Accueil ACTUALITÉ RÉSISTANCE PALESTINIENNE-ENTITÉ SIONISTE : Des négociations sous pression

RÉSISTANCE PALESTINIENNE-ENTITÉ SIONISTE : Des négociations sous pression

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Aujourd’hui, au Caire, doivent commencer les négociations indirectes entre une délégation du mouvement de la résistance palestinienne, Hamas, et une délégation de l’entité sioniste, pour définir les modalités de l’échange de prisonniers, conformément à la proposition du président Trump.
Des observateurs estiment que l’issue finale de ces négociations reviendra à Donald Trump. Côté palestinien et médiateurs arabes, les craintes sont fortes de voir l’entité sioniste poursuivre son agression après la libération des prisonniers détenus par la résistance. Alors que les négociations n’avaient pas encore commencé, de nombreuses questions restaient posées notamment concernant le cessez le feu et l’entrée de l’aide humanitaire. Pour la Résistance palestinienne et les médiateurs arabes, il s’agit d’obtenir le retrait effectif de Ghaza de l’armée d’occupation sioniste. Sur l’échange de prisonniers, les interrogations portent sur la liste des prisonniers palestiniens qui seront libérés. La question de la reconstruction également est évoquée. Une certitude : le refus du départ des habitants de Ghaza vers l’étranger. Hier, malgré les appels du président américain à Netanyahou pour qu’il cesse l’agression contre Ghaza, les bombardements ont continué. Des sources locales ont confirmé la mort de 12 martyrs sous les tirs de l’armée d’occupation sioniste dans la bande de Ghaza. En Cisjordanie également, les forces d’occupation continuent de cibler les Palestiniens en Cisjordanie où plusieurs citoyens ont été blessés par balles à Bethléem et Qalqilya, tandis que des arrestations ont été effectuées dans plusieurs villes. Au plan international, les négociations vont se tenir dans un contexte dominé par les marques de soutien à la cause palestinienne et d’isolement de l’entité sioniste dont a été complètement dégradée par rapport à l’avant 7 octobre 2023.  Des médias sionistes reconnaissent que Hamas a obtenu une victoire politique. Hier, dans une déclaration commune, les ministres des Affaires étrangères des huit pays arabes et islamiques présents à la réunion de New York avec le président américain Donald Trump (Égypte, Jordanie,  Émirats arabes unis, Indonésie, Pakistan, Turquie, Arabie saoudite et Qatar) ont salué les mesures prises par le Hamas concernant la proposition du président Trump de mettre fin à la guerre de Ghaza, de libérer tous les otages, vivants et morts, et d’entamer immédiatement des négociations pour convenir des modalités de mise en œuvre. Ils  ont également salué l’appel du président américain à l’entité sioniste pour qu’elle cesse immédiatement ses bombardements et commence à mettre en œuvre l’accord d’échange. Les ministres des Affaires étrangères ont également salué l’annonce par le Hamas de sa volonté de transférer l’administration de GHaza à un comité administratif palestinien de transition composé de technocrates indépendants. Les ministres des Affaires étrangères ont affirmé leur engagement commun à soutenir les efforts visant à : mettre fin immédiatement à la guerre à Ghaza et à parvenir à un accord global qui ouvre la voie à une paix juste fondée sur la solution à deux États, soutenue par 158 Etats membres de l’ONU. De son côté, Le Hezbollah libanais a exprimé dans un communiqué son soutien et son approbation de la position du Hamas concernant le plan de Trump visant à mettre fin à la guerre sioniste à Ghaza. Le Hezbollah a ajouté que « le consensus national palestinien, fondé sur les droits nationaux légitimes, constitue le cadre sur lequel les négociations doivent se fonder. Selon la Résistance libanaise, ces négociations doivent conduire « au retrait de l’ennemi de toute la bande de Ghaza, empêcher le déplacement de sa population et permettre au peuple palestinien de gérer ses affaires politiques, sa sécurité et son approvisionnement de manière indépendante et par ses propres moyens, en rejetant toute tutelle étrangère, quelle que soit sa forme ou son autorité ».
M’hamed Rebah

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