Rien n’est moins sûr alors que Rabat a sollicité  l’aide  du sioniste Natayahaou , le premier ministre israélien, pour qu’il fasse agir le lobby sioniste afin de pousser les États-Unis à faire pression sur Köhler.
M. Bendib

BRAHIM GHALI :
«Rien n’arrêtera le peuple sahraoui dans sa marche vers l’indépendance»
Le Président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a affirmé jeudi que les politiques adoptées par l’occupant marocain contre les Sahraouis dans les territoires occupés « ne dissuaderont pas la lutte sahraouie pour continuer la bataille jusqu’à ce que nous atteignons la liberté et l’indépendance ».
Lors d’une réunion avec la délégation des défenseurs des droits de l’Homme venue des territoires occupés de la Rasd , le Chef de l’État sahraoui a réaffirmé la détermination du peuple sahraoui à « continuer la résistance contre l’occupant marocain et la fermeté jusqu’à la victoire », soulignant que « le peuple sahraoui n’avait d’autre choix que de poursuivre son combat légitime ». « La politique barbare de l’occupant, qui utilise toutes les méthodes de torture, les assassinats et les arrestations, ne dissuadera pas la lutte sahraouie pour la liberté et l’indépendance à long terme », a soutenu le chef de l’État sahraoui.
La réunion s’est déroulée en présence du Premier ministre Mohammed Wali Aikek, membre du Secrétariat national du Front Polisario chargé de l’organisation politique, Hama Salama, du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, du membre du Secrétariat national et ministre des Villes occupés et la communauté sahraouie à l’étranger, Bachir Mustapa Essaïd, du Wali d’Aousserd, Mariam Salek Ahmada, et du ministre de l’Information Hamada Salma. La délégation avait visité de nombreuses institutions étatiques et les territoires libérés. Elle avait également participé aux festivités de commémoration du 43ème anniversaire de la proclamation de la RASD, organisées du 26 février au 6 mars aux camps des réfugiés sahraouis.
M. B.

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