Le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, a participé hier, mercredi, par visioconférence, aux réunions ministérielles de l’OPEP et de l’OPEP+. Il s’agit de la 191e réunion de la Conférence de l’OPEP, qui réunira les ministres des États membres pour discuter de questions d’intérêt commun, et de la 60e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (CMCS) et à la 39e réunion ministérielle des pays membres et non membres de l’OPEP (OPEP+). Un communiqué du ministère a fait savoir que ces réunions, qui s’inscrivent dans le cadre des efforts collectifs visant à assurer la stabilité et l’équilibre du marché mondial du pétrole, visent à « évaluer le respect par les pays signataires des niveaux de production convenus, en plus de discuter de la situation actuelle du marché mondial du pétrole et de ses perspectives à court terme ». Des sources proches du groupe, citées par Reuters, ont indiqué que la réunion de l’OPEP+ devait discuter des questions concernant leurs niveaux de production de référence pour 2027. Les mêmes sources rapportent que samedi, les huit membres de l’OPEP+ qui sont en train d’augmenter progressivement leur production, devraient se réunir et pourraient convenir d’une hausse de la production pour juillet de 411 000 barils par jour, soit le même niveau qu’en mai et juin. L’OPEP+ a convenu de trois niveaux de réduction de la production depuis 2022. Deux d’entre eux sont en vigueur jusqu’à la fin de 2026 et le troisième est actuellement en cours de suppression par les huit membres. Les spécialistes relèvent qu’en théorie, les niveaux de référence de 2027 pourraient être pris en compte dans la politique de production lorsque toutes les réductions de production actuellement en vigueur arriveront à expiration. Les observateurs s’attendaient à ce que l’Opep+ maintienne sa stratégie actuelle, avec une possible confirmation de l’augmentation progressive de la production pour juillet. Cette décision, si elle se concrétise, pourrait stabiliser les prix à court terme, selon eux. Ils notent que le contexte du marché pétrolier est marqué par une tension due à une demande mondiale incertaine, freinée par des craintes de ralentissement économique dans plusieurs régions, et l’éventualité que l’offre pourrait augmenter si l’Opep+ le décide. Hier, mercredi, les cours du pétrole étaient presque stables. Le pétrole a chuté en avril à son plus bas niveau depuis quatre ans, sous la barre des 60 dollars le baril, après que l’OPEP+ a annoncé qu’elle allait accélérer la hausse de sa production en mai et que les droits de douane imposés par le président américain Donald Trump ont fait craindre un affaiblissement de l’économie mondiale. Depuis, il s’est redressé pour s’établir à environ 65 dollars. Selon l’IA, interrogée à propos de la réunion de l’OPEP+, les décisions qui seront prises auront un impact significatif sur les prix du pétrole et l’approvisionnement mondial. L’OPEP+ pourrait décider d’augmenter progressivement sa production de pétrole, conformément à son calendrier actuel. Pour rappel, l’objectif principal de l’OPEP+ est de maintenir la stabilité des prix du pétrole, en réduisant la volatilité du marché. Mais, l’OPEP+ prendra en compte les tensions commerciales, les ralentissements économiques et les événements géopolitiques pour ajuster sa politique. Les décisions de l’OPEP+ influenceront directement le prix du baril de pétrole et pourraient entraîner des fluctuations importantes sur le marché. L’OPEP+ se trouve à un carrefour, confrontée à des défis tels que la volatilité des prix, la demande mondiale et les pressions politiques. Ses décisions auront un impact significatif sur l’équilibre du marché pétrolier mondial.
M. R.