Oubi Bouchraya Bachir , Représentant du Front Polisario chargé de l’Europe et de l’Union européenne (UE), a déclaré que « le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies reconnaît l’existence de graves violations des droits de l’Homme que le Maroc ne cesse de commettre contre le peuple sahraoui depuis 1975 ». « Les graves violations des droits de l’Homme que le Maroc n’a cessé de commettre contre le peuple sahraoui depuis son invasion militaire du Sahara occidental en 1975, sont officiellement reconnues par le système onusien des droits de l’Homme », a affirmé Oubi Bouchraya dans une déclaration de presse. « Dans une communication conjointe adressée au gouvernement du royaume marocain, quatre procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme reconnaissent l’existence de graves violations contre les défenseurs sahraouis des droits de l’homme et décrivent un ‘environnement hostile au travail des défenseurs des droits de l’homme au Sahara occidental occupé’ », a souligné le diplomate sahraoui. Il a ajouté que dans une communication publique, le Rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs des droits de l’homme, le Rapporteur spécial sur la liberté d’expression, le Rapporteur spécial sur la torture et le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire « ont dressé un tableau noir de la situation des droits de l’homme prenant pour exemple le cas de huit défenseurs des droits de l’Homme sahraouis ». Par ailleurs, « la Communication onusienne exprime la préoccupation que le cas de ces huit défenseurs des droits de l’homme ne représente que la partie émergente de l’iceberg des violations des droits de l’homme au Sahara occidental occupé ». En effet, a poursuivi Oubi Bouchraya, le cas tragique de ces huit défenseurs des droits de l’homme sahraouis « n’est que la partie visible de l’immense iceberg de douleurs et de souffrances, de tortures, d’assassinats et de disparitions forcées infligés au peuple sahraoui par un système colonial sauvage et brutal ». Pour le responsable sahraoui, le cas de la militante sahraouie des droits de l’Homme Sultana Khaya et de sa famille, torturées publiquement et quotidiennement par les autorités de l’occupation marocaines, « est un exemple du martyr qu’endure » le peuple sahraoui. « Mais les exemples ne se comptent plus. Le mal ayant touché toute la société sahraouie. Les suppliciés de Gdeim Izik qui ne sont pas encore libérés, les milliers de détenus et ex-détenus, les centaines de disparus qui n’ont toujours pas réapparu sont autant d’exemples », a-t-il souligné . « Pas une seule famille sahraouie n’a été épargnée de l’arbitraire, des abus, de la torture, de la disparition forcée. Un système implacable et criminel que le régime marocain a imposé au Sahara occidental et tente d’imposer à la communauté internationale, sans honte, ni crainte », a encore déploré Oubi Bouchraya, appelant à cet effet l’ONU à « assumer sa responsabilité » face à ces violations. « Il est temps que l’ONU mette fin à la situation coloniale imposée au Sahara occidental et il est temps qu’elle mette fin à l’impunité que le régime colonialiste marocain affiche insolemment », a-t-il conclu.
M. Bendib
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