Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a affirmé jeudi dernier dans son allocution d’ouverture à la conférence nationale des universités, la poursuite des efforts visant à améliorer progressivement la qualité des œuvres universitaires. À cette occasion, le ministre a souligné que les constats réguliers font état de dysfonctionnements au niveau de certaines résidences universitaires, notamment en termes de capacités d’hébergement. Ces dysfonctionnements sont enregistrés au niveau des cités universitaires dans les wilayas d’Alger, Ghardaïa, Skikda, Tamanrasset, Illizi, Ouargla, El-Bayadh, a-t-il précisé. Il fait état, dans le même contexte, du recensement de 72 résidences souffrant de problème de chauffage sur un total de 445 cités universitaires. Un problème qui n’est pas encore réglé alors que la saison hivernale a fait son entrée il y a plusieurs semaines, poussant les étudiants à utiliser des appareils de chauffage éclectrique qui peuvent conduire malheureusement à des accidents pouvant causer des pertes en vies humaines.
Faible affluence de la vaccination dans les universités
Concernant l’évaluation de la vaccination contre la pandémie (Covid-19) au niveau des établissements et cités universitaires, Benziane a indiqué, à ce propos, que les rapports de terrain reçus régulièrement dénotent une faible affluence notamment en milieu estudiantin. Face à cette situation, le ministre a réitéré son appel aux partenaires sociaux, aux enseignants, travailleurs et associations estudiantines pour concourir à la sensibilisation à l’importance de la vaccination. Le ministre a exhorté la communauté universitaire à respecter le protocole sanitaire, respecté dans l’organisation de la rentrée universitaire actuelle, de même que le mode d’organisation des cours.
Couverture de 60% des programmes au premier semestre
Abdelbaki Benziane a fait état, par ailleurs, de la couverture de plus de 60% du programme de formation au premier semestre de l’année 2020-2021 pour la plupart des établissements universitaires. Il a souligné que la plupart des établissements universitaires ont couvert plus de 60% du programme de formation au premier semestre, et ce sans comptabiliser les spécialités renfermant des modules annuels pour une période pédagogique estimée à près de 8 semaines. Quant à la formation en Master, le ministre a relevé un retard disparate dans le lancement de cette formation au niveau de certains établissements universitaires, soulignant que la démarche visant à conférer davantage de flexibilité au travail des établissements universitaires n’a pas encore atteint le niveau escompté. Il a cité, dans ce sens, la non-exploitation du samedi comme journée d’études et d’activités, en sus du non-respect des horaires du travail administratif. « Près de 70% des activités pédagogiques et des leçons ont été mises en ligne via les différentes plateformes numériques, a soutenu le ministre, précisant que certains établissements n’ont pas encore repris le mode d’enseignement en présentiel, lancé le 3 octobre dernier, pour plusieurs raisons dont les difficultés rencontrées dans l’inscription à la plateforme Progrès ou le manque d’encadrement pédagogique dans certaines spécialités.
Ania Nch