Les nouvelles frappes menées par l’occupant sioniste sur la bande de Ghaza ont suscité une vague d’indignation à l’échelle arabe et internationale. Plusieurs pays ont mis en garde contre une « escalade dangereuse » et dénoncé une « guerre contre l’humanité » orchestrée par l’entité sioniste à travers la reprise de son offensive meurtrière sur Ghaza. Des appels pressants ont été lancés pour une intervention immédiate de la communauté internationale afin de faire cesser l’agression. L’Algérie a condamné « avec la plus grande fermeté » la reprise de l’agression brutale contre le peuple palestinien à Ghaza, qualifiant cette escalade de violation « flagrante » de l’accord de cessez-le-feu signé en janvier dernier. Dans un communiqué publié mardi par le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, relayé par l’Agence de presse algérienne (APS), l’Algérie a souligné que « tandis que la communauté internationale nourrissait l’espoir d’une stabilisation du cessez-le-feu, d’un allègement des souffrances du peuple palestinien et d’un lancement des efforts de reconstruction, cette reprise des hostilités anéantit toutes ces espérances et replonge la région dans un cycle infernal de massacres, de famine et de privation des conditions les plus élémentaires de vie ». L’Algérie a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à assumer pleinement ses responsabilités, conformément aux dispositions de la Charte des Nations unies, afin d’assurer le respect de l’accord de cessez-lefeu par la puissance occupante. Elle a, en outre, réaffirmé son soutien « absolu » au peuple palestinien dans sa lutte légitime pour la réalisation de son projet national et l’établissement de son État indépendant avec El-Qods pour capitale. La Tunisie a également fustigé l’agression menée par l’occupant sioniste contre plusieurs zones de Ghaza, y voyant une « violation flagrante » de l’accord de cessez-le-feu et un « reniement total » de toutes les règles du droit international humanitaire ainsi que des valeurs humaines fondamentales. Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, Tunis a affirmé que l’acharnement de l’occupant sioniste à perpétrer un véritable « génocide » sous les yeux du monde entier démontre que cette entité « n’a jamais pu, et ne pourra jamais anéantir la volonté de libération totale de la Palestine ». Appelant à une mobilisation universelle, la Tunisie a souligné que « ce n’est pas seulement à la légitimité internationale d’agir, mais à l’humanité toute entière de mettre un terme à ces massacres atroces perpétrés contre un peuple déterminé à libérer l’intégralité de son territoire et à établir son État indépendant avec El-Qods pour capitale ».
CONDAMNATIONS ARABES
L’Arabie saoudite, le Qatar, la Jordanie, l’Égypte, l’Irak et le Conseil de coopération du Golfe ont unanimement dénoncé l’intensification des bombardements sionistes sur Ghaza, qualifiant ces attaques de violations flagrantes du droit international humanitaire. L’Arabie saoudite a exprimé sa condamnation de l’agression sioniste contre Ghaza et des bombardements directs sur des zones habitées par des civils, dénonçant un mépris total des lois internationales. Le ministère saoudien des Affaires étrangères a exigé un arrêt immédiat du massacre et appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités pour mettre fin à ces crimes de guerre. Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Al-Budaiwi, a condamné les attaques, soulignant qu’elles constituent une violation grave des traités internationaux et un danger pour la stabilité régionale. Il a exhorté la communauté internationale à exercer des pressions pour faire cesser ces hostilités et a réaffirmé le soutien total du Conseil au peuple palestinien. Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a condamné l’intensification des bombardements sur Ghaza, qualifiant cette escalade de défi flagrant à la volonté internationale en faveur de la paix. Doha a mis en garde contre les conséquences désastreuses des politiques d’escalade de l’occupant sioniste, avertissant que ces actions pourraient enflammer la région. Le Qatar a insisté sur l’urgence de protéger les civils et de relancer le dialogue en vue d’un cessez-le-feu durable. Le Premier ministre jordanien, Jaâfar Hassan, a dénoncé les attaques sionistes comme une « guerre contre l’humanité » et a rejeté toute tentative de déplacement forcé des Palestiniens. Le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohamed Momani, a condamné les frappes meurtrières, appelant à une cessation immédiate de l’agression. Le Caire a dénoncé les raids sionistes, qualifiant ces attaques de violation flagrante du cessez-le-feu. Le ministère des Affaires étrangères a averti que cette escalade pourrait avoir de graves répercussions sur la stabilité de la région. L’Égypte a exhorté la communauté internationale à intervenir immédiatement pour empêcher une nouvelle spirale de violence et a appelé les parties à la retenue afin de permettre aux médiateurs de parvenir à un cessez-le-feu durable. Bagdad a dénoncé les frappes comme une violation du droit international humanitaire et a appelé la communauté internationale à agir pour protéger les civils palestiniens. L’Irak a réaffirmé son soutien inébranlable à la cause palestinienne et a condamné la poursuite de la répression contre les habitants de Ghaza. Damas a dénoncé les agressions répétées contre son territoire, notamment les frappes récentes sur Darâa, qui ont causé la mort de civils. Le ministère syrien des Affaires étrangères a affirmé que ces attaques représentent une menace directe pour la sécurité régionale et a appelé les Nations unies à agir pour mettre fin aux violations répétées de l’entité sioniste. Face à cette nouvelle escalade, les condamnations internationales se multiplient, exigeant la fin immédiate des bombardements et la protection des civils. Le monde arabe se mobilise pour dénoncer les crimes de l’occupant sioniste et réclame des actions concrètes pour garantir la paix et la justice au peuple palestinien. Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la Libye a condamné l’agression de l’occupant israélien contre la bande de Ghaza, qui a entraîné la mort en martyr et la blessure de centaines de Palestiniens. Le ministère a affirmé que cette agression constitue une violation flagrante du droit international et humanitaire ainsi qu’une rupture manifeste de l’accord de cessez-le-feu récemment conclu. Il a également exprimé son rejet catégorique de ces attaques répétées, appelant à des mesures urgentes et décisives pour protéger le peuple palestinien de ces crimes et violations continues et pour garantir que les responsables en soient tenus pour comptables. Selon le ministère, cette escalade s’inscrit dans la continuité des politiques de l’occupation reposant sur le meurtre, le déplacement forcé et la négation des droits légitimes des Palestiniens. Le ministère libyen des Affaires étrangères a également exhorté la communauté internationale et les organisations internationales compétentes à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les vies humaines et les lieux saints contre cette agression et les violations continues du droit international et des droits de l’homme. Il a réaffirmé le soutien indéfectible de la Libye à la cause palestinienne et son engagement total aux côtés du peuple palestinien dans sa lutte légitime pour l’obtention de ses droits inaliénables.
LA RÉACTION D’AL-AZHAR ET DE L’OCI
Au Caire, Al-Azhar a qualifié la reprise par Israël de sa guerre d’extermination contre Ghaza de « terrorisme noir » et a dénoncé les puissances mondiales qui offrent un feu vert à Israël pour massacrer les Palestiniens. Dans un communiqué, l’institution a fermement condamné « l’agression terroriste perfide menée par l’entité sioniste contre les innocents de Ghaza à l’aube, alors qu’ils dormaient sous leurs tentes ». Elle a estimé que « cette scène illustre la véritable nature de cette entité (Israël), sa perfidie et son mépris des traités et des accords, dans le but de forcer le peuple palestinien à quitter sa terre, en dépit des refus internationaux répétés ». AlAzhar a insisté sur le fait que « l’attaque israélienne contre Ghaza, observée par le monde entier à l’aube, est un acte de terrorisme noir qui s’ajoute au dossier criminel de cette entité, qui n’a cessé de verser le sang des innocents et de violer leurs terres, leurs droits et leur dignité ». De son côté, l’Organisation de la coopération islamique a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à agir immédiatement pour mettre fin à cette extermination et garantir l’ouverture des points de passage afin de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire à travers toute la bande de Ghaza. Dans un communiqué, l’organisation a déclaré qu’elle condamnait fermement « la reprise, par les forces d’occupation israéliennes, de leur agression militaire barbare contre Ghaza », considérant que cette offensive s’inscrit dans la continuité du crime de guerre et du génocide perpétrés par l’occupant israélien contre le peuple palestinien. L’organisation a exhorté la communauté internationale, et en particulier le Conseil de sécurité, à assumer ses responsabilités en veillant à l’arrêt immédiat de cette agression israélienne, à l’ouverture des passages frontaliers et à l’acheminement des aides humanitaires. Elle a également appelé à contrer les tentatives d’annexion des terres palestiniennes et d’expulsion de leur population, tout en exigeant la mise en place d’une protection internationale pour le peuple palestinien. Israël a repris sa guerre contre plusieurs zones de la bande de Ghaza dévastée, lançant une opération militaire baptisée « AlIzza wa As-Sayf » (la gloire et l’épée), prétendant viser le mouvement Hamas. Cette attaque a causé la mort en martyr de plus de 400 Palestiniens et fait des centaines de blessés. Le mouvement Hamas a, quant à lui, tenu le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, pour entièrement responsable des conséquences de cette agression contre Ghaza.
LE PÉROU, LA BOLIVIE, LA RUSSIE, LA CHINE, LA TURQUIE ET L’IRAN DÉNONCENT UNE VIOLATION DU DROIT INTERNATIONAL
Le Pérou, la Russie, la Chine, la Bolivie, la Turquie et l’Iran ont unanimement condamné le nouvel assaut israélien sur Ghaza, dénonçant une violation flagrante du droit international et une tragédie humanitaire en cours. Lima a fermement condamné l’offensive israélienne, qualifiée de « violation flagrante du droit international humanitaire ». Exhortant au respect immédiat du cessez-le-feu, le Pérou a insisté sur la nécessité d’un accès humanitaire sans entrave et de la protection des droits fondamentaux des civils, notamment leur droit à la vie. Il a réaffirmé son soutien à une solution à deux États et à la coexistence pacifique dans des frontières sécurisées et reconnues. Le Kremlin a exprimé sa « profonde inquiétude » face aux pertes humaines croissantes, dénonçant les frappes israéliennes sur les civils. Son porte-parole, Dmitri Peskov, a averti que cette escalade risquait de provoquer « une catastrophe régionale », appelant à un retour urgent à la voie diplomatique. La Chine s’est dite « profondément préoccupée » par la montée des violences et a exhorté toutes les parties à éviter une aggravation du conflit. Selon Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, « il est impératif d’empêcher une catastrophe humanitaire de plus grande ampleur ». La Bolivie a dénoncé « l’agression brutale de l’occupant sioniste », l’assimilant à une violation du droit international humanitaire. Elle a exhorté la communauté internationale à agir sans délai et à traduire en justice les responsables des crimes de guerre contre le peuple palestinien. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a fustigé Israël, le qualifiant « d’État terroriste » qui « se nourrit du sang et des larmes des innocents ». Son gouvernement a dénoncé une « politique d’extermination ». L’Iran a pour sa part accusé Israël de mener un « génocide et un nettoyage ethnique » contre les Palestiniens, rendant Washington complice des crimes de son allié. Face à cette avalanche de condamnations, la pression internationale monte contre Israël, sommée de mettre fin à son offensive militaire et de permettre un répit humanitaire à Ghaza.
CONDAMNATIONS DES ORGANISATIONS HUMANITAIRES
Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a qualifié la situation à Ghaza de « véritable enfer sur terre » et averti que la poursuite de la guerre ne ferait qu’aggraver le désespoir des habitants. De son côté, l’ONG Médecins sans Frontières a exhorté à la fin de l’agression, dénonçant « une punition collective » contre la population de Ghaza. La commissaire européenne à la gestion des crises a appelé au respect du droit international et à la reprise du cessez-le-feu. Londres et Berlin ont exprimé leur « choc » face à la reprise des bombardements, tandis que Madrid a qualifié les frappes israéliennes de « non acceptables ». Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a déploré « un carnage insoutenable », réaffirmant la nécessité de mettre fin aux hostilités. Le coordinateur des Nations unies pour les affaires humanitaires en Palestine occupée, Muhannad Hadi, a jugé « inacceptable » la poursuite des bombardements israéliens sur Ghaza. « Les habitants de Ghaza endurent des souffrances inimaginables », a-t-il déclaré, appelant à la cessation immédiate des hostilités et à un accès humanitaire sans entrave.
M. Seghilani